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    La Vie de Jésus
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     Kurosawa
    Kurosawa

    520 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juin 2017
    Premier film d'un cinéaste aujourd'hui incontournable, "La Vie de Jésus" impressionne, bouleverse, montre toute l'étendue du talent de Bruno Dumont. La puissance de ce long-métrage réside dans sa croyance en le cinéma, dans le montage, la composition du plan, le rythme. Il faut sans aucun doute s'accrocher à la sécheresse de la mise en scène, en accord avec l'épure narrative, mais à partir du moment où l'on accepte l’implacable rigueur d'un tempo propre à Dumont, on peut alors se projeter pleinement dans sa vision des personnages, dans sa façon de les accompagner sans les juger. Combien de cinéastes mettent en scène des personnages aussi troubles, capables de douceur et d'empathie comme d'une bêtise et d'une violence intolérables ? En bref, Dumont fait partie de ces rares metteurs en scène qui comprennent qu'aimer un personnage, ce n'est pas l'idéaliser et le rendre artificiel mais c'est, au contraire, le rendre complexe, voire contradictoire, faire qu'il soit véritablement humain. Incontestablement le film est parfois ardu et ses personnages difficilement compréhensibles, mais la volonté tenace de la part de Dumont de ne pas prendre le spectateur par la main et de lui laisser un espace critique considérable récompense la confrontation malaisante face à la dureté des images, parfois très crues, notamment en ce qui concerne les scènes de sexe ou celles qui dévoilent le corps dans sa plus stricte intimité. Réaliste dans sa peinture sociale et dans son tableau des personnages, "La Vie de Jésus" est un grand film qui s'élève à des hauteurs vertigineuses, comme lors d'un dernier plan d'une beauté renversante où l'homme trouve en la nature une issue à l'impasse réservée par son environnement infernal.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 823 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 août 2010
    La vie de Jésus est un film troublant, sincère, lent, beau, ses personnages sont parfois à la limite de l'autisme tant ils ne comprennent pas ce monde et les gens qui les entourent. Mais la beauté vient de là, de voir leur gueule de jeunes du Nord, (pas très intelligent, racistes, accro à leur mobylette), sourire, s'aimer, se haïr, se passionner…
    Leur vie n'est pas qu'un lot flot de souffrance, mais dans leur ennui et dans leur bêtise et surtout leur non connaissance des règles, dans ce pays qui semble anarchique, sans autorité aucune, pensant s'amuser, ils créent leur propre souffrance et Dumont filme ça magnifiquement bien.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 mai 2013
    Ces jeunes du Nord aiment la mobylette. Ils font des tours, à fond, dans la ville, dans la campagne, toujours plus vites, et pourtant ils n'avancent pas. Dès qu'ils touchent terre, ils se font chier (cf la scène où ils sont assis et doivent attendre, et subitement le héros s'en va, excédé par l'ennui).
    Comme souvent chez Dumont le cadre est laid, les personnages le sont, le phrasé, tout est laid, même si le mot laid a une connotation assez péjorative que lui-même ne reconnaîtrait sûrement pas ; c'est surtout réaliste, Dumont est assez fin pour nous montrer que non ce n'est pas un simple constat amère et critique de la vie dans une petite ville du Nord, et même si à quelques moments on peut légitimement s'en douter la tournure que prend le film montre exactement que ce n'est pas le cas.
    Car Dumont n'est pas si intransigeant que ça envers ses personnages ; pourquoi le film s'appellerait-il La Vie de Jésus sinon ? Oui, dans cette sorte de malheur ambiant que l'on voit tous peut subsister des instants de bonheur, eux qui vont sur la plage, et font rouler la voiture à la limite des vagues, eux qui prennent leur moto et vont à fond...

    A côté de ça oui, il y a de la tristesse. Cet amour brutal, désir instinctif, presque animal, que revendique tant le héros - qui s'oppose totalement à la naïveté de Kader - et filmé de manière tout aussi brutale par Dumont. La tristesse de tous les jours, le pote qui meurt du sida, et le deuil du frère - à ce titre la scène où il se "confie" et dit ne pas vouloir avoir de copine pour faire le deuil, suivi d'un "j'me sens mal", avec la gueule qu'il tire, c'est à chialer, ce genre de scène on pense l'avoir vu mille fois, réaction de désespoir après la perte d'un être cher, mais ici c'est bouleversant, c'est bien la première fois que ça m'atteint autant, c'est d'une émotion...
    La violence guette, il suffit d'un rien pour faire le faux pas, essayer par tout autre moyen de combler l'ennui, rechercher autre chose, et on bascule ; les ennuis arrivent, le héros est allongé dans l'herbe, dans le fossé, dans une posture quasi-biblique, il paraît repenti.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    364 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2016
    Film naturaliste, Dumont filme les vrais gens dans un vrai cadre, sans d’artifices, une tentative simple et sereine de capter les instants d’une petite commune du Nord de la France, ses réunions dans les bistrots, sa fanfare, ses loisirs très spéciaux (les pinconneux), les virées en mobylette de sa jeunesse, montrer ses visages atypiques … Au milieu il y a un couple, Freddy et Marie, Dumont réussi à nous intéresser à eux sans placer de véritables enjeux, même si il est bien question ici d’assister à l’échec social du type, ses mauvaises fréquentations qui vont délaisser petit à petit l’amour pour l’animosité qu’il a contre sa propre culpabilité. L’évocation raciale est intéressante également, entre la xénophobie ordinaire du milieu dans lequel vivent ces gens et la ronde amoureuse du jeune arabe pour cette fraiche fleur qu’il convoite et qui soulève des ambiguïtés évidentes ("tu n’as pas d’espoir à avoir avec moi" - "c’est dans ta tête pas dans tes yeux"), puis ce final qui sonnera comme l’acheminement de tous ces petits troubles qui paralysent l’esprit de Freddy, une sorte de laisser aller, une impasse.
    Bref un très beau film.
    soulman
    soulman

    69 abonnés 1 154 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 août 2014
    Une sacrée claque ! Un bienvenue chez les Ch'tis un peu plus réaliste que chez Boon...
    Un premier film remarquable par sa mise en scène tout d'abord. Dumont filme l'ennui sans ennuyer, montre le sexe sans voyeurisme, se rapprochant du naturalisme cher à Pialat et à Grandperret. C'est du brut de décoffrage, où un pauvre type est un pauvre type.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    586 abonnés 2 758 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 décembre 2018
    La Vie de Jésus parce qu’on apprend la souffrance, parce qu’on est soumis à la Tentation du Mal au risque d’y plonger tout entier. Notre héros chute de sa mobylette pour se retrouver projeter dans l’herbe, ainsi rabouché à sa nature première et fondamentale : la nature duelle de l’homme. Si le film s’inscrit dans des décors épurés et simples, c’est pour y puiser une force primale ou primaire de sorte à faire éclater au grand jour le déchirement intérieur. Car ici chacun est caduque, déchiré, plié sur soi. Les corps jouissent, luttent, se heurtent, sont meurtris par la vie où rien n’est tabou car tout est dans la nature. Le choix d’un format cinémascope permet d’ailleurs de saisir l’explosion : le cadre ne se contente pas de capter les gestes de ses personnages, il est saturé, débordé de nature ou d’une culture vidée et enveloppante. Bruno Dumont saisit la puissance d’une altération entre les êtres et au sein de ses mêmes êtres. Une merveille.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 452 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 avril 2021
    Dans La vie de Jésus Bruno Dumont nous dresse le portrait de Freddy un jeune épileptique de vingt ans avec son existence sans vie. Ce film réussit à bercer le spectateur dans le même ennui anémique et insipide que Freddy le protagoniste central trouve lui-même et a son existence. En s'appuyant sur un paysage monotone pour produire le seul reflet de l'être du personnage il est aussi unidimensionnel que les personnages eux-mêmes. Nous voyons d'innombrables plans apparemment sans fin de Freddy se frayant un chemin à travers et dans la campagne sur son scooter. Nous le voyons défiler dans la campagne avec une fanfare de l'armée. Nous voyons Freddy répéter des enregistrements de chants d'oiseaux à sa perruche puis barrer le nombre d'appels lors d'un concours. Nous voyons la télévision dans le café local désert comme seule forme de distraction. On nous montre une représentation graphique de Freddy faisant l'amour en plein champ avec sa petite amie. Freddy est dépeint comme un simple animal qui s'attaquera plus tard à un arabe qui tente de poursuivre l'affection de sa petite amie. En fin de compte ce film n'a pas d'impact car il ne réussit qu'à faire une seule chose nous démontrer que l'homme ne peut être qu'une bête...
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 154 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 mai 2016
    Oser regarder les choses crument, j’adore comme démarche. Mais là, à mon sens, la démarche est biaisée. On ne regarde pas les choses crument, on regarde juste des choses crues. Ce qui est pour moi totalement différent. Alors OK, il y a une atmosphère, on ne peut pas lui retirer ça à ce film. Mais au final, je ne vois pas ce que ce film fait de plus que de simplement nous exposer une bande de beaufs qui vivent comme des beaufs avec leur misère intellectuelle et sociale de beaufs. Qu’est-ce qu’on se dit en voyant ça ? Bah simplement : « Pouah ! Les beaufs ! La vache c’est rude ! Et dire que ça doit exister vraiment… » Et là pour le coup, je trouve que la démarche en devient malsaine. Pour moi on est en plein dans une sorte de voyeurisme racoleur. C’est juste de l’exposition de misère face à laquelle les petits bourgeois ou les gentilles classes moyennes se diront qu’ils sont bien chanceux d’être là où ils sont, ne manquant pas, pour se rassurer, de faire preuve de condescendance à l’égard des sujets filmés. En fait, cette « Vie de Jésus » c'est presque un film des Dardenne avant l’heure, et chez moi, je peux vous l'assurer, ce n'est pas un compliment…
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 8 avril 2015
    Voyeurisme racoleur teinté de simili-porn. J'avais hésité à voir ce film justement pour ces raisons. Mais quel intéret de représenter au cinéma la misère sociale et intellectulle dans sa glauque beaufitude ? Même pas une pub pour l'ANPE !
    Bailleul, dans le Nord - tout un programme - sans le charme de la campagne et de ses habitants. Le pauvre acteur David Douche, après avoir été encensé (prix d'interprétation masculine à Taormina en 1997) ets devenu looser SDF vivant sous les ponts. Il en est advenu de même - trappe de l'oubli - pour tous les "célèbres" acteurs du film "Entre les murs" , auréolé lui, d'une palme d'Or !
    Ah, quand les bobos jouent les anthropologues !!!
    bsalvert
    bsalvert

    326 abonnés 3 471 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 juillet 2011
    Cette manière de tenir la caméra autour de pas grand choses durant des heures....à éviter.
    Kloden
    Kloden

    114 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 septembre 2016
    Indéniablement, La vie de Jésus prend plus d'ampleur quand on le sait inspiré par des faits réels qui ont marqué Bruno Dumont, qui tourne ici son premier film dans sa ville natale, donnant une béquille de plus à La vie de Jésus pour se redresser comme un monolithe témoin d'une vérité triste, sociale et temporelle, mais que le réalisateur arrivait pourtant à figer comme si elle venait de la nuit des temps et annonçait leur fin à venir, en laissant deviner par transparence l'au-delà d'un bocage grisâtre où on lit comme dans une réincarnation maladroite du froid solennel de l'espace. Parce qu'il faut bien le dire, ce traitement naturaliste dans sa matière brute devient incroyablement transcendant dans le macrocosme qu'il reconstitue. On reconnait bien une certaine réalité sociale, que Dumont dessine sur une corde en nous défiant tout du long d'y voir une caricature, mais tout dans le vide des décors, la redondance de l'action, l'absence de profondeur des perspectives, les limites de ses personnages, esquisse beaucoup plus : la froideur d'une vie dont le mouvement semble interrompu et dont les puissances célestes paraissent se désintéresser. "Quand le ciel bas et lourd, pèse comme un couvercle [...]" pourrait nous dire Baudelaire. Sauf que Freddy, jeune chômeur à demi-autiste prisonnier d'une vie sans substance et sans perspective (tiens tiens), ne connait sans doute pas grand chose à Baudelaire. Le traitement hautement contemplatif, qui porte sans aucun doute la griffe d'une sensibilité artistique, le regarde pris de façon absurde dans une mélancolie violente qu'il ne sait pas nommer, et qu'il ne sait sans doute pas ressentir. Jamais lourdement social, puisque le postulat de départ suffit, lui qui en plein hiver dénude Bailleul et ses habitants de tout déguisement et rend leur vérité cruellement évidente pour leur refuser d'emblée le bénéfice du doute ou une possibilité rédemptrice, La vie de Jésus n'est pas pour autant aussi inerte que ses personnages. Par ses quelques scènes de tendresse, il rappelle que même ses personnages les moins beaux connaissent aussi l'amour, et pas un amour dégradé. Accordant à Freddy et ses potes des facettes qui dévoilent immédiatement et avec évidence une affection et des sentiments profonds, Bruno Dumont fait du drame de son premier film une complainte à peine audible, qui dévoile un amour toujours aussi pur et immarcescible pris dans les filets d'une dégénération maladive de l'être, quand la boue se mêle au ciel et le temps au néant. Un premier film séminal de toute une oeuvre et déjà très marquant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 août 2017
    Le scénario doit pouvoir se glisser sous une porte, fait de scènes où il n'est pas utile d'en dire beaucoup pour aller au fond des choses. Freddy, personnage central de l'histoire est un dur à cuire, il se promène torse nu, tombe de sa mobylette sans avoir mal et possède, au sens littéral du terme, une fille qui se donne à lui sans compter. Le personnage est un taiseux aux épaules rentrées, lointain descendant de John Garfield, incarné par un non-acteur aussi puissant que le fut Pierre Blaise dans Lacombe Lucien, avec une expression Bronsonnienne dans le regard. La vie de Jésus, c'est la sienne, entouré de ses copains qui le suivent comme des apôtres lors de virées sans but, sinon celui d'exister au sein de leur territoire qu'ils délimitent tout au long du film juchés sur leurs mobylettes, comme les seigneurs du moyen âge parcourraient leur terre sur leur monture. Le film évite tous les écueils de la chronique sociale plombée par le chômage et la délinquance, tant le sujet se situe bien au delà. Les personnages ignorent autant la misère que la richesse, ils sont étrangers à toute forme d'ambition sociale et même à l'existence d'un ailleurs. Dumont, à travers sa chronique du territoire, laisse émerger tout ce qu'il y a de mythologique chez ces gens d'ici, produits de leur culture et de leur mode de vie, singuliers dans une physionomie qui, à elle-seule, pulvérise tous les formatages physiques du cinéma mondialisé. Car le film est aussi, et peut-être avant tout, un manifeste pour l'existence des particularités. Elles sont culturelles, sociales, physiques, architecturales, climatiques mais aussi langagières. On ne comprend pas certaines expressions si on est étranger au lexique des gens du Nord, et Dumont, bien entendu, n'appose aucun sous-titre. Dumont est aussi un des rares cinéastes d'aujourd'hui à s'intéresser aux lieux, qu'il filme merveilleusement, certains plans éloignés des personnages sur une colline ayant des accents fordiens. Un cinéaste qui aime ses extérieurs autant que ses personnages, tout naturellement parce que les êtres et les éléments ne font qu'un, ce qui leur donne une dimension biblique et les ancre dans le réel. Dumont nous montre leur racine, et de là leur "Humanité" selon le titre d'un autre de ses plus beaux films. La vie de Jésus est aussi un film de résistance à la norme culturelle internationale, ce qui le rend particulièrement précieux.
    Biloba63
    Biloba63

    47 abonnés 847 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 février 2014
    L'alternative populaire et réaliste du fameux "Bienvenu chez les ch'tis". Bien des années avant donc, Dumont nous projette dans le Nord, dans un bon trou paumé, et en plein mois de Novembre s'il vous plait. Ca vous plante le décor pas vrai? Ajoutez à cela une belle bande de potes complètement paumée jusqu'à le voir sur leurs tronches et dans leurs accoutrements, et on a le tableau final.
    Ce film, c'est un tempo lent, un scénario qui n'en est pas un et qui nous projette dans une sorte de docu sur la vie de jeunes d'une bourgade nordique des années 90, où règne l'ennui, le chômage, le néant. Ce qui est saisissant finalement, c'est ce réalisme, cette froideur, cet aspect glaucque et vraiment dérangeant, qu'on soit dans le quotidien ou dans l'intimité.
    C'est ce personnage de Freddy, qui ne sait pas trop où il va, qu'on arrive pas vraiment à cerner, tantôt touchant, tantôt attachant, tantôt désespérant, tantôt emprunt d'une belle connerie humaine.
    C'est du cinéma humain, de la réalité à part entière, dans chaque scène, dans chaque dialogue. Une plongée dans cette "France d'en bas" (et de bien en bas). Et c'est que qui fait accrocher. On aimera ou on aimera pas. C'est de la simplicité à l'Etat brute. Mais quoi de mieux que la simplicité pour impliquer le spectateur dans un projet de réalité? On pourra parler de clichés, on peut répondre que oui, un peu... Mais ce film transpire la misère sociale et une réalité certaine, qui lui confère une vraie belle dimension.
    Et quand on pense que cela a été réalisé avec des acteurs non-professionnel, ça en impose que plus le respect.
    QBN
    QBN

    23 abonnés 147 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 février 2022
    Acteurs principaux à chier, acteurs secondaires encore plus pourri et ambiance générale nauséabonde.
    Et surtout: jeunesse dépeinte qui m'indiffére, me désespère et mêmei me rebute.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    929 abonnés 4 846 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 mai 2016
    Il ne fait rien.. Ah si... Du vélomoteur...... Et il embrasse sa fiancée.....Sinon.... Le film est vide. Je vais à Lille, à Bailleul ou à Dunkerque.... Le choix est cornélien. Dumont montre bien l'ennui de la province du Nord, c'est fou comme c'est bien rendu car rien qu'en le regardant on s'ennuie aussi..... Et la violence aussi part de rien, on naît de ce vide qui se remplit de cette férocité. Dur
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