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    La Fête du feu
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    3,7
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    36 critiques spectateurs

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    tixou0
    tixou0

    630 abonnés 1 969 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 février 2014
    Non, ce n'est pas un film "arty" en noir et blanc, c'est une fiction tournée dans le pays des mollahs, un pays où toutes les femmes sont en tchador sombre (recouvrant le foulard islamique !), depuis le passage à l'ère néo-médiévale pour elles, en 1979.
    Non, ce n'est pas un film de guerre, et pourtant on entend en permanence des crépitements : pétards en fait (et quelques tirs de carabine - en l'air, ou sur les oiseaux !), en attendant les feux d'artifice et de Bengale du soir, et les brasiers improvisés dans tous les coins de la capitale. C'est "La Fête du feu", le dernier mercredi de l'année selon le calendrier iranien - la veille du Jour de l'An local - que l'on célèbre dans les rues. Une tradition zoroastrienne, d'avant la barbarie chiite.
    Troisième en date de ces psychodrames dont Asghar Fahradi s'est fait une spécialité, à décor unique (la ville de Téhéran ici) et temps mesuré (un jour, une nuit). La jeune et pauvre Rouhi, qui va se marier (avec l'homme qu'elle aime et a su imposer à son père - chose rare dans un pays où la règle reste le mariage arrangé !), est envoyée pour finir le grand ménage de rigueur avant le nouvel an chez un couple aisé, Morteza, un publicitaire, et sa femme Mojdeh. Une sonnette qui ne marche pas, une jolie voisine de palier divorcée (qui n'a pas la garde de sa fille) et coiffeuse à domicile, au parfum entêtant, et la jalousie maladive de Mojdeh, vont créer, et attiser, une (bruyante) confusion des sentiments, dont Rouhi va d'abord être le témoin sidéré, puis le deus ex machina, selon une dramaturgie à double détente.
    Ces "Scènes de la vie conjugale" sont banales somme toute, avec, comme partout, portes qui claquent, cris (et même coups), enfants otages des parents qui se déchirent (ici, Ali-Amir, 7 ans), proches mis à contribution et sommés de prendre parti. Leur principal attrait est le "back ground" ethnographique dans lequel elles s'inscrivent, soulignant plus cruellement encore leur universalité.
    Taraneh Allidousti (qui a le rôle principal dans "Les Enfants de Belle Ville" - pour moi le meilleur film de Fahradi) est excellente en Rouhi, âme simple découvrant en accéléré les noirceurs du monde, et les roueries qui font le "lien social". Le meilleur atout du film.
    Yves G.
    Yves G.

    1 278 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juin 2013
    Tourné en 2006, "La fête du feu" est le troisième film du réalisateur iranien Ashgar Farhadi, dont l'aura ne cesse de grandir depuis "A propos d'Elly, "Une séparation" et "Le passé". L'action se déroule à Téhéran durant cette journée où, selon une tradition pré-islamique combattue sans succès par les mollahs, on tire des pétards et des feux d'artifice.
    Comme dans une pièce de théâtre dont il emprunte les codes, le film se déroule en l'espace d'une journée dans un appartement bourgeois où les protagonistes ne cessent d'entrer et de sortir. Rouhi, une jeune femme d'origine modeste, fraîchement fiancée, est chargée par une agence d’intérim d'y assurer quelques heures de ménage. La famille qu'elle découvre est au bord de l'éclatement : la femme suspecte son mari de la tromper avec une voisine. Tout laisse à penser qu'elle est paranoïaque et Rouhi accepte de mentir pour défendre le mari et protéger leur enfant. Mais ...
    On découvre en filigranes les grands thèmes de l’œuvre de Farhadi : le couple peut-il durer en dépit des accommodements que la vie à deux exige ? la vérité existe-t-elle au-delà d'une variété de points de vue subjectifs ?
    En 2007, on saluait l'émergence d'un auteur iranien subtilement contestataire. Mais le cinéma de Farhadi ne se réduit pas à un portrait subversif de femmes dévoilées. Sa portée est universelle et c'est pour cela qu'il nous touche.
    Plume231
    Plume231

    3 472 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juin 2013
    Des trois films que j'ai vu pour l'instant du réalisateur Asghar Farhadi, celui-ci m'apparaît être le plus réussi. Ici il nous pousse constamment à changer d'opinion sur les différents personnages en nous les faisant voir à travers le regard d'une protagoniste à laquelle on peut facilement s'identifier ; on a juste parfois un temps d'avance pour une révélation par rapport à elle. Et de plus, ça fait plaisir de voir que la leçon de Chaplin, de Lubitsch et de Wilder à savoir faire parler les objets pour apprendre malgré soi des choses a été retenue et réutilisée. Subtil et non dénué de force.
    floramon
    floramon

    63 abonnés 1 357 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 décembre 2013
    sur tous les films de ce réalisateur , je crois que la fête du feu est celui que j'ai le moins aimé et accroché , pour moi l'histoire est beaucoup trop banal pour en faire un film intéressant , en plus de cela je trouve le film un peu brouillon et qui part un peu dans tous les sens.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    590 abonnés 2 705 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 février 2014
    Le long métrage que j'ai le moins aimé des films que j'ai vu de ce réalisateur de talent. Le scénario trop brouillon et le manque d'attachement que j'ai eu vis a vis des personnages ne m'ont fait que relativement apprécier ce film.
    DarioFulci
    DarioFulci

    83 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 octobre 2011
    "La fête du feu" n'a pas la puissance scénaristique et narrative d'"A propos d'Elly", et surtout d'"Une séparation". Ce dernier partage une thématique proche avec "La fête du feu": embauchée pour s'occuper de l'appartement d'un couple, la jeune fille est plongée au cœur de la crise conjugale qui les secoue. Une sorte de brouillon d'"Une séparation", mais un brouillon solide et déjà sûr de lui. Une fois encore le réalisateur n'hésite pas à manipuler le spectateur pour l'emmener sur de fausses pistes et révéler la vérité à la fin. Mais au-delà de cela, c'est la place de la femme qui est encore mise en valeur sous de nombreux aspects.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 mars 2012
    Asghar Farhadi lève une nouvelle fois le voile sur la société iranienne. On en revient à nouveau à la question épineuse de l'adultère. Mais au-delà de ça, ce qui est toujours aussi remarquable chez lui, c'est l'aisance avec laquelle il parvient à berner le spectateur. Ce qui n'est qu'un simple drame à nos yeux occidentaux, là-bas ça devient une véritable enquête, soulevant tout un tas de question et aux enjeux pouvant se révéler fatale... Un thriller dramatique poignant, une vitrine douce-amer sur l'Iran, qui nous présente une histoire simple mais pourtant tellement subtile. Troisième film que je vois de Farhadi et on peut facilement dire qu'il a un univers qui lui est propre, avec une façon de se jouer du spectateur en le trimballant constamment sur la voie de l'incertitude. Et ça toujours en parlant de chose sérieuse et révélatrice d'une société. Divertissent et intelligent. Pas déçu, Farhadi joue clairement dans la cour des Grands !
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    217 abonnés 2 856 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 janvier 2016
    Film moyen ! Bien en dessous d'Une Séparation ! On se prend vite à l'intrigue mais malheureusement cela s'essouffle trop vite ! Les personnages ne sont pas attachants et même si l'on est quelque peu intrigué, le suspense est quand même léger il faut l'avouer. Un petit rebondissement en milieu de film redonne un second souffle mais la fin du film est carrément chiante et on ressort mitigé et un peu déçu. Les marivaudages iraniens ne cassent pas des briques !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 juillet 2012
    "La fête du feu" a été produit avant "À propos d'Elly" et "Une séparation". Ces deux chefs d'oeuvre nous ont rendus très exigeants. "La fête du feu" est un cran en dessous. À la base, il y a un problème de couple très banal, mais traité de manière très appuyée avec beaucoup de lourdeur. La première partie du film s'avère assez pénible pour le spectateur. Néanmoins, l'ensemble ne manque pas de qualités. Les acteurs sont à la fois attachants et excellents, merveilleusement dirigés. Le film est bien construit, on démêle le vrai du faux petit à petit, en même temps que l'héroïne du film. En plus, on a le plaisir de découvrir une fête iranienne qui s'inscrit dans la continuité d'un long passé historique, et très peu connue des occidentaux. Ma note 4 étoiles me paraît un peu indulgente, mais ce film a une autre qualité : il nous permet de suivre le cheminement d'un très grand réalisateur.
    Myene
    Myene

    17 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juillet 2012
    Peut etre parceque j'avais dabord vu" Une séparation" ce film interessant m'a paru moins fort que le précédent on y reconnait la maitrise du cinéaste, mais des éléments communs aux 2oeuvres font que la "fete du feu" prend les caractéristiques d'une étude ultime avant le tableau: Un conseil si vous pouvez, voyez les films par ordre chronologique.
    Hotinhere
    Hotinhere

    417 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 octobre 2023
    Autopsie captivante et tendue d’un couple en crise sous les yeux médusés de l’aide ménagère, dans le Téhéran des Mollahs. 3,75
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    93 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 mars 2015
    Un couple en crise, un soupçon d’adultère avec la voisine coiffeuse et une bonne au milieu de ces joutes verbales qui va se mêler de leurs histoires. Tout se passe dans un immeuble pendant la fête du feu en Iran qui reste le seul évènement contestataire envers les gouvernements et l’autorité en général alors il ne faut pas être surpris de voir des flammes partout et d’entendre des pétards et des coups de feu pendant tout le film. Pas grand-chose à dire de plus sur l’histoire sinon on est bien dans un film d’Asghar Farhadi. La mise en scène, la direction d’acteur et les dialogues ne trompent pas. C’est réalisé avec minutie et talent mais je n’ai pas ressenti la portée émotionnelle qu’on peut ressentir dans ses autres œuvres…
    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    54 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2011
    Un joli film, dont le talon d'Achille est un final un peu long, malgré la très belle scène de traversée de Téhéran en voiture sous les pétards du Nouvel An iranien. Il faut un temps d'adaptation pour se faire au rythme rapide des dialogues, mais le film le mérite largement. Une jeune fille arrive comme aide ménagère dans l'appartement d'un couple en crise. Le mari est-il aussi fidèle qu'il le jure ? Sa femme, dévorée par les soupçons, a-t-elle tout imaginé ? A quel jeu joue la voisine de palier, tenancière d'un salon de coiffure semi-clandestin ? En homme de théâtre expérimenté, Asghar Farhadi s'appuie sur une foule de détails pour relancer son intrigue, tenir le spectateur dans l'incertitude et le balloter entre les sentiments des personnages. A l'image du cadre principal de l'action, cet appartement totalement bordélique au début qui s'ordonnance petit à petit, nous plongeons de plus en plus dans les méandres de ces relations complexes, nous débusquons les mensonges et les souffrances des uns et des autres. On est loin des stéréotypes habituels sur l'Iran et la vie des Iraniens. Ici, les couples se déchirent, se réconcilient, les femmes engueulent leur mari et vice-versa, la vie est compliquée... comme partout ailleurs. Mercià M. Farhadi est à ses excellents comédiens pour ces belles tranches de vie.
    Backpacker
    Backpacker

    53 abonnés 780 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 février 2014
    Que d'éloges totalement injustifiés pour ce film, malgré son interprétation sans faille. Mais ces marivaudages perses fatiguent rapidement et paraissent bien vieillots par moments. Quand on pense que ce film a été tourné en 2007, de quoi en rester pantois... Et pourquoi la première phrase du film se nomme-t-elle "Au nom de Dieu"?! N'existe-t-il donc aucun(e) cinéaste musulman(e) capable de réaliser un film sans faire du prosélytisme pour sa religion? C'est dingue quand même!
    Acidus
    Acidus

    617 abonnés 3 647 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 avril 2014
    On a vu mieux de la part d'Asghar Farhadi que ce "La Fête du feu" relativement classique et sans grosses surprises. Ce long métrage a au moins le mérite de préparer le terrain pour son trés bon "Une séparation" qui en reprend certaines thématiques. Si le cinéaste iranien s'en sort honorablement avec ce drame de bonne facture, "La Fête du feu" manque un brin de piquant, d'émotions et de tensions pour en faire une oeuvre inoubliable.
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