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    Dix choses que vous ignorez peut-être sur James Cameron
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    Le 24 avril 1985 sortait en France "Terminator". Dopé par un manque évident de moyen, James Cameron livrera pourtant un chef-d'oeuvre de la SF qui fera date. Mais connaissiez-vous la génèse du film ? Voici 10 anecdotes autour du cinéaste.

    Si James Cameron a profondément été marqué par la découverte au cinéma de 2001 : l'odyssée de l'espace (au point d'ailleurs de le voir 10 fois de suite !), il a un second choc émotionnel au visionnage de Star Wars en 1977. C'est même le film qui achève de faire sauter ses dernières réticences à franchir le pas pour devenir réalisateur. Avec deux amis, il écrit un court métrage qu'il baptise Xenogenesis.

    S'il est déjà difficile pour un apprenti cinéaste passé par le sérail de trouver les fonds nécessaires pour réaliser sa première oeuvre, ça l'est sans doute encore plus pour un autodidacte tel que James Cameron, fut-il doué.

    Il parvient néanmoins à convaincre un consortium de dentistes (!) de financer à hauteur de 20.000 $ le court métrage. Il veut bien faire les choses : tournage en 35 mm, location de lentilles et caméra, achat de pellicule, et enfin location d'un studio. Un détail qui montre son perfectionnisme et sa soif de connaissances : pour comprendre au mieux comment fonctionne la caméra qu'il a loué, il la démonte avec sa petite équipe le premier jour de tournage, simplement pour voir son fonctionnement de l'intérieur.

    Pour le bricolage des effets spéciaux, il fonce à la bibliothèque pour consulter tout ce qu'il peut dans les ouvrages traitant des techniques en matière d'effets d'optique. "Si on me laissait faire des photocopies des ouvrages, je prenais tout. Autrement, je prenais d'énormes quantités de notes" dira-t-il.

    Le résultat, étonnant, est à voir ci-dessous. On voit déjà très bien quelques thèmes récurrents chers à l'univers de James Cameron.

     Et en bonus, voici un dessin qu'il effectua pour son court métrage :

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