Avis sur Popeye

La cèlèbre bande dessinèe de E. C. Segar avec le regrettè Robin Williams (à ses dèbuts) et Shelley Duvall (une Olive plus vraie que nature), sous la houlette du grand Robert Altman! De quoi surprendre à première vue! Et pourtant on s'y fait, d'autant plus que le cinèaste de "M*A*S*H" et "Nashville" dèpeint un tableau chaleureux de l'Amèrique de la dèpression, peuplè de personnages (et de bateaux) à l'allure ètrange! Hamburgers, ketchup à outrance...et pas beaucoup d'èpinards en boîte de conserve! En fait Popeye ne les aime pas et puise sa force autrement pour cogner (cf. le combat de boxe). Sorti en 1980 aux USA, ce film familial renoue avec la tradition de la comèdie musicale et des classiques haut en couleur de Disney! Une pause rècrèative dans l'oeuvre très riche de Altman avec quelques gags bien sentis (la pipe qui sert de tèlèscope). On notera une V.F amusante avec les voix de Jacques Balutin, Monique Thierry et Maurice Risch...

Un film que je souhaitais voir depuis longtemps. J'en avais entendu parler. Mais je n'ai pu le voir qu'à ma dix-huitième année. Certains m'ont dit qu'il n'était pas terrible. D'autres m'ont dit qu'il était rigolo. Je sais que le film n'a pas eu un très gros succès, même s'il n'a pas fait perdre d'argent. J'avais vu quelques extraits, e tje me suis dis que ça avait l'air de très bien respecter l'univers de Popeye...et j'avais raison.
Dans l'ensemble, j'ai adoré le film. spoiler: Je tiens à dire que si j'avais mis cinq étoiles, c'était aussi pour rendre hommage à Robin Williams ( décédé il y a quelques mois) et je l'avais dis au début, donc je suis un déçue que ma première critique soit censurée.


Déjà, voyons les points positifs. Pour moi, l'énorme point positif de ce film est Robin Williams, juste parfait dans son rôle de Popeye, qui n'est d'après moi, pas un personnage facile à incarner, avec son baragouin !!!!! J'ai parfaitement retrouvé le héros qui a bercé mon enfance!!!!Shalley Duvall est aussi parfaite dans le rôle d'Olive Oyl, que ce soit au niveau du caractère, mais aussi de la gestuelle!!! Si le film avaient remporté le succès qu'ils avaient espérés, ils auraient largement mérité un oscar!!!!
L'ambiance de la bd et des dessins sont bien respectés!!! Il y a même des clins d'oeils...
Le scénario est sympa, même s'il a quelques défauts, mais j'y reviendrai plus tard. On y découvre les débuts de Popeye. On apprend comment il s'est fiancé avec Olive. Le film combine même un peu certains albums. Mimosa est trop chou!!!!
Il y a des moments amusants ( ex: le match de boxe).

Il est vrai que le film a tout de même quelques point noirs. Surtout au niveau de certaines chansons. J'ai souvent entendu dire que les chansons étaient risibles...et je suis d'accord!!!! C'est vrai!!! Mais...pas ridicules!!! Du moins, pas quand Popeye chante!!!! Popeye baragouine. Il n'a pas un langage correct( ce qui est normal, puisqu'il a été abandonné durant sont enfance) ce qui donne un côté marrant aux chansons qu'il chante. En revanche, je trouve qu'ils auraient du faire de plus belles chansons quand ce n'est pas Popeye qui chante. Ils ont voulu que les paroles restent dans l'esprit de Popeye. Mais bon, entendre des chansons dont les paroles sont d'un niveau primaire devient un peu barbant au bout d'un moment ( ex: le " tu l'as dit bouffi n'est pas très agréable à entendre dans la chanson des cuisiniers, ce qui est un peu dommage, car le reste de la chanson est pas. " J'aurais du pot" fait un peu bizarre à entendre dans " Il n'a que moi". Les chanson ne sont pas mauvaises de chez mauvaises. J'adore la première !!!! Mais certaines paroles auraient du être un peu plus harmonieuses et recherchées quand ce n'est pas Popeye qui chantent)!!! En plus, je pense que s'ils avaient fait des chansons avec des paroles un peu plus jolies, il y aurait eu un contraste amusant entre celles-là, et celles que Popeye chante!!!
Comme je l'ai dit, le scénario est pas mal. L'histoire, bien que pas d'une très grande originalité, est tout à fait dans l'esprit de Popeye, mais je trouve que la deuxième partie est un peu courte. Il manque une fin, c'est dommage. J'aurais aimé voir le méchant se faire enfermer, et une vraie réconciliation entre Popeye et son popa!!!!

Il y également un autre point, que je ne classerais ni dans les points négatifs, ni dans les points positifs: les épinards. A ceux qui n'ont pas encore vu le film, si vous voulez le voir, je vous le dis tout de suite: Popeye ne mange ses épinards qu'à la fin!!!! Mais, finalement je ne peux pas dire que je suis déçue sur ce point!! Il faut voir qu'à la base, Popeye n'est pas fort grâce aux épinards. Il est devenu très fort grâce à une poule magique. Les épinards ont apparues par la suite. Et bon, je vais spoiler la suite, parce que je ne voudrais pas révéler la fin à ceux qui n'ont pas vu le film. Je dis tout de même que je trouve qu'il y a une idée intéressante sur les épinards.
spoiler: Popeye au début se comporte comme un enfant quand il ne veut pas manger ses épinards, ce qui fait râler Poopdeck papy. Quand il était petit, il ne voulait pas en manger. Je trouve cette idée intéressante, parce que ça peut permettre aux enfants de s'identifier à Popeye. Il n'aime pas les épinards. Mais à la fin du film, son père lui jette une boîte d'épinards pour qu'ils puisse la manger. Popeye devient donc encore plus fort, et se met finalement à aimer les épinards. On suppose que plus tard, il les aimera encore plus!!! Notre héros reconnaît à la fin du film que c'est grâce aux épinards qu'il a vaincu son ennemi. Déjà, avec les dessins animés, on peut dire aux enfants "Mange tes épinards, si veux devenir fort comme Popeye". Là, on peut dire aux enfants quand ils regardent le film " Tu voix que ce n'est pas sorcier de manger des épinards!!!!!. Popeye ne voulait pas au départ, et maintenant qu'il en a mangé, il est encore plus fort qu'avant. Mange tes épinards, et tu seras très fort!!!!!!". Après, je regrette juste un peu que la bataille finale où il manqe ses épinards soit un peu courte. Même si j'ai beaucoup apprécié l'idée, j'aurais aimé que la baston soit plus amusante à la fin, quand Popeye bat son ennemi grâce aux épinards ( ex; j'aurais aimé le voir envoyer Brutus dans les airs) ...

Bref, j'ai aimé, voire adoré ce film par moments!!!! Il n'est pas parfait!!! Il y a des défauts notables, mais le trouve un peu trop critiqué...

Un film magnifique qui ne mérite pas le peu succès qu'il a eu. En terme de comédie musicale je pense qu'on ne peut pas faire mieux, si l'on prend le terme au sens propre. Et que dire de l'adaptation d'une BD qui a été fait avec des effets spéciaux (si on peut dire) qui etaient les meilleur pour ce stle de film.

J'espere pourvoir le revoir bientot...

Une excellente adaptation du dessin animée Popeye par les studios Walt Disney sous la forme de comédie musicale avec le regretté Robin Williams qui reprend du célèbre marin . Il affronte Brutus. Il sauve Olive. Un rôle méconnu de l'acteur décédé récemment mort en août 2014.

Une excellente adaptation de la série animée Popeye. Robin Williams incarne avec brio ce marin avec une force herculéenne.

Excellente surprise que ce Popeye de 1980 ! Ma motivation première était de voir Robin Williams dans le rôle du célèbre marin mais je craignais un peu le côté daté et kitsch du film mais en fait cela ne m'a pas du tout dérangé ! Les chansons sont plaisantes, l'histoire prenante et malgré un ou deux moments plus poussifs, j'ai passé une excellente soirée. Le seul petit bémol c'est que j'ai vu ce film en VO avec des traductions épouvantables et cela m'a énormément gâché le plaisir ! Il n'empêche que j'ai adoré voir Robin chanter, danser et fumer la pipe !! Un joli souvenir en famille !

Faire un film d’un personnage de BD très connu est toujours casse-gueule, faut respecter l’esprit, les fans, les histoires… tout en en faisant une œuvre intéressante. Avec Popeye l’autre souci vient du fait que c’est très répétitif comme trame, et que tout le monde sait comment ça va se passer. De plus, l’intrigue est très courte, basique, et pas marrante. Sublimer ça c’est galère, et ça n’a pas loupé on a un loupé.
Hormis l’histoire, très banale donc, la trame sans surprise, on s’attendait à un petit film pour enfants assez sympathique, et bien non. Il faut dire que rien ne nous accroche, et comme il ne se passe pas grand-chose, merci au rythme mou et aux longueurs continues, on s’endort vite. Le fait de transposer Popeye en comédie musicale est aussi une des plus mauvaises idées qui soit, surtout si les musiques comme les chansons sont moches. Bientôt Conan le Barbare aussi dans le même genre (toute proportion gardée). Le casting paraissait prometteur, mais Robin Williams est méconnaissable, sous des tonnes de mauvais maquillage et des bras en mousse c’est pas simple c’est vrai, mais surtout il n’apporte rien de comique (d’ailleurs dans la page casting c’est le 5ème cité, loin pour un protagoniste principal). Je suis indulgent sur le fait que c’est alors son 1er rôle, on a tous ses casseroles. Shirley Duvall est plus une spécialiste des films d’horreur, on comprend pourquoi (Shining pour ceux qui ne l’aurait pas reconnue). Ajoutons une VF horrible, on comprend à peine ce que dit le héros c’est dire…, une image du même acabit, un méchant pathétique, des effets spéciaux tellement dépassés qu’on se demande de quand ils datent, des dialogues niais, un humour bas de gamme (ou inexistant c’est à votre convenance)… bref un long métrage pour enfant qui a mal vieilli, quoiqu’en disent les critiques, dans la même veine que les vieux films de Tintin.

Pour être tout à fait honnête, Popeye n’est pas un bon film. Il n’est pas dénué de qualité, mais il n’est pas vraiment enthousiasmant.
Pour ma part le film a surtout deux qualités notables. D’une part les décors. Ceux-ci sont indéniablement réussis, et donnent une belle allure au film, qui fait authentique, et qui prend place dans une sorte d’atemporalité, ce qui est propice au déroulement d’une histoire sur le ton du conte. La photographie neutre mais assez agréable, met d’ailleurs relativement bien ces décors en valeur. J’entends par décors aussi les paysages.
Deuxième bon point, la mise en scène. Altman se débrouille vraiment bien avec son film, offrant un travail soigné, notamment dans l’usage des plongées et contre-plongées, et sans doute conscient d’avoir des décors de qualité, il sait les mettre en valeur notamment lors de plans larges très esthétique.
En fait, formellement le film ne souffre pas de reproche particulier. On trouve même une pieuvre géante très crédible. Non, le souci c’est le reste, à commencer par l’histoire. En fait ce film n’a pas d’histoire, et ressemble à une succession de sketch. Un peu comme si on avait mis bout à bout, en essayant de trouver du liant, des courts métrages de Popeye. C’est assez pénible, car du coup le sentiment d’assister à un métrage totalement décousu, et qui ne trouve laborieusement un début d’histoire que dans ses dernières vingt minutes, est très forte. C’est creux, et Popeye n’est donc pas soutenu par une trame de fond qui harmonise l’ensemble. Autre souci majeur pour un film musical, les musiques et les chansons ne cassent pas du tout la baraque. Hormis la première qui est appréciable, pour les autres l’harmonie musicale est faible, et les paroles sont plus que minimalistes. Alors je ne sais pas, c’est peut-être fait pour que les enfants puissent les répéter plus facilement, mais honnêtement Popeye ne tient pas là-dessus.
Alors il reste le casting. Et bien pour ma part, si Shelley Duvall est excellente dans le rôle d’Olive dont elle est un sosie indéniable, en revanche le jeu de Williams est moins convaincant. Autant Duvall arrive à faire passer son personnage avec légèreté, autant Williams force le trait, parait caricatural, et son personnage ne passe pas naturellement. Il y a un côté forcé, insistant, qui peine à totalement convaincre, même si les efforts de l’acteur sont notables. Ray Walston par exemple dans un second rôle approchant est plus soft, plus naturel.
Au final Popeye m’est apparu comme un film visuellement très plaisant, et les premiers plans du film mettent d’ailleurs dans de bonnes conditions, mais le fond ne suit pas du tout. Le défi n’était certes pas facile à relever, et malheureusement il ne l’a pas été. 2.

Imaginer une association entre Robert Altman et les studios Disney même pour le temps d'un seul film semble une bizarrerie baroque quant on connait l'esprit d'indépendance du réalisateur de "MASH" et les contraintes de tout ordre imposées par Disney Pictures obsédé depuis toujours par la préservation de son image de marque. C'est pourtant arrivé en cette année 1980. Il aura fallu l'entremise du producteur playboy Robert Evans grand ami d'Altman qui travaillait encore à l'époque pour la Paramount en free lance et qui s'était vu confier le projet par les studios Disney alors un peu en perte d'imagination pour que cet attelage improbable se mette en branle. Si les noms d'Hal Ashby, Louis Malle et Jerry Lewis ont été évoqués pour la réalisation, Altman est vite imposé par Evans sans que bizarrement cela n'ait suscité de réserves insurmontables. Altman sortait de quelques échecs commerciaux et l'idée de tourner à Malte pour un budget conséquent a du finir de le convaincre. L'écriture du scénario est confiée à Jules Feiffer créateur de bandes dessinées qui tenait à rester le plus fidèle possible à l'œuvre originale d'E.C Segar le créateur de Popeye et ainsi se démarquer de l'adaptation en dessins animés produite par Max Fleischer entre 1933 et 1957 qui a donné au petit marin à gros bras amateur d'épinards sa renommée mondiale. Ce parti pris de Feiffer sera l'objet de discordes avec Altman qui se sentait sans doute quelques affinités avec le côté potache et tartes à la crème popularisé par Fleischer. Comme toujours avec Altman le tournage fut une aventure épique parfumée aux senteurs de marijuana et autres substances illicites. Le film est réputé avoir été un flop alors qu'il rapporta trois fois sa mise, mais Michael Eisner le boss de la Paramount futur patron de Disney en attendait beaucoup plus et il voulait certainement se payer les deux frondeurs qu'étaient Evans et Altman. L'alchimie née de cette rencontre improbable fonctionne pourtant à l'écran, "Popeye" étant un film parfaitement équilibré entre la magie de ses décors (le village de Sweetheaven reconstitué à Malte, devenu depuis une attraction touristique), la chorégraphie accompagnant les incontournables chansons de tout film marqué du sceau Disney, la musique d'Harry Nilsson et la transposition physique des personnages. spoiler: Le tout est parfaitement assemblé par Altman qui nous emmène deux heures durant dans un village de pêcheurs où le petit marin qui ignore sa force débarque à la recherche éperdue de son Pôpa (papa) pour y trouver l'amour (Olive)
. Une arrivée dans le village qui rappelle dans sa construction celle de John MacCabe dans le village de mineurs rythmée par la musique et la voix lancinante de Leonard Cohen. Personne mieux qu'Altman ne sait rendre les atmosphères grouillantes où une multitude de personnages interagissent et ceci sans faire perdre au spectateur une miette des détails insolites qui retiennent l'attention. Les portraits de groupe sont la marque de fabrique du cinéma d'Altman et il a parfaitement su utiliser ce don rare pour faire vivre la petite communauté de Sweetheaven, peut-être d'ailleurs au détriment de Popeye lui-même un peu perdu dans cette joyeuse sarabande. Les trouvailles visuelles sont nombreuses et toujours rafraîchissantes qui font de cette adaptation une entreprise modeste dans son propos et de ce fait beaucoup plus sympathique que celle pompeuse des aventures de Peter Pan proposée onze ans plus tard par Steven Spielberg. Si Robin Williams encore à ses débuts compose un Popeye tout à fait honnête on ne peut que se réjouir que l'occasion ait été donnée à Shelley Duvall de se draper au moins une fois des habits d'Olive Oyl qui semblent avoir été dessinés à son unique intention par E.C Segar. Il faut donc replacer "Popeye" à son juste et honnête rang dans la filmographie foisonnante de Robert Altman et regretter qu'aucune édition DVD ne soit encore disponible en France. Il faut noter enfin que Paul L. Smith qui incarne Brutus le rival de Popeye pour la conquête d'Olive ressemble comme deux gouttes d'eau à Bud Spencer.

Profitant de son passage télé,je l'ai regardé par curiosité,en me doutant que j'aimerai pas.C'est brouillon,ça gesticule et crie et en v.f Popeye est incompréhensible.

de beaux paysages, de beaux décors mais un scénario assez lourd, malgré les débuts remarqué de Robin Williams !!!

Un film qui se veut être une comédie mais devant laquelle on rit rarement, même les sourires sont absents la plupart du temps. L'histoire et l'ambiance sont assez éloignés du dessin animé, car mis à part les personnages et la musique principale, rien ne rapproche ce film de la série d'animation. Dans l'ensemble, on n'accroche pas vraiment, on s'ennuie un peu et les bavardages et les cris qui pululent dans le film deviennent vite agaçants !!

J'ai été quelque peu déçu de cette adaptation de la BD et du cartoon du même nom. D'accord, les personnages et les costumes sont bien respectés et font biens pensés aux personnages d'origines certes, mais on aurait pu se passer des chansons qui sont niaises et qui n'ont aucun rapport avec le cartoon d'origine. Et puis les doublages français sont pouraves. Après cela reste un bon petit divertissement assez méconnu tout de même.

Adapter la bande dessinée Popeye au cinéma, c'était bien avant qu'on adapte tout et n'importe quoi sur grand écran. L'idée a de grandes chances de marcher si on choisit avec précaution les comédiens principaux et le réalisateur. Pour la première option, c'est réussi : Williams et Duvall collent parfaitement aux personnages. Et pour la seconde option, c'est raté. Si Disney a co-produit le film, il était nécessaire pour eux d'engager un réalisateur qui sache faire de bons films tous publics. Altman, avec son style, ne peut plaire à tout le monde : il est incapable d'ordonner sa mise en scène, son découpage, avec l'abus de la longue focale qui inclut des détails inutiles dans certains plans. Il faut voir les séquences à plusieurs personnages où les dialogues sont sens dessus-dessous, le spectateur n'arrive pas à suivre, aucune linéarité ... le film étant destiné aux enfants, ça ne passe pas. De plus les chansons, en plus d'être médiocres ( à part la dernière "Je suis Popeye le marin" ), s'accordent très mal avec le rythme pataugeant et le montage lacunaire de Altman. La scène finale, digne d'un gros bordel filmique, semble bâclée. Tout ça est vraiment dommage, car avec des comédiens parfaits et une direction artistique fidèle à la bande dessinée avec ses personnages grotesques et ses gags simples mais amusants, le choix du réalisateur est la seule chose qui a fait que le film soit loupé et qu'il n'ai pas plu au grand public.

Je cherchais à voir ce film depuis un moment et je suis un peu déçu. Les quatre personnages principaux Popeye, Olive, Brutus et Mimosa de la série sont bien restitués cependant les aspect scénaristiques sont mal inspirés et la progression du film fait surtout apparaître ses défauts, inconsistances et limites. Le principe de la comédie musicale n'est pas terrible non plus car l'histoire ne s'y prête que par son manque de diversité. Le film a beaucoup vieilli et l'on oublie trop facilement que c'est pratiquement le premier film de Robin Williams qui n'a pas l'assurance qu'il aura plus tard même s'il a déjà sa prestance et ses mimiques qui convienne bien c'est évident à Popeye. Sur le fait des personnages pas mal mais sur le fait du scénario rien n'est bien mis en valeur sinon l'aspect crétin de l'ensemble ceci pour faire burlesque des années trente, les années du gros succès de Popeye mais c'est un raté. Le crétinisme des personnages de base est accentué par de multiples ajouts dans un décor de nombreux badauds, le village est entièrement peuplé de personnes d'une grande bêtise soit stupides, soit lâches, soit cinglées spoiler: comme le percepteur, le vieux et Brutus
dans ce sens et c'est la vrai mauvaise idée du film, ce n'est plus qu'un déluge de balbutiements et pantomimes parfois incompréhensibles et qui ne sont que démonstrations de stupidités. Il y a avait beaucoup mieux à faire avec ces personnages, pour moi le peu de succès global du film est amplement justifié malgré quelques moments amusants.