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    Netflix : un glaçant documentaire sur la cybercriminalité à découvrir sur la plateforme
    Clément Cuyer
    Clément Cuyer
    -Journaliste
    Clément Cuyer apprécie tous les genres, du bon film d’horreur qui tâche à la comédie potache. Il est un "vieux de la vieille" d’AlloCiné, journaliste au sein de la Rédaction depuis maintenant plus de deux décennies passionnées. "Trop vieux pour ces conneries" ? Ô grand jamais !

    Netflix vient de dévoiler "Cyber Hell : Le Réseau de l'horreur", un documentaire terrifiant sur la vaste affaire de cybercriminalité qui secoua la Corée du Sud il y a quelques années. Edifiant.

    Entre 2018 et 2020, la Corée du Sud est secouée par un scandale révélant l'existence sur son sol d'un réseau d’abus et d'exploitation sexuelle numérique de grande envergure. Une bien sombre affaire répondant au nom de Nth Room, en référence aux salons de discussions virtuels que les auteurs des faits ouvraient afin de diffuser des vidéos à caractère sexuel de leurs victimes.

    Aujourd'hui, cette page sombre de la Corée du Sud fait l'objet d'un documentaire disponible sur la plateforme Netflix. Baptisé Cyber Hell : Le Réseau de l'horreur, ce long métrage passionnant mais terrifiant est à réservé à un public averti.

    Cyber Hell : Le Réseau de l'Horreur
    Cyber Hell : Le Réseau de l'Horreur
    Sortie : 18 mai 2022 | 1h 45min
    Spectateurs
    3,7
    Voir sur Netflix

    Parfois bien difficile à regarder, le documentaire Cyber Hell : Le Réseau de l'horreur raconte comment de jeunes filles, parfois mineures, étaient victimes de chantage. Si elles ne répondaient pas aux sinistres exigences des malfaiteurs, alors leurs informations personnelles seraient dévoilées sur Internet.

    Mêlant interviews, images d'archive et reconstitutions, Cyber Hell : Le Réseau de l'horreur permet de découvrir le mode opératoire des criminels et d'observer avec effroi comment le piège se refermait impitoyablement sur les victimes. Miroir effrayant des dangers du numérique, le documentaire dévoile également comment des journalistes et des policiers se sont mobilisés avec courage et ténacité pour mettre la main sur les auteurs des faits.

    Cho Ju-bin et Moon Hyung-wook, cerveaux de la Nth Room, ont respectivement été condamnés à des peines de prison de 42 et 34 ans.

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