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Estonius
2 504 abonnés
5 236 critiques
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4,5
Publiée le 28 mai 2015
Ce petit bijou mérite bien sa réputation de classique du cinéma de science-fiction. Tourné en Angleterre parce que les religieux américains ont fait pression su MGM pour empêcher qu'un film montre une jeune fille vierge mise enceinte sans père, ce film fait dans la sobriété, le danger est simple proche, palpable et nous dépasse, c'est ce qui fait sa force. Les enfants sont terriblement efficaces, ils ne font rien leur présence et leur regards suffit. Georges Sanders est fabuleux (comme toujours), Barbara Shelley est resplendissante,(en revanche Michael Gwynn n'est pas très bon), certaines scènes sont glaçantes et la fin est très bien foutue.
Un ahurissant film de science-fiction, qui a l'intelligence de ne pas utiliser les effets spéciaux, afin de mieux faire rentrer en nous la terreur. Le noir et blanc apporte aussi du relief a cette oeuvre inquiétante et passionnante. La dernière scène est admirable, et George Sanders excellent. Une très grande réussite.
Adaptation du roman éponyme de John Wyndham, "Le Village des Damnés" est un excellent film fantastique (surtout pour l’époque !) dans lequel une petite ville anglaise se retrouve isolé du reste du pays pendant toute une nuit durant laquelle tous les habitants furent inconscients pour une raison inconnue. Après ce délai, ils récupérèrent tous leurs esprits et la vie repris son cours normal. Cependant, quelques temps plus tard, tous les femmes en âges de procréer se retrouvent toutes enceintes (y compris une fille vierge et une femme dont le mari vient tout juste de revenir d’un long voyage et avec qui elle n’a pas couché depuis des mois !). Bien entendu, cette situation étrange va le devenir encore plus lorsque le héros (et docteur qui plus est) va se rendre compte que les bambins sont extrêmement intelligent pour leur âge…La grande force de ce film est d’avoir choisi des enfants comme vecteur de peur : les enfants représentent ce qu’il y a de plus charmant dans notre monde car ils transpirent la joie, l’innocence, la beauté…donc, quoi de plus terrifiant qu’une chose innocente qui soient présentée comme un monstre ? Et bien ici c’est réussi : possédant tous les mêmes caractéristiques physiques, froids comme de la glace, n’arborant jamais un sourire, n’exprimant aucune émotion, étant toujours ensembles et ayant une croissance intellectuelle fulgurante, ces gamins sont flippants à un tel point qu’on pourrait croire qu’ils sont l’incarnation de Satan sur Terre !!! Bien entendu, derrière ces enfants différents qui arrivent dans une communauté qu’ils finissent par terrifier et qui souhaitent prendre le contrôle de la planète entière, il est impossible de ne pas y voir une allégorie du Communisme d’autant plus que la sortie du film est en pleine Guerre Froide. Soutenue par une bonne réalisation doublée d’effets spéciaux minimalistes mais toujours utilisés judicieusement, le seul reproche que l’on pourrait faire à ce film est son développement extrêmement rapide du récit (le film ne perd pas de temps sur ces 1h15 : l’incident de Midwich, la découverte des femmes enceintes, les enfants flippants, la croissance monstrueuse, les premiers problèmes, prise de conscience, extermination, fin du film…c’est sûr, on vous emmerdera pas ici avec le passé d’alcoolique qui aura détruit sa famille de l’un des protagonistes !!)…mais bon, on était en 1960, faut pas l’oublier non plus. "Le Village des Damnés" est donc un classique du cinéma fantastique qui demeure toujours aujourd’hui une référence en la matière et qui mérite qu’on ne l’oublie pas.
Vraiment un chef-d’œuvre de l'horreur/SF. Techniquement sans défaut, parfaitement adapté aux possibilités des technologies de l'époque pour les effets spéciaux on frôle la perfection absolue. Quand aux interprétations, l'ensemble du casting se surpasse, notamment le charismatique et génialissime Georges Sanders. Son talent d'ailleurs illumine la dernière séquence.
De ces classiques du fantastique à voir absolument. Scénario original, mélange d'un phénomène paranormal inexpliqué du jour au lendemain dans une petite bourgade... et suite à ça... la naissance elle aussi inexpliquée de petites têtes blondes démoniaques (n'ayant pas l'innocence que devrait normalement avoir un enfant on l'aura compris) responsables d'accidents successifs et perturbant la vie des habitants spoiler: de par leur don nocif (la manipulation mentale) qu'ils utilisent à mauvais escient pour contrôler de la mauvaise manière qui soit l'esprit des gens . Alors, leur apparence physique est assez troublante. En adéquation avec une certaine idée du paranormal du film (les figurants sont parfaitement choisis, ils ont quelque chose qui fait tout le mystère et l'étrangeté de l'intrigue et de tous ces phénomènes inexpliqués jusqu'au terme du scénario et de sa chute qui ne sera pas résoudre cette énigme : leur nature, la nature de leur pouvoir ?). Effets spéciaux légèrement vieillots (leurs yeux).
Très peu d'effets-spéciaux mais frissons garantis pour cette première et meilleure adaptation du roman "les coucous de Midwich" de John Wyndham. La mise en scène de Wolf Rilla est particulièrement efficace et propose une bonne dose d'angoisse et de suspense, mais le film ne serait pas aussi captivant sans les apparitions de ces inquiétants gamins qui sont vraiment bien interpréter. Mention spécial d'ailleurs pour le jeune Martin Stephens qui tournera l'année d'après dans "Les Innocents" de Jack Clayton. Clairement un des meilleurs films fantastique de cette période et qui possédera d'ailleurs et fort malheureusement un remake assez fade de la part de John Carpenter en 1995.
Un peu déçu.... Ce film manque de rythme et de profondeur : rien n'est réellement expliqué, et les personnages manquent de charisme. Seul le début du film m'a vraiment plu, le reste est soporifique.
Même si je risque de rêve quelques jours de blond, ce film n'est pas si différent des autres productions du genre pour l'époque, mais ça reste un film sympa qui fait froid dans le dos.