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    Baki : c’est quoi cet anime qui cartonne sur Netflix ?
    Clément Cusseau
    Clément Cusseau
    -Rédacteur
    Après des études en école de cinéma, il intègre la rédaction d’AlloCiné en 2011. Il est actuellement spécialisé dans les contenus streaming et l’actualité des plateformes SVOD.

    L’anime japonais "Baki", tiré du manga éponyme de Keisuke Itagaki, fait aujourd’hui les beaux jours de la plate-forme Netflix. Mais saviez-vous que la série est la suite directe d’un anime produit en 2001 ?

    Netflix

    A l’origine de Baki, production originale Netflix, il y a un manga, ou plutôt plusieurs mangas : l'histoire de Baki Hanma débute en 1991 dans la série Grappler Baki qui suit les combats menés par un jeune garçon doté de capacités athlétiques inouïes, prêt à tout pour surpasser son père Yujiro Hanma dit "l’Ogre", considéré comme l’homme le plus fort du monde. Composé de 42 tomes, l’histoire se poursuit ensuite avec New Grappler Baki (31 volumes), alors que les exploits du personnage-titre ont attiré l’attention de cinq des plus grands criminels du monde, bien décidés à tester la force de combat du jeune homme. Viennent ensuite Hanma Baki (33 tomes) et Baki-Dou (en parution depuis 2014) qui prolongent les aventures du jeune homme confronté à de nouveaux ennemis toujours plus redoutables.

    Adapté une première fois en OAV en 1994, le manga Grappler Baki est transposé en série d’animation de 48 épisodes en 2001. D’une qualité d’animation discutable, le programme obtient toutefois le succès tant pour sa retranscription fidèle de l’intrigue du manga que pour ses combats à la violence inouïe. Considérée comme culte par un cercle fermé d'admirateurs, mais restée peu connue du grand public, la licence fait son grand retour au premier plan en 2018 avec le lancement du Netflix original Baki, non pas un reboot de la précédente série d’animation, mais une suite directe puisque l’intrigue reprend celle du manga New Grappler Baki.

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    L’absence dans le catalogue Netflix de la première série animée créée dès lors une petite confusion, puisque la nouvelle production Baki ne prend guère le temps d’introduire ses protagonistes, pas même son personnage-titre d’ailleurs relégué au rang de simple personnage secondaire puisque l’accent est davantage mis sur le développement de ses cinq ennemis tandis que se développe en filigrane la rivalité qu’entretient le héros avec son père. Fort heureusement, il ne sera guère compliqué de très vite cerner la personnalité du jeune homme, et l’on se rend d'ailleurs assez vite compte que le visionnage de la première série n’est pas indispensable pour apprécier comme il se doit Baki, bien qu'il soit vivement recommandé (sous réserve que les coffrets DVD des 48 épisodes soient réédités...).

    Prépublié au Japon dans le magazine Weekly Shōnen Champion, Baki est un authentique shônen de baston que l’on pourrait notamment rapprocher de Hokuto no Ken (Ken le survivant) pour sa violence extrême et de Jojo’s Bizarre Adventure pour les techniques loufoques et originales utilisées par chacun des antagonistes de la série. Plaisir coupable réjouissant davantage que récit d’initiation introspectif, Baki est donc le genre de série à réserver à un public averti...

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