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    Kick-Ass
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Kick-Ass" et de son tournage !

    Le Caméo de Stan Lee

    Le célébre co-créateur du comic book Spider-man fait une apparition dans le film, comme dans de nombreuses adaptations cinématographiques. Il s'agit de l'homme qui regarde le bulletin TV.

    Nicolas Cage in extremis

    Daniel Craig et Mark Wahlberg ont tous les deux été considérés pour interpréter le rôle de Big Daddy avant que Nicolas Cage ne soit engagé.

    Clin d'oeil à Claudia Schiffer !

    Après la première rencontre entre Kick Ass et Hit Girl, on peut voir Big Daddy devant un panneau publicitaire représentant Claudia Schiffer, qui n'est autre que la femme du réalisateur de Kick Ass, Matthew Vaughn.

    Nicolas Cage est Big Daddy

    Grand fan de comics (son fils s’appelle Kal-el en référence au personnage de comics), Nicolas Cage a pu, avec son rôle de Big Daddy, interpréter un rôle qui le démarque du super-héros habituel. On lui avait proposé de jouer Frank d’Amico ou Damon, l’acteur explique son choix : « J’ai trouvé que c’était chez lui qu’il y avait le plus de cœur, dans sa relation avec sa fille. C’est dans le lien entre Big Daddy et Hit Girl qu’il y a le plus d’émotion et de profondeur. » Et il ajoute : « Big Daddy est mon hommage à Adam West, qui pour moi est le seul et unique Batman. J’ai grandi en le regardant à la télé et à mon sens, il est inégalable. Il avait cette diction étrangement rythmée, et j’avais envie de lui faire un clin d’œil, à lui et à des acteurs comme William Shatner, qui j’en suis convaincu, ont initié un mouvement culturel global. » Mais si sa gestuelle renvoie à Adam West, son costume et son intonation rappellent davantage le Batman de Christian Bale.

    Mark Millar raconte les origines

    « J’ai commencé par un dessin, et ensuite j’ai construit l’histoire autour. J’avais cette idée de deux super-héros, une jeune fille habillée comme Robin et un grand type vêtu comme Batman. J’aimais ces deux personnages et j’avais envie de leur inventer des aventures, mais je sentais qu’ils étaient trop décalés pour être des personnages principaux. Puis je me suis mis à travailler sur quelque chose d’autobiographique. Je me souvenais qu’à 14 ans, je rêvais de devenir un combattant du crime à Glasgow. Je me disais que ce serait intéressant de raconter ce qui se serait passé si cela s’était vraiment produit. Alors j’ai dessiné un super héros qui sortait pour sa première nuit de lutte contre le crime, qui se faisait poignarder et écraser par un taxi. Et là, je me suis dit que les deux projets pouvaient très bien n’en faire qu’un.»

    Le super-héros de Matthew Vaughn

    « Le film propose des situations délirantes et hilarantes, mais l’un de nos angles d’approche était de considérer Kick-Ass comme un véritable héros. C’est un jeune homme comme des millions d’autres, pas très doué à l’école, timide. Il n’a aucun superpouvoir mais il a définitivement la mentalité d’un héros. A mon sens, un héros n’est pas quelqu’un qui sauve forcément des millions de vies. Un héros est quelqu’un qui, discrètement, même pour une seule personne, fait une chose insensée au nom de ce en quoi il croit. Du coup, le film n’est pas seulement en rapport avec ce que les super-héros ont de plus fascinant. A travers la comédie, il est aussi question de valeurs plus complexes, plus adultes. Les grands films de super-héros ne se contentent jamais de montrer un type qui vole ou qui soulève des camions. C’est lorsque d’autres valeurs entrent en jeu que l’histoire trouve sa puissance. Si les super-héros ou le fantastique ne parlaient qu’aux enfants, Iron Man, Le Seigneur des anneaux ou Harry Potter n’auraient jamais eu autant de succès. Toutes ces œuvres parlent aussi aux plus grands et nous avons essayé de ne pas l’oublier. »

    Casting difficile !

    Le réalisateur a eu tellement de difficultés à trouver un acteur pour le rôle principal qu’il a failli interrompre la production pour 6 mois. Matthew Vaughn tenait à ce que le rôle de l’ado new-yorkais ne soit pas interprété par un anglais et avait donc rejeté la vidéo de casting du jeune Aaron Johnson sans même la regarder. Les directrices de casting, Sarah Finn et Lucinda Syson, lui ont demandé de la visionner quelques mois plus tard. Le cinéaste a tout de suite su qu’il avait devant lui son Dave. En entendant qu’il venait du Royaume-Uni, il a cru à une plaisanterie mais s’est souvenu que c’était la raison pour laquelle il avait rejeté la vidéo en premier lieu. Aaron Johnson a finalement obtenu le rôle. Son personnage, Dave Lizewski, tient son nom du fan de Millar qui a gagné des enchères caritatives permettant d’être immortalisé sous l’identité de Kick-Ass.

    Il est amusant de relever qu’Aaron Johnson avait fait une première lecture pour le rôle de Red Mist, finalement incarné par Christopher Mintz-Plasse qui, lui, avait auditionné pour le rôle de Kick-Ass. Christopher Mintz-Plasse commente en plaisantant : « Je crois que j’avais trop d’énergie et de charme pour jouer Dave ! »

    Aaron Johnson est Kick-Ass

    Aaron Johnson a tout de suite été séduit par les différents aspects du scénario, tant dans ses thématiques que dans ses tonalités :

    « Dès la première lecture, l’histoire avait quelque chose de vraiment différent. Il y avait de l’humour, beaucoup, de l’action, mais on pouvait aussi lire le parcours surprenant d’un jeune homme à la recherche de lui-même. Le contexte et les enjeux de l’histoire en faisaient un rôle passionnant et un vrai challenge. Dave est un ado fan de comics et timide avec les filles. Il n’a pas grand-chose pour lui, alors il essaie de se distinguer de la masse en devenant un super-héros. C’est là qu’il devient intéressant… »

    Quant à la mise en condition pour le rôle, elle n'a pas été des plus difficiles...

    « Matthew m’a dit que j’allais devoir arrêter le sport et toutes mes activités, qu’il fallait que je perde un peu de poids et que j’aie l’air d’un vrai nerd tout maigre pour que la combinaison bâille un peu. J’ai été ravi d’entamer un régime consistant à passer des heures dans le canapé à grignoter des crackers. »

    Chloë Grace Mortez est Hit Girl

    Matthew Vaughn pensait qu’il aurait beaucoup de difficultés à trouver sa hit Girl mais en fait il n’a eu besoin que de deux auditions pour être sûr de lui. Chloe Moretz l’a immédiatement convaincu et a bluffé l’ensemble des acteurs au moment du casting: « A peu près un mois avant d’avoir le rôle, Wanted est sorti en salles. Il y avait des affiches sur tous les bus, et j’ai dit à ma mère que je rêvais d’un rôle comme celui d’Angelina Jolie, une fille qui prenne les choses en main ! Ces rôles sont rares, surtout pour des ados, mais j’ai eu de la chance. Kick-Ass s’est présenté, et quand j’ai su que j’avais le rôle, j’ai hurlé pendant trois jours ! Je mourais d’envie de faire un film aussi fantastique et de porter un costume de super-héroïne », raconte la jeune actrice.

    Une star pour Big Daddy

    Le réalisateur explique comment il a choisi Nicolas Cage pour le rôle de Big Daddy :

    « Je voulais une star dans ce rôle. J’aime beaucoup la formule consistant à prendre un acteur inconnu pour mieux faire exister le personnage. Mais Nicolas Cage/Big Daddy est le clinquant qu’il fallait pour que les gens remarquent le film. Je pensais qu’il lui apporterait une touche spéciale – ce qu’il a fait, bien sûr.

    Nicolas a tout de suite compris le personnage. Il a été capable d’y mettre de la démesure, de la folie, sans jamais perdre l’humanité et la tendresse qui le lie à sa fille, Hit girl. Il faut tout le talent de Nicolas pour camper un personnage aussi déjanté sans lui faire perdre l’émotion. Il est tout simplement magnifique ! »

    La vulgarité dans la bouche d’une fille de 10 ans

    Hit Girl entre dans le film en lâchant LE mot le plus vulgaire de la langue anglaise ("cunt" pour ne pas le citer), une réplique qui pourrait bien devenir mythique. Et elle a bien failli ne pas apparaître dans le film.

    Matthew Vaughn explique :

    « Le scénario n’utilisait pas ce mot. Il était dans la BD. Cela avait d’ailleurs provoqué bien des discussions chez les fans, et certains regrettaient à l’avance que le film n’ose sans doute pas utiliser cette réplique mémorable. Je me disais moi-même que ça allait trop loin, que je ne pouvais pas mettre cette réplique dans le film. Mais on a fait toutes ces prises, et ça ne fonctionnait pas. Aucun impact. J’étais avec la mère de Chloe, Teri, qui avait lu la BD et compris l’impact particulier de ce mot. Elle et Chloe étaient d’accord pour que l’on fasse une prise avec. Teri a rappelé à tout le monde que c’était Hit Girl qui prononçait ce mot, pas sa fille… Une limite que Chloe comprenait parfaitement. Elle a d’ailleurs dit qu’elle avait déjà entendu ce mot, mais que si jamais elle s’avisait de le dire en dehors de ce rôle, ses parents la boucleraient pour le restant de ses jours ! »

    Les scènes de combats

    Une des difficultés du film était de rendre "crédible" les exploits de personnages qui n’avaient aucun réel pouvoir contre des armadas d’ennemis. Pour cela, le réalisateur a eu recours à plusieurs techniques.

    Dans une scène où Hit Girl se retrouve face à des gros bras armés jusqu’aux dents, elle allume un stroboscope et réussit à tous les mettre en déroute. Le stroboscope permet à la fois de justifier ses exploits et permet au montage d’utiliser le ralenti sans que ça ne fasse gadget.

    A un autre moment du film, Big Daddy bat une bande d’hommes de main de D’Amico dans un entrepôt. Cette séquence n’a en fait était tournée qu’en une seule prise. « Quand j’ai dit à l’équipe que je voulais la faire en une prise, tout le monde a ouvert de grands yeux ! Je ne voulais pas d’une de ces scènes comme on en voit dans les films de Hong Kong où le héros affronte des centaines d’ennemis et où chaque méchant attend patiemment que le héros en ait fini avec le précédent pour l’attaquer à son tour ! Ça me rend fou ! Il a fallu que je modifie la chorégraphie du combat, sinon un des types aurait facilement explosé la tête de Big Daddy avec son shotgun… Il fallait que tout cela ait du sens. En tant que réalisateur, j’aime ce qui a du style, mais le style ne doit jamais prendre le pas sur le contenu. Le fond prime sur la forme ! Je me demande toujours comment je peux donner du style aux choses et faire en sorte qu’elles aient l’air cool, mais il me faut une raison derrière. »

    Les angoisses de Christopher Mintz-Plasse : la conduite avec levier de vitesse

    L’acteur incarne Chris d’Amico, un autre jeune "nerd" fan de comics, qui conduit une Ford mustang pour l’image de son personnage de super-héros: « Ça a l’air rigolo comme ça mais je n’en menais pas large. La voiture était un modèle à levier de vitesse, et je n’en avais jamais conduit de ma vie. J’ai dû apprendre sur un voiture à 200 000 dollars…Matthew m’avait dit : « Si tu bousilles la voiture, je te fais avaler le levier ! ». J’ai réussi à conduire et j’ai survécu ! ».

    Hommage et ultime film de super-héros

    « C’est une lettre d’amour adressée aux comics, explique Matthew Vaughn, faisant écho à Jane Goldman et Mark Millar. C’est un "comic book movie" postmoderne, un film de super-héros d’aujourd’hui. Je trouve que les films de super-héros s’essoufflent un peu. On ne peut plus faire de films avec des super-héros à l’emporte-pièce comme autrefois, le jeune public d’aujourd’hui cherche autre chose, et je pense qu’ils vont s’identifier à nos héros. »

    Les costumes

    Il y a de nombreux détails assez amusants sur les costumes des super-héros de Kick-Ass. Celui de Big Daddy, par exemple, même si il est fortement inspiré de Batman est en fait un mélange de plusieurs éléments. D’abord un casque très proche de celui de Phantom of the paradise de Brian De Palma, ensuite une tenue entièrement composée des tenues antiémeutes de la police française, simplement avec une couleur différente ! La tenue de Chris d’Amico, quant à elle, est en fait une tenue de plongée disponible sur internet.

    L'implication de l'auteur

    Mark Millar dont l'œuvre est adaptée dans Kick-Ass est également producteur exécutif du film. Et pour cause, il s'est extrêmement impliqué tout le long de la production du film, refusant que les choix de montage, par exemple, soient faits plus pour des questions économiques que pour la qualité du film en elle-même. Il a ainsi refusé de rendre le film moins violent ou moins vulgaire considérant que cela faisait partie de l'essence même de l'histoire.

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