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    Bande-annonce L'Humour à mort : un vibrant hommage aux dessinateurs de Charlie Hebdo assassinés

    Dans "L'Humour à mort", le réalisateur Daniel Leconte revient sur les attentats du 7 janvier et rend un vibrant hommage aux dessinateurs de Charlie Hebdo assassinés.

    Neuf mois jour pour jour après les attentats du 7 janvier, perpétrés à la rédaction de Charlie Hebdo, voici une bande-annonce de L'Humour à mort. Ce documentaire, co-réalisé par Daniel Leconte et son fils Emmanuel, revient sur les évènements tragiques qui ont secoué la France - et plus largement le monde - au début de l'année. Mais le film rend avant tout un vibrant hommage aux dessinateurs de Charlie Hebdo.

    Des dessinateurs que Daniel Leconte avait eu le loisir, par le passé, de rencontrer puis de filmer car c'est à lui que l'on doit C'est dur d'être aimé par des cons, qui relatait les coulisses du procès intenté au journal après la publication des caricatures de Mahomet. « J’avais envie de faire un film hommage. C’était très important de montrer la perte », a expliqué Daniel Leconte à l’AFP avant d'ajouter que ces caricaturistes, « c'est un patrimoine ».

    Entre images d'archives et témoignages poignants - de rescapés, mais pas que - L'Humour à mort démarre sur la manifestation du 11 janvier 2015. « Je ne voulais pas commencer par le drame mais par la résistance du 11 janvier, et traiter tout le reste en miroir » a ainsi déclaré le cinéaste.

    Devant sa caméra, défilent alors les dessinateurs Coco et Riss, rescapés de la tuerie, mais aussi le directeur financier Eric Portheault, l’avocat Richard Malka, l'ancien directeur de publication Philippe Val, les philosophes Elisabeth Badinter ou Soufiane Zitouni... Tous livrent leur vérité et leur point de vue sur cette tragédie. 

    En arrière plan, des images des dessinateurs disparus envahissent l'écran, avec ces mots lancés par Charb il y a huit ans : « On a le droit de ne pas trouver drôle ou de trouver énervant un dessin, un propos, une parole. Mais on peut répondre par un dessin, un propos, une parole. On n’est pas obligé de déclarer la guerre et d’éliminer physiquement son détracteur ». Une déclaration pour le moins troublante au regard des évènements. 

    C'est dur d'être aimé par des cons, sorti en 2008

     

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