Mon compte
    Quand l'embryon part braconner
    Note moyenne
    3,1
    51 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Quand l'embryon part braconner ?

    10 critiques spectateurs

    5
    2 critiques
    4
    3 critiques
    3
    3 critiques
    2
    1 critique
    1
    0 critique
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 835 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 décembre 2010
    c'est un film très sale, très malsain possédant une esthétique qui m'a franchement plu et un côté dérangeant qui m'a rappelé les belles heures de Salo, en plus soft, sans la dimension politique, mais avec le même genre de volonté de mettre le spectateur mal à l'aise.
    Le film possède une mise en scène très intéressante, un montage sonore très bien foutu…
    Mais ça manque d'émotions, (Pasolini arrivait dans l'austérité à créer de l'émotion chez son spectateur à travers ce côté dérangeant et le refus de dicter les émotions au spectateur), au final malgré une certaine capacité à rendre certaines scènes assez crade presque érotique, au lieu de me sentir perturbé, j'ai juste regardé un film bien foutu, mais sans me sentir spécialement mal à l'aise et sans avoir joui de cette violence non plus, même si la volonté du réalisateur se sent. Mais je verrai d'autres films du monsieur.
    à noter que le titre est absolument magnifique.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 255 abonnés 7 253 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 janvier 2008
    Après quelques années passées chez les Yakuzas, Kôji Wakamatsu décide de quitter le monde des gangsters pour se lancer dans le cinéma.
    Avec Quand l'embryon part braconner (1966), il réunit dans un petit appartement un homme et une femme. Cet homme est célibataire, sa femme l’a quitté car elle souhaite élever un enfant, ce que lui refuse catégoriquement. D’apparence calme, il va pourtant s’avérer être d’une nature très violente, aux pulsions sadiques et malsaines, ses fantasmes rejaillissent entre haine et dégoût.
    Il séquestre sa partenaire d’un soir et la torture à coups de fouet, avant que celle-ci, dans un moment désespéré, ne se venge de tout le mal qu’il lui a fait endurer.
    S’il y a bien une histoire logique derrière toute cette violence gratuite envers cette femme qui n’a rien demandé, on peut se demander où est l’intérêt de réaliser un tel film.
    Qu’y a t’il à comprendre ? Car très franchement, il n’y a rien, aucune réflexion, aucune remise en question, aucune analyse, bref, une heure quinze de torture en huis clos, pour au final, un amer goût d’incompréhension … . Par contre, l’interdiction aux moins de 18 ans est légèrement abusive, sachant qu’il s’agit d’un film des années 60 et que la censure au japon est très présente, on n’a pas à faire ici à un film d’une extrême violence au point d’être vomitif.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    935 abonnés 4 855 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 septembre 2017
    L'homme veut combattre toutes les mères en prenant celle-ci comme victime et en abolissant en elle tous les symboles de la féminité. Il règle ou plutôt tente de régler un complexe d'enfance assez invasif.
    Il méprise la femme comme un despote tel cette scène de fouet où l'on entend la musique d'Ivan IV de Prokofiev.
    L'humiliation est une souffrance partagée mais la femme a la ressource d'avoir un ascendant sur l'homme de par sa nature (je ne peux pas en dévoiler plus sauf à évoquer la berceuse finale....)
    Intéressant par son climat assez intense.
    stebbins
    stebbins

    462 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2009
    Un film idéal pour pénétrer dans le bal d'Eros et Thanatos. Quand l'Embryon part Braconner de Kôji Wakamatsu est l'un des rares films tournés en Noir et Blanc donnant l'impression d'une bulle organique, amniotique, rouge comme le sang. En matière d'éclairages, le long métrage nippon est un formidable tour de force : jouant beaucoup sur les surexpositions, la lumière diffuse et parfois même la stroboscopie, le cinéaste expérimente à plus d'un niveau. En définitive, Quand l'Embryon part Braconner est d'une beauté formelle difficilement contestable en même temps qu'une fable étrange sur l'hétérosexualité. Force est de reconnaître que le scénario tient parfaitement la route, en dépit de son indigence voire même de sa vacuité. Car l'esthétique apporte un tel soutien au film de Wakamatsu que l'intérêt l'emporte largement sur le reste. Scandé par des morceaux de musique issus pour la plupart du répertoire classique, Quand l'Embryon part Braconner s'avère être un film poétiquement stimulant et surtout remarquablement maîtrisé. C'est beau.
    Vinz1
    Vinz1

    128 abonnés 2 305 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 octobre 2017
    Étrange huis clos sadomasochiste des années 60 au titre fabuleux, ce film japonais est riche en thèmes comme : les rapports de force entre hommes et femmes, le plaisir et la fatalité d’être né. Et c’est ce que nous allons explorer ici en tant que voyeurs de ce jeu malsain entre un bourreau et la jeune femme qu’il séquestre. Au-delà de la curiosité et malgré quelques fulgurances musicales ou visuelles, certains auront quand même du mal à crier au chef-d’œuvre, tant il paraît aujourd'hui daté (c’est bon on a compris le coup du complexe d’Œdipe toujours pas réglé !) et parfois ennuyeux voire répétitif dans ses scènes de tortures et ce, malgré une durée de 1h12...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 septembre 2010
    Des cadrages, une lumière, des acteurs et une mise en scène magnifiques. L'interdiction au moins de 18 ans est assez énigmatique (à croire que les censeurs n'y ont vu que l'asservissement d'une femme, reléguée au rôle de "chienne", par un homme aux fantasmes et à l'agressivité aliénés). En tout cas, une œuvre splendide.
    Benjamin A
    Benjamin A

    654 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2014
    Sorti en 1966 au Japon (1967 en Belgique), la France a du attendre 2007 pour découvrir "Quand l'embryon part braconner" de Koji Wakamatsu. Ce dernier met en scène un homme qui tourmente sa partenaire d'un soir, faisant preuve de pulsions sadiques, il la maltraite tout en se rappelant un passé douloureux...

    Le moins que l'on puisse dire, c'est que le film de Wakamatsu est très loin de laisser indifférent. Il arrive à créer une atmosphère totalement dérangeante, sale et malsaine qui a tendance à mettre mal à l'aise lors de certaines séquences. Il utilise à merveille le huis clos où il use de beaucoup de flash-back bien dosé. Il est souvent ambigu et Wakamatsu étudie aussi la psychologie de cet homme, troublé et hanté par un passé douloureux dont il se venge sur cette jeune femme.

    Lorsque le film est sorti, le réalisateur a déclaré "Pour moi, la violence, le corps et le sexe sont partie intégrante de la vie" et c'est ce qu'il retranscrit dans son film, une violence ancré dans le personnage principal et qui prend sa source dans son passé où il a lui même subit des violences et ainsi de suite. Mais il souffre aussi d'être né et d'avoir quitter le ventre de sa mère,c'est bel et bien lui l'embryon du titre. En parallèle, il met en scène cette jeune femme qui d'abord est soumise et fait preuve d'une grande force mais qui va peu à peu tenter de se libérer de ses chaines.

    La réussite du film tient aussi à son esthétisme où le réalisateur japonais maîtrise tout à la perfection, des cadrages à la lumière en passant par sa superbe mise en scène. Il dirige aussi très bien ses acteurs et ces derniers, notamment Hatsuo Yamatani, arrivent à faire ressortir la complexité de leur personnage.

    Pour ma part une première expérience dans le cinéma de Wakamatsu et surement pas la dernière tant ce dernier ne laisse pas indifférent et se révèle brillant derrière la caméra.
    timM32
    timM32

    10 abonnés 331 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 juillet 2013
    Je ne sais pas quoi penser de ce film d'un point de vue critique, alors je mettrais la moyenne. Car d'un point de vue technique, le film est une réussite à 100%. Acteurs convaincants, plans terriblement oppressants, le peu d'effet spéciaux très réussi, un tout qui fait de ce long métrage un bon huis-clos. Et pourtant! le film est plat, vide, sans fond. Certaines personnes le comparent à Salo, mais hormis le ton pervers du film (bien que Salo le surpasse scandaleusement), Quand l'embryon part braconner n'a absolument rien à voir. Alors que Salo avait une certaine dimension politique d'après moi, ce long métrage a une dimension...... et bien on ne sait pas, et c'est vraiment la seule chose (mais de taille) qu'on peut reprocher au film, sans grand intérêt !
    leparrainz
    leparrainz

    9 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 janvier 2008
    Titre ô combine énigmatique pour ce film de Kôji Wakamatsu réunissant Miharu Shima et Hatsuo Yamatani.
    Le scénario est assez simple : un homme refuse de laisser partir sa partenaire d'un soir et la sequestre en lui faisant subir les pires sévices.
    Film d'une beauté fulgurante avec en particulier les effets de luminosités et les arrêts sur images quand la femme souffre accentuant sa souffrance. Quand l'embryon part braconner n'est pas simplement un film dans lequel un homme frappe une femme.
    C'est un film qui tend à nous faire analyser le comportement de l'homme (d'ailleurs on remarque que le réalisateur à ponctué le film de retours en arrières). Un début d'éxplication est ésquissé et c'est à nous de faire le reste du travail. Portrait d'un homme sadique, malade et peut être fou, ce film reste trés violent et osé pour l'époque. Un film magnifique donc, ou sexe et violence se mêle dans une éffusion d'images.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 juin 2008
    Un petit moment que j'ai ce film entre les mains...
    Mais j'avais jamais eu envie de le visionner...
    Finalement alors que je me faisais ch*** je me suis décidé à la regarder...
    C'est plutôt lent ! Sa a mal vieillit, mais sinon c'est tellement dérangeant qu'on se demande comment un être humain ait pus réaliser un tel film!
    Finalement après 3-4 jours de réflexions je conclue que ce film est très bon, et plutôt impressionnant dans sa mise en scène !
    Très bon film !
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top