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    C'est pas moi, c'est l'autre
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "C'est pas moi, c'est l'autre" et de son tournage !

    Le premier film français sous-titré francophone

    Présenté au Festival du Film du Caire en 2005 après avoir totalisé quelques 150 000 entrées au Canada, C'est pas moi !... se régale du télescopage truculent des divers parlers francophones - le québécois, le français, le haïtien créole et l'argot marseillais - au point de les afficher en sous-titres sur sa pellicule. C'est en cela le premier film français sous-titré francophone.

    Genèse du film

    C'est pas moi !... est né d'une rencontre, celle entre le réalisateur Alain Zaloum et le scénariste Luis Furtado sur le plateau de tournage de Joshua Then and Now, un film de Ted Kotcheff avec James Woods. Tous deux étaient alors assistants de production.

    Le cinéaste se souvient : "Il y a trois ans, Luis m'a dit qu'il souhaitait développer une comédie policière et qu'il se demandait si cette idée pouvait m'intéresser. Il m'a alors raconté la trame de C'est pas moi !... Je dois dire que l'idée m'a tout de suite plu. Quand par la suite il a écrit le scénario avec Fred de Fooko, nous avons su que nous partagions tous les trois une vision commune pour ce projet, avec une même sensibilité comique. Voilà comment notre association s'est développée au point de devenir un film."

    Trouver le ton comique

    Pour Alain Zaloum, la principale difficulté était de trouver le ton comique du film. "La première des six semaines de tournage était centrée sur les scènes les plus sérieuses, explique-t-il. Les scènes de vraie comédie n'intervenaient qu'en deuxième semaine. Alors, non seulement Roy Dupuis et Lucie Laurier devaient trouver le centre émotif de leurs personnages dès le premier jour, mais nous devions de plus faire très rapidement des choix quant au ton de la comédie dès la semaine suivante. Et le niveau de comédie désiré était d'autant plus difficile à déterminer qu'il fallait l'associer aux personnalités d'Anémone et de Michel Muller qui ne sont arrivés qu'à la fin de la troisième semaine !... Mais je crois que les choix que nous avons faits étaient les bons – les instincts de Roy et de Lucie étaient tout à fait justes et ils ont livré des performances merveilleuses ; les deux étaient vraiment drôles. Anémone et Michel Muller se sont ensuite parfaitement ajustés au ton comique que nous avions choisi avant leur arrivée."

    Une coproduction franco-québécoise

    D'un point de vue créatif, l'idée de coproduction génère plusieurs défis. "En m'engageant dans cette aventure, explique le réalisateur, je ne voulais surtout pas que le film dégage une image de coproduction. Je voulais que tous les éléments créatifs provenant d'Europe (scénario, dialogues, acteurs, musique, etc.) se mélangent parfaitement avec la comédie que nous faisions et que ça ne donne pas l'impression d'avoir été lancé artificiellement... C'est comme l'art culinaire, les ingrédients peuvent provenir de partout à travers le monde, mais ça doit avoir bon goût à la fin !... Le truc pour que ça fonctionne était de bien comprendre les différences entre la France et le Québec."

    Un tournage sous pression

    Les principales difficultés de tournage étaient liées au temps et à l'argent. Comme l'explique Alain Zaloum, "ce fut un projet très ambitieux à tourner en 30 jours, ce qui mit beaucoup de pression sur le plateau. Avec un plan de travail si serré, le réalisateur n'a pas le temps de changer d'idée ; les choix qu'il fait sur le plateau doivent être les bons. Et avec une comédie, c'est encore plus délicat, parce qu'il faut que ce soit drôle aussi... Vous ne pouvez pas dire : "C'est pas mal !" Non, il faut que ce soit juste. C'était ça, le défi, pour moi..."

    Le choix de Roy Dupuis

    Pour jouer les les rôles de Vincent et Claude, Alain Zaloum souhaitait un véritable acteur dramatique et pas seulement un clown. Son choix s'est alors porté sur Roy Dupuis, sacré Meilleur acteur aux Génie Awards 2005 - l'équivalent de nos César au Canada.

    "Il y a plein de nuances dans son rôle, et pas seulement au niveau de la comédie, explique le réalisateur. Les gens doivent être en mesure de sympathiser avec ce type un peu looser qui va devenir un héros après avoir usurpé l'identité d'un policier !... J'avais besoin d'un acteur capable de jouer tout et son contraire, car le deuxième rôle qu'il interprète, de son supposé sosie, est aux antipodes de ce qu'est le personnage : intense, sérieux, grave, machiste à outrance... mais dont la vie va être transformée par la confrontation à son contraire... de la même façon qu'elle le sera pour lui, mais en sens inverse !... Ce n'est pas du ressort de n'importe quel acteur."

    Le réalisateur Alain Zaloum

    Ayant reçu dès son plus jeune âge une caméra Super 8, Alain Zaloum est très vite attiré par le septième art. Il exerce ensuite divers métiers dans l'industrie cinématographique avant de diriger la chaîne de cinéma Odeon Theatre au Canada.

    Il entreprend ensuite des études à l'University of Southern California de Los Angeles d'où il sort en 1983 avec le diplôme de Bachelier des Arts. Sa carrière de cinéaste démarre en 1988, avec la réalisation de With Friends Like These, puis un an plus tard de Sins of Seduction. C'est pas moi !... est sa première comédie.

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