Avis sur Ararat

Le film donne le sentiment d’un film à thèse cherchant à prendre à contre-pied les défauts du genre sans y parvenir. Contre le simplisme, le réalisateur imagine un scénario complexe, avec mise en abîme et intégration des différentes strates de la mémoire arménienne d’après le génocide, y compris les actions terroristes contre les représentants de l’état turc. Contre le manichéisme, il est imaginé une histoire avec un interprète turc maladroite et peu crédible. On arrive à un degré de complexité d’une virtuosité assez admirable, mais aussi inutile et glacée. Ce sont finalement les scènes les plus crues des massacres qui émeuvent, même si elles sont expressément représentées comme des reconstitutions. Toute la partie sur le passage de douane est d’une complication bien obscure… malgré tous ces défauts "Ararat" parvient à faire toucher la douleur inguérissable, de génération en génération, causée par le drame arménien. Ça reste une excellente raison de le voir.

Ce film, qui traite du génocide arménien et du négationisme turque à ce sujet, m'a paru trop confu pour en décripter le message. En tout cas, il ne m'a pas touché, je ne lui ai trouvé ni humour, ni poesie, ni morale.

Film choral avec huit personnages dont les rencontres s’organisent autour du génocide arménien. Les personnages vivent dans le malaise à la quête de leur équilibre ou de réponses : pourquoi la disparition du père ou de la mère, pourquoi le dégoût de l’homosexualité, et surtout pourquoi le génocide ? Atom Egoyan manie avec dextérité ses personnages, les fait se confronter brutalement à leur sort et nous expose leurs (ses) traumatismes. Le film est chargé d’émotion et est un magnifique plaidoyer pour la reconnaissance du génocide arménien. Une mention spéciale à David Alpay qui joue Raffi, excellent !

De la propagande !?!?!

Ararat, voila un film magnifique. Egoyan nous fait une nouvelle fois une présentation de son génie. J'ai découvert un nouveau acteur qu'on est pas prêt d'oublier: David Alpay... Bravo!