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    Columbus réalise Harry Potter

    Chris Columbus, réalisateur de "L'homme bicentenaire", dirigera l'adaptation au cinéma des aventures de Harry Potter.

    Harry Potter s'est enfin trouvé un papa au cinéma. Chris Columbus (Maman j'ai raté l'avion, Mrs Doubtfire, L'homme bicentenaire) a finalement été choisi par Warner Bros pour porter à l'écran les aventures de l'apprenti sorcier. Il commencera avec Harry Potter à l'école des sorciers, premier volume d'une série connue de part le monde entier.

    Steve Kloves (The Fabulous Baker Boys, Wonder Boys) est l'auteur du premier épisode adapté. L'orphelin qui découvre le jour de son onzième anniversaire qu'il est le fils de deux puissants magiciens et que lui aussi possède d'extraordinaires pouvoirs sera incarné par un petit British. Et tant pis si Haley Joel Osment, nommé aux Oscars pour sa performance dans Sixième Sens, avait manifesté un vif intérêt pour le rôle.

    En prévoyant de sortir le film à l'été 2001, les producteurs vont sans doute engager le tournage à la fin de cet été. Chris Columbus devrait être à ce moment là dégagé de ses obligations auprès de la Fox, à laquelle il est lié contractuellement depuis six ans.

    Chris Columbus s'engage ainsi pour une "franchise" long terme. La Warner a acquis les droits des quatre livres déjà écrits par J.K.Rowling. L'auteur britannique annonce que trois autres suivront. En tout, Columbus peut prévoir de tourner encore six Harry Potter. Chose qui se révèlera sans doute assez lucrative...

    Le choix du réalisateur ne fût cependant pas facile. Après le retrait de Steven Spielberg, qui préfère réaliser A.I., le studio a dû éplucher une liste de plus d'une douzaine de réalisateurs. Chris Columbus est sorti du lot où figuraient également Brad Silberling (La Cité des Anges, Casper), Ivan Reitman (6 jours 7 nuits), Terry Gilliam (Las Vegas Parano) et Jonathan Demme (Le silence des agneaux).

    Dans le cas de Columbus, l'expérience a primé. Warner Bros était à la recherche d'un réalisateur avec plein de qualités : une facilité pour le travail avec les enfants, un goût pour la comédie un peu sombre et un sens aigu de l'humour.

    Le réalisateur de L'homme bicentenaire a été choisi pour ses affinités avec les enfants et la magie. Sans doute que son passé scénaristique a également joué. Avant de passer à la réalisation avec Maman, j'ai raté l'avion, Chris Columbus a "pondu" les histoires de Gremlins (Joe Dante, 1984), Goonies (Richard Donner, 1985) et Young Sherlock Holmes (Barry Levinson, 1985).

    Mais au fond, l'arbitre ultime pour le ton du film n'est ni le réalisateur, ni le directeur du studio, mais bel et bien Rowling, auteur d'une série qui a su redonner le goût de la lecture à la génération Pokémon.

    M.C.B.

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