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    Cannes 2013 : qu'a pensé la presse d'"All Is Lost", avec (et seulement avec) Robert Redford ?

    Présenté hors compétition, le nouveau film de J.C. Chandor voit Robert Redford défier l'élément marin dans un survival épuré et mutique, aux antipodes de son premier film, "Margin Call". Avec un argument aussi vaste que l'océan et aussi minimaliste que le combat pour la vie d'un homme sans nom, le duo a-t-il séduit la critique ?

    All Is Lost de J. C. Chandor

    Avec Robert Redford

    Sélection officielle - Hors-Compétition

    De quoi ça parle ?

    Au cours d'un voyage en solitaire à travers l'Océan Indien, un homme découvre à son réveil que la coque de son voilier de 12 mètres a été percée lors d'une collision avec un container flottant à la dérive. Privé de sa radio et de son matériel de navigation, l'homme se laisse prendre dans une violente tempête. Malgré ses réparations, son génie marin et une force physique défiant les années, il y survit de justesse. Avec un simple sextant et quelques cartes marines pour établir sa position, il doit s'en remettre aux courants pour espérer se rapprocher d'une voie de navigation et héler un navire de passage. Mais le soleil implacable, la menace des requins et l'épuisement de ses maigres réserves forcent ce marin forcené à regarder la mort en face.

    Ce qu'il faut savoir

    Deuxième long de J. C. Chandor, l'auteur de Margin Call, l'une des meilleures surprises de l'année 2011 (2012 chez nous), All Is Lost (titre qui ne présage rien de bon pour son héros) prend le contre-pied du récit choral qui fondait ce dernier, avec son unique protagoniste. Le Vieil homme et la mer eût également été un bon titre si un certain Hemingway n'était pas déjà passé par là, puisqu'on y voit le grand Robert Redford, seul sur son voilier, affronter l'océan. Un survival en haute mer, donc, pour le pape du ciné indé, qui ne se laisse diriger qu'avec parcimonie par un autre que lui-même, et n'a pas présenté de film à Cannes depuis... 25 ans. Si la hype du jour risque fort de revenir au Only God Forgives du Danois Winding Refn, le film le plus âpre et viscéral de la journée pourrait bien être celui de J.C. Chandor, projeté à la presse dans la foulée. Une oeuvre dépouillée jusqu'à l'os, presque sans paroles, portée par une superbe musique et un acteur magnétique...

    Ce qu'en pense la presse

    Variety / Justin Chang

    "J.C. Chandor évite l'écueil du deuxième film avec un drame incroyablement épuré, presque sans paroles et purement maritime, porté par un superbe Robert Redford."

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    Paris Match / Yannick Vely

    "Limité dans ses enjeux par l’exercice de style – un acteur et deux mots prononcés -, All is Lost parvient  tout de même à nous faire ressentir la solitude du naufragé face aux éléments. «Amen» chante Alex Ebert sur le générique. Il y a bien quelque chose de christique et métaphorique dans cette épopée maritime."

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    Screen / Tim Grierson

    "Avec pour vedette un Robert Redford livrant une performance quasi sans paroles et sans autre protagoniste, ce deuxième film du cinéaste de Margin Call pourrait difficilement être plus différent du précédent, film choral acéré et bâti sur ses dialogues. Heureusement, sa façon audacieuse d'aller dans une autre direction se révèle assez joliment payante."

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    The Guardian / Andrew Pulver

    "Le survival maritime de JC Chandor met en scène une impressionnante - et largement mutique - performance de Robert Redford, mais il est un peu trop épuré pour son propre bien."

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