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    Daybreak : que vaut la teen-série de zombies de Netflix ?
    Clément Cusseau
    Clément Cusseau
    -Rédacteur
    Après des études en école de cinéma, il intègre la rédaction d’AlloCiné en 2011. Il est actuellement spécialisé dans les contenus streaming et l’actualité des plateformes SVOD.

    Nourrie par ses références au cinéma des années 80, et alternant les codes du teen-drama et du genre horrifique, la nouvelle série de Netflix "Daybreak" a-t-elle convaincu la rédaction d'AlloCiné ? Voici notre critique !

    Netflix

    De quoi ça parle ?

    Dans une ville post-apocalyptique, Glendale, Josh, un lycéen de 17 ans part à la recherche de sa petite amie disparue, Sam. Il est rejoint par un groupe de marginaux délinquants. Josh et ses acolytes tentent de rester en vie en se confrontant à des gangs de Ghoulies, des zombies.

    Créée par Brad Peyton et Aron Eli Coleite.

    Disponible sur Netflix. 2 épisodes vus sur 10. Bande-annonce :

    ça vaut le coup d'oeil ?

    Adaptation du roman graphique éponyme de Brian Ralph, Daybreak est une série post-apolyptique pour ados nourrie de références à la pop-culture ; ainsi, si la typographie de son titre renvoie à celle des Guerriers de la nuit de Walter Hill (1979), l’intrigue propose, quant à elle, à un étonnant croisement entre La Folle journée de Ferris Bueller (Matthew Broderick campe d’ailleurs le rôle du proviseur) et les Mad Max de George Miller.

    Avec ses effets gores et son langage ordurier, Daybreak est donc une série se situant à la lisière du show horrifique et du teen-drama conventionnel ; l’originalité du programme réside d’ailleurs dans ce savoureux mélange, tandis que les codes de l’adolescence sont ici transposés dans un monde post-apocalyptique où les différentes "classes sociales" des lycéens américains (sportifs, intellos, cancres…) forment ici des clans – tantôt inoffensifs, tantôt sanguinaires – semblant tout droit sortis du cinéma bis des années 80.

    Bien que les références pop soient légion, Daybreak réussit pourtant à ne pas se noyer dans ce flot d’easter eggs, puisque la série suit avant tout la quête menée par Josh (Colin Ford, vu auparavant dans Under the Dome), un jeune canadien fraîchement débarqué en Californie (et n’appartenant donc à aucun clan du lycée), à la recherche de l’élue de son coeur répondant au nom de Sam Dean (oui oui, comme le héros de Supernatural). Mais l’action est également racontée à travers de nombreux flashback, explorant tout aussi bien le passé du héros que celui des divers personnages qui croiseront sa route au cours de ses périples.

    A qui s’adresse cette série ? C’est sûrement la force de Daybreak, qui pourra à la fois plaire aux amateurs de séries pour ados, aux cinéphiles bercés par le cinéma des années 80 ou encore aux aficionados de shows gores. La capacité du programme à faire coexister ces trois aspects est sans nul doute sa plus grande réussite, auquel s’ajoute l’excellent casting composé de jeunes talents bruts – Colin Ford, Alyvia Alyn Lind dans le rôle d’Angelica (qui n’a rien à envier à la Hit-Girl de Kick-Ass) ou encore Austin Crute dans la peau d’une ancienne brute reconvertie en samouraï pacifique.

    Baignant dans des bons sentiments aussi naïfs que sincères, Daybreak est typiquement ce genre de série qui donne le sourire et offre à ses spectateurs un spectre d’émotions variées, le tout accompagnées d’un ton d’autodérision renforcé par la narration face caméra de son héros Josh, les mises à mort jouissives des membres du club de golf qui créent un hilarant running gag au fil de la saison ou encore l’emploi d’une bande-son mêlant tubes des années 90 et 2000 qui confirment qu’il n’y a décidément pas d’âge pour aimer cette série à la fois nostalgeek et parfaitement dans l’air du temps.

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