Avis sur Chevauchée avec le diable

Le passeport pour Hollywood en poche avec le succès international du virevoltant "Tigre et Dragon",le taïwanais Ang Lee s'attaque à un sujet très scolaire et cathartique pour les Américains: la Guerre de Sécession. Mais vue d'un point de vue sudiste,et plus particulièrement des bandes de rebelles,nommées les Bushwhackers. "Chevauchée avec le diable"(2000) se feuillette comme un élégant livre d'images,mais ne captive jamais. La faute à un scénario très précautionneux,qui s'enferme trop rapidement dans le mélodrame,et déballe tous les clichés possibles du genre. Bien sur,Lee sait filmer les grands espaces,qu'ils soient désolés,luxuriants ou enneigées. Son point de vue plus intérieur sur la guerre,l'honneur et les hommes fébriles est interessant. John Ford et Howard Hanks se seraient probablement délectés d'un tel sujet. Seulement,la flamme n'apparaît jamais,que ce soit l'émotion,l'attachement aux personnages(Tobey Maguire,plus pâlot que jamais),ou même les scènes d'assauts,en pilotage automatique. La durée de 140 minutes n'aide en rien.

Hue Dada !

Un western, plutot réussi dans sa mise en scène et son parti pris, mais qui ne renouvelle pas le genre. 13/20

La seule chose originale de ce film est de voir le film coté sudiste, à part çà, pas grand chose, ce n'est pas très passionnant, on y croit pas vraiment. Dommage.

c esy pas mal surtout la deuxième partie oul l histoire romantique marche bien mais j'ai toujours du mal avec les western s

Ce western moderne n'en porte que le nom contrairement à des westerns épiques récents comme Appaloosa, 3h10 pour Yuma ou Truegrit, ces deux derniers films étant des remakes réussis. "Chevauchée avec le diable" est ennuyeux et long, truffé de bavardages inutiles et de scènes d'actions très mal tournées. Bref, un film ennuyeux au possible avec des personnages d'une fadeur à faire pâlir un peau-rouge. Je n'ai pu le regarder jusqu'à la fin tellement je me suis barbé.

Ang Lee dirige Toby McGuire dans un très bon western, peu connu étrangement

Le manque de culture et d’intelligence de nombreux critiques professionnels est affligeant. Comparer l’approche de Ang Lee à celle de John Ford, en arguant (M.Cinema.com) qu’elles sont toutes deux idéologiques mais opposées est absurde. Conclure (Télérama) que « Ride With The Devil » est « à conseiller aux amateurs d’histoire Us et aux nostalgiques du Western » est aussi crétin que de reprocher à l’œuvre de Ang Lee d’être « un peu trop lente pour qu’on puisse sentir le souffle des grandes plaines des westerns du bon vieux temps » (LeParisien). Trouver que « le côté sentimental afflige cette saga satisfaisante de détails qui clichetonnent » devrait mériter à Première la palme de la connerie ex aequo avec le Monde qui trouve « Chevauchée avec le Diable » «sans intérêt car il ressemble d'abord au devoir d'un bon élève qui, tout en ayant parfaitement appris sa récitation, serait incapable de capter l'attention de son auditoire. » Toutes ces divagations viennent du fait que leurs auteurs oublient que Ang Lee s’est attaché à faire un film de guerre et non pas un western. Lui reprocher de trop ou de ne pas respecter le Western est hors sujet. Les thèmes de prédilection du genre sont absents. Le thème traité est la Guerre de Cessession, et tout particulièrement la guerre parallèle menée par les Bushwackers, historiquement très controversés. Les changements de l’extrême calme à la fureur des combats, loin d’ennuyer, répondent ici au souci de montrer avec réalisme le quotidien de « guerrilleros » alternativement en planque ou à l’attaque. Point de récitation didactique ou idéologique. Lee laisse s’exprimer les uns et les autres, permettant au public de se faire sa propre idée sur le caractère chevaleresque ou boucher des protagonistes, sur leurs motivations, et leurs contradictions. Point de clichés sentimentalistes. Les jouvenceaux jouent à l’amour certes, mais la cruauté de la guerre les rattrape : la Belle aide à charcuter son aimé, le héro épouse sous la menace.

Cette chevauchée est belle et lyrique mais elle manque de souffle, son rythme oscille trop en passant de scènes dynamiques à des scènes intimistes souvent trop longues notamment la dernière demi-heure qui n'apporte pas grand chose à l'histoire. Chevauchée avec le diable n'en reste pas moins un bon film montrant un aspect peu connu de la guerre de Sécession avec ses bandes de rebelles faisant leur propre guerre en dehors des rangs de l'armée mais une telle histoire aurait du mise dans les mains d'un réalisateur plus incisif qu'Ang Lee.

Comment dire, j'ai beaucoup aimé cette aventure au coeur des troupes sudistes "non officielles" pendant la guerre de Sécession, qui comporte de très bons acteurs, des décors superbes et des scènes de batailles spectaculaires (bien qu'un peu trop brouillonnes par moments, du genre la règle des 180° qui passe au cachot) mais l'histoire est sans réel but : les héros tendent des embuscades, une amourette envahissante s'invite dans le récit, les héros repartent tendre des embuscades, et le tout finit comme un cheveu sur la soupe après une confrontation qui sort des clichés entre Tobey Maguire et Jonathan Rhys Meyer. Un film qui se suit sans déplaisir mais dont on a l'impression qu'un bon quart a été passé aux oubliettes tant les ellipses sont nombreuses.

Un bon film merveilleusement filmé par Ang Lee qui raconte un épisode sombre de l'histoire américaine. Plus que la guerre de sécession qui sert de toile de fond, c'est l'émergence de l'amitié entre Jake, sudiste d'ascendance allemande et Daniel, nègre au service d'un blanc, qui a suscité mon intérêt. Leur collaboration dans l'adversité balaye en eux tous les préjugés raciaux, la cause si chère au sud. Même si les valeurs patriotiques sans foi ni loi et vaines sont l'argument premier de cette fresque, elles ne m'ont pas convaincu.

Un film pussiant et intense qui ce passe à l'époque de la guerre de SÉCESSION enfin je pense car je ne suis pas très fort pour deviner de quel l'époque il s'agit . Un film très bien avec de bonne action , ave'ture une réalisation de ang père qui est juste au top et qui montre le talent inclrhnle du cinéaste Chinois .
Les acteurs et actrices du'film sont plutôt bons. Chevauchée avec le diable"(2000) se feuillette comme un élégant livre d'images,Un western, plutot réussi dans sa mise en scène et son parti pris,On ne s'ennuie pas même si certains passages manquent de souffles.En voila un honnête divertissement qui se laisse tout à fait regarder! bons passages et si le casting, étonnant, avait de quoi rendre dubitatif, finalement ça rend plutôt bien. Ang Lee veut montrer l'horreur de la guerre dans laquelle ces jeunes gens se perdent, mais sa volonté de soigner les plans, les paysages rend le film joli mais ça empêche souvent l'immersion totale. 

Enfin un western réaliste réussi, Ang Lee ne cherche pas à faire du spectacle en montrant la réalité et encore moins en l’accentuant, il met juste une grande application à tenter de restituer au mieux ce qu’il a ressenti de l’ambiance de la guerre de sécession. Ses qualités de cinéaste et son regard extérieur ‘’taïwanais’’ lui ont bien servi. C’est un film édifiant sur ce sujet, sans doute le plus intéressant historiquement de tous ceux que j’ai pu voir. Pour bien en profiter, il faut étudier un minimum cette période effroyable de l’histoire américaine. Par exemple on y voit le sinistre Quantril mais Ang Lee nous laisse le soin de l’identifier. Dans ces conditions, il n’y a aucun héros dans le scénario et aucune star hollywoodienne, les acteurs sont tous excellents et la personnalité de Tobey Maguire se sent déjà. On ne sort pas de là enthousiaste, je n’ai pas aimé ce film, mais il est utile pour tous. La réalité de la guerre civile nous serre la gorge et nous ne pourrons oublier l’attaque de Lawrence, filmée à l’ancienne avec de très nombreux figurants. De même, la scène intime qui voit Sue Lee demander à Jake Roedell s’il est vierge, obtenir un acquiescement et comme réponse: ‘’ j’ai tué 15 hommes’’. Jamais la phrase ‘’Faites l’amour et pas la guerre’ ’n’avait pris une telle force au cinéma.

Ang Lee montre un visage peu connu de la guerre de Sécession en se centrant sur des combattants pro sudistes pratiquant une guérilla. Bien interprété, le film nous fait prendre parti pour ses personnages à moitié perdus pris dans un combat présenté comme absurde (avec notamment un noir au côté des sudistes !). "Ride with the devil" tient ainsi du western crépusculaire de bonne facture plutôt que du film de guerre.

Bon film sur la guerre de sécession mais le tout reste assez convenu et la fin un peu niaise. On ne s'ennuie pas même si certains passages manquent de souffles. De plus, la plupart des acteurs sont assez limites (notamment Tobey Maguire et Jewel).