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    Pas de pitié pour les perdants !
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    Courses à mort, sports violents, combats d'arènes, télé réalité qui dégénère...Dans ces jeux de l'extrême, qu'ils soient antiques ou futuristes, une seule règle : un vainqueur..et pas de pitié pour les perdants !

    United International Pictures (UIP)

    L'arène antique : "Gladiator"

    Dans la Rome Antique, les gladiateurs étaient des combattants professionnels, esclaves ou non, qui se battaient entre eux ou contre des fauves, à l'origine pour honorer la mémoire d'un mort, puis de plus en plus pour le divertissement du public. L'exécution de l'avdersaire, il faut le rappeler, n'était pas systématique. En 105 avant JC, les jeux devinrent publics, avant d'être interdit au IVe siècle après JC par l'empereur Constantin Ier.

    Parmi les empereurs romains avides de combats figuraient Commode, incarné par Joaquin Phoenix dans le film Gladiator de Ridley Scott. Sa mégalomanie, de plus en plus prononcée à la fin de son règne, lui a pourtant attiré les faveurs de l'opinion en organisant à de nombreuses reprises des jeux. Il aimait alors descendre dans l'arène, parfois vêtu d'une peau de lion et d'une massue comme son modèle le demi dieu Hercule, pour y vaincre des fauves et des gladiateurs...

    On aurait tout aussi bien pu prendre l'exemple du combat opposant Spartacus (Kirk Douglas) au rétiaire Draba (Woody Strode) dans le chef-d'oeuvre de Stanley Kubrick. Le rétiaire était un gladiateur équipé d'un filet rappelant celui des pêcheurs, et destiné à immobiliser l'adversaire.

     

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