Sandrine Kiberlain dans "Neuf mois ferme"
C'est parce qu'elle aime faire rire son entourage que Sandrine Kiberlain décide de se lancer dans le cinéma. La discrète actrice se fait en outre d'abord remarquer dans des rôles dramatiques de jeune fille gauche, souvent perdue, en quête d'identité (En avoir ou pas, A vendre), voire tourmentée (Betty Fisher). Non sans humour bien sûr mais toujours avec une certaine retenue, un vrai sérieux dans le comique.
La fantaisie décalée, elle s'y essaiera pour la première fois avec Romaine par moins 30, dans la peau d'une trentenaire godiche attachante. Une révélation pour celle qui continue pourtant, malgré elle, à véhiculer l'image de l'actrice diaphane, délicate, discrète, si... intense (Mademoiselle Chambon, L'Oiseau).
Un malentendu tenace, enfin levé par Albert Dupontel avec Neuf mois ferme, " sa comédie à l'humour burlesque plus accessible" qui lui donne l'occasion de se révéler au grand public, toute libérée de sa fausse sévérité et... plus burlesque que jamais. Depuis les cinéastes ne s'y sont pas trompés en faisant appel à elle pour des rôles de plus en plus barrés (Tip Top).
Sandrine Kiberlain burlesque et populaire c'est ici :