Pour le personnage comme pour les scènes d'actions, la saga des Jason Bourne a marqué un tournant à Hollywood. Au point d'influencer toute une pépinière d'Action Heroes, tel celui d'"American Assassin", cette semaine au cinéma...

Largo Winch

En France, on n’a pas de Jason Bourne, mais on a des auteurs de BD… belges. Jean Van Hamme notamment, qui non content d’avoir inventé XIII, est l’heureux "papa" de Largo Winch (auparavant décliné en série TV). Il n’est donc pas si surprenant que l’adaptation cinématographique de cette série BD tende à se rapprocher de l’adaptation des romans qui ont inspiré une autre série BD du même auteur (c’est clair, non ?)… Dans le rôle du milliardaire casse-cou (presque plus Jonathan Hart que Jason Bourne comme profil au départ, certes, mais avec une même prédilection pour l’atemi que ce dernier), un contre-emploi devenu depuis un emploi, soit Tomer Sisley, plus connu jusque-là pour ses spectacles de stand-up. Si en termes de densité/réalisme de l’intrigue, les deux films souffrent de la comparaison avec les Bourne, côté séquences d’action (et bien que dans une veine très maniériste), Largo Winch tient largement la route.

Côté productions hexagonales, signalons aussi La Proie, avec un Albert Dupontel extrêmement affûté, A bout portant de Fred Cavayé, ou Nuit blanche, dans lequel le même Tomer Sisley nous gratifie d’une baston assez inattendue avec Julien Boisselier.

Ci-dessous, petit parallèle entre les poursuites de "La Mort dans la peau" et Largo Winch II :