Mon compte
    De bruit et de fureur
    Note moyenne
    3,7
    295 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur De bruit et de fureur ?

    32 critiques spectateurs

    5
    10 critiques
    4
    7 critiques
    3
    5 critiques
    2
    4 critiques
    1
    4 critiques
    0
    2 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 370 abonnés 12 198 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 juin 2021
    Une bombe ! Rares sont les films dont on sort le souffle coupè par la violence de l'èmotion. Brisseau filme sans aucune concession, sans rien nous èpargner, avec une maîtrise ahurissante, cette histoire hyper rèaliste de la dèlinquance adolescente dans Bagnolet. La galère qui bascule vers la mort. François Nègret est un acteur èpoustouflant qui n'a pas eu la carrière que son talent mèritait. Interdit aux - de 18 ans à sa sortie...
    Trelkovsky
    Trelkovsky

    59 abonnés 264 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 juillet 2011
    Comment se faire une place dans un monde instable ? Comment avoir des perspectives d'avenir face à une impasse ? Ces deux questions constituent le point de départ de « De bruit et de fureur ». Le film s'ouvre sur l'arrivée de Bruno, jeune adolescent, dans une cité difficile. Tout son parcourt va nous permettre d'entrevoir une galerie de personnages tous différents, mais tous acteurs du monde dans lequel ils vivent. Chacun d'eux, toujours intelligemment et sensiblement travaillé, apporte alors de nouvelles questions, qui ouvrent chacune plusieurs pistes de réflexions, pouvant mener vers des éléments de réponses … Le film devient alors une œuvre incroyablement dense, où chaque sort et chaque situation sont toujours traités de manière assidue sans jamais tomber dans l'accusation facile (le point de vue se rapproche même d'une certaine forme de compassion envers les personnages les plus virulents – en particulier envers ceux de Bruno Cremer et François Négret, tous deux magnifiques). La pertinence de l'analyse sociale se double d'une dimension poétique toute simple mais terriblement poignante qui, parachevée par de sublimes et furtifs passages symbolistes, fait office d'appel à un autre monde, plus libre, plus responsable, mais qui semble tellement loin … c'est absolument bouleversant. Et plus que jamais d'actualité ...
    Gonnard
    Gonnard

    221 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 novembre 2010
    Une turbo-bouse signée Jean-Claude Brisseau, l'homme aux histoires fantastico-érotiques. Le casting est des plus pitoyables, avec des acteurs qui semblent sortis tout droit du cirque Pinder. L'exemple le plus frappant est la réunion tenue par le principal, son adjoint et la prof de français, un sommet de non-crédibilité. Que vient foutre Bruno Cremer dans cette galère ? Une question qui restera à jamais sans réponse. Le scénario est d'un grand ridicule, on nage en plein délire. Un mec qui s'exerce à la carabine dans son salon, des mioches qui pètent les plombs et montent sur le toit de l'école, ...les fantasmes d'un pauvre type qui n'a jamais mis le moindre orteil dans une cité ou une ZEP, et qui s'imagine que c'est le règne du chaos le plus absolu. La symbolique de l'oiseau, qu'on nous martèle toutes les cinq minutes, fait plus pitié qu'autre chose. "De bruit et de fureur" est tellement minable, que les bouses postérieures de Brisseau comme "Les anges exterminateurs" passeraient presque pour des chefs-d'œuvre, c'est dire.
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    187 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 août 2011
    Un film absolument magistral, d'une force incroyable... Il est assez difficile de mettre des mots sur ça, tout cette noirceur, ce pessimisme, cette saleté, et en parallèle cet espoir, cette poésie qui tente de survivre dans ce monde sale et froid... On observe la vie sans pitié et sans justice menée par les habitants d'une cité, mise en scène intensément bien par Jean Claude Brisseau, et on observe également la vie de Bruno, prisonnier de cet enfer duquel il ne parvient a se défaire, une vie a laquelle il s'attache malheureusement trop... Ce qui est passionnant et impressionnant dans "De Bruit Et De Fureur" ce n'est pas seulement sa noirceur, dépeinte superbement, c'est aussi ses symboles, sa poésie qui tente de se frayer un chemin et qui prend finalement toujours le dessus... Brisseau réalise la un immense chef d'oeuvre, a la mise en scène virtuose et aux acteurs parfaits (et notamment Bruno Cremer). Incroyable, magistral, grandiose...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 novembre 2010
    à Gonnard qui pense que ce film n'est qu'une banlieue fantasmée par quelqu'un qui n'y a jamais mis les pieds, je répond que c'est plutôt Gonnard qui ne connait rien à la banlieue telle qu'elle a existé jusque dans les années 80.

    Certes l'enchaînement de violences présentées dans ce film n'est pas très réaliste en si peu de temps mais les personnages sont tout à fait crédibles.

    Entre les traumatisés des guerres, l'alcoolisme galopant et le déracinement des banlieues, il y avait de quoi créer de terribles situations familiales.

    Et je ne dénigre pas les banlieues de cette époque, j'y ai grandi et en garde de bons souvenirs.

    Seul bémol au film, son côté "fantastique" dont on se demande l'utilité.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 avril 2011
    Mon deuxième Brisseau après "A l'aventure". On retrouve son univers où tout est exacerbé. On est à l'opposé d'un cinéma tout en finesse. J'avais entièrement rejeté "A l'aventure" (mysticisme et sexe surfait, bourgeois), "De bruit et de fureur" m'a davantage parlé même si j'ai encore eu cette impression de me faire clouer le cerveau, d'avoir été victime d'un cinéma qui m'impose tout (le rêve, le réel, le drame...) de manière absolutiste. Paradoxe entre l'onirisme proposé (encore une fois la mort) et cette absence de liberté laissée au fantasme du spectateur. Paradoxe aussi entre cette magnifique caricature de la violence made in HLM qu'il semble chérir et l'absence cruelle de tout optimisme. Un troisième Brisseau m'y fera voir plus clair.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 869 abonnés 3 960 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mars 2015
    De ce film je ne retiendrai sans doute que le rôle de Bruno Cremer assez déjanté... Faut dire qu'il en tient une couche à faire du tir dans son appartement, à se passer des lois... Mais après le reste je sais pas trop... On n'est clairement pas dans la réalité, je veux dire par là qu'on n'est pas dans un film naturaliste, c'est un environnement urbain assez fantasmé avec ses gangs, ses hors la loi, ses jeunes qui zonent, qui emmerdent le monde, qui volent des mobylettes... Mais où tout est décuplé... le bordel en classe, l'attitude des enfants, des parents... Faut réussir à rentrer dans cet univers qui quelque part est quand même assez lourd en symboles.

    Et ces symboles ne me plaisent pas, l'oiseau, la femme à poil... je trouve ça plus lourd que beau, sauf que peut-être dans le plan final où c'est juste évoqué.

    Ce qui m'empêche de rentrer vraiment dans le film c'est les réactions des gens, ça ne réagit pas comme ça dans la vraie vie un jeune, même s'il y a un fond de vérité dans ce que raconte Brisseau. Du coup une fois qu'on a compris la logique jusqu'auboutiste de Brisseau on n'est plus réellement surpris, tout s'enchaîne de façon un peu mécanique.

    En fait ce qui flingue un peu le film c'est qu'il ne s'intéresse pas au vrai, on est toujours dans ce fantasme, la relation avec le prof, le père complètement taré et son discours sur le salariat qu'il compare avec de l'esclavage (ce qui n'est pas faux en même temps), le frère qui veut être salarié et avoir sa petite vie bien rangée.

    En fait le héros a le choix entre la voie dictée par la maîtresse, celle de petit voyou dictée par son pote et son truc spirituel à deux balles... Et la seule qui me semble un temps soit peu vraie c'est celle avec la maîtresse, mais c'est flingué par une relation étrange... Je ne suis pas contre l'ambigüité de leur relation, mais le traitement est trop dans la rêverie, comme tout le film en fait... Je sors de ça j'ai juste vu un film avec des beaux tarés qui en font des caisses jusqu'à l'autodestruction.

    Le pire dans tout ça c'est que je ne trouve même pas les scènes de nu belles, ça m'évoque juste rien, c'est même pas intrigant tant le reste du film est déjà un beau bordel.

    Je suppose que si on adhère à la vision fantasmée de l'adolescence, de la banlieue que décrit Brisseau on peut adorer, mais ce n'est pas mon cas... Il y a un moment, où même dans le fantasme il me fait de la vérité dans les rapports humain, un peu d'invisible au lieu de plomber le tout avec des symboles grossiers.

    Je suis assez déçu, sans que le film soit déplaisant, il y a des moments marrants et sympas... comme la rencontre entre Cremer et l'assistante sociale, mais c'est à l'image du reste du film : trop. Faut que je puisse y croire outre le côté marrant d'aller tabasser des gens et faire du tir tout en insultant la prof... Ce que ne fait pas ce film.

    Toute cette lourdeur m'empêche d'être ému.

    Après le titre annonçait ça, en citant Shakespeare...
    pierrre s.
    pierrre s.

    376 abonnés 3 248 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 octobre 2020
    En tant qu'enseignant Jean-Claude Brisseau a connu cette vie en banlieue et a tenu à nous la raconter. De nombreux éléments paraissent invraisemblable, lui assure pourtant être en deçà de la vérité. Un film choc donc, qui il y a déjà presque 40 ans donnait l'alerte sur les conditions de vie en banlieue.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 31 janvier 2011
    Des moments forts, du bof et de l'excessif à l'image du réalisateur.
    cinono1
    cinono1

    266 abonnés 1 996 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juillet 2009
    un film choc sur les banlieues ou la violence se trouve à distance d'une porte de palier.Brisseau pointe du doigt la proximité,l'irresponsabilité des parents, l'engrenage. Tres sombre, le film dégage une certaine poésie brut. un film à ranger à coté de ceux de pialat.
    Cathedrale
    Cathedrale

    74 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 octobre 2012
    Le petit prince à l'innocence nacrée, pose sa silhouette dans cette immense cage en béton, boursouflée de tours menaçantes, où les fous mènent une danse macabre, que rien ne semble pouvoir altérer. Le faucon de feu, éternel symbole d'une liberté volage, se pose délicatement sur l'épaule de la femme aux seins nus. Le bruit d'un fusil qui troue, la fureur d'un gamin paumé, les flammes , avec appétit , dévorent les frusques moisies qui jonchent ce sol hermétique. L'innocent lui plaît. Car il observe en silence , faisant de lui l'homme de la situation. Alors il redouble d'efforts pour montrer qu'il existe, pour montrer qu'il est le plus fort. Libre? Le vieux, dans la chambre jouet est allongé, muet , gavé de glaires , sur un matelas de vices. Plaques v(i)olées, pistolet vengeur, c'est bien dans cet appartement que couche la Terreur. Cet homme dangereux, que le gamin admire, sème le doute dans les esprits troublés. BAAAM. le mal est fait. Mais alors que la femme aux cheveux dorés - contrastant tout à fait avec la Nue et la fantomatique mère vacante- tente d'éclairer le coeur de l'enfant, la moto volée déraille, les êtres baisent dans la ferraille et de ce prodigieux foutoir que rien n'arrête, naît une paradoxale lueur d'espoir. Tel le phoenix ainsi régurgité de ses cendres, l'enfant lumière déploie ses ailes, défie l'apesanteur et vole jusqu'à son étoile, celle qui veille et qui répand de puissants jets de lumières sur les êtres aimés. Les figures s'estompent alors mais pas les mots, les mots au mur ou sur les feuilles, les mots aussi , qui, en suspend, calment la révolte..
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 29 octobre 2011
    Peut-être l'oublie-t-on en 2011, mais les « cités » existaient dès les années 1980. La Seine-Saint-Denis de l'époque sert donc de cadre à cette chronique de l'adolescence violente. (On passera sur le caractère « pittoresque », avec le recul, de cette banlieue dont des habitants prénommés « Bruno » et « Jean-Roger » roulent en « mob » et utilisent des expressions comme « se fendre la gueule »...) L'un des problèmes de ce genre de films consiste à éviter de se transformer au mieux en documentaire, au pire en « reportage » sordide et sensationnaliste. Pour "De bruit et de fureur", Jean-Claude Brisseau s'est efforcé d'éviter cet obstacle – par exemple aux références à Shakespeare et à Faulkner. Ce n'est qu'à moitié réussi : le film verse souvent dans la démonstration sociologique, à coups de plans et de dialogues appuyés sur la cité en pleine décrépitude, sur l'autorité qui se perd, sur l'effacement des repères moraux, sur les relations familiales dégradées, sur les enseignants inexpérimentés envoyés en Z.E.P., sur les adolescents en échec scolaire par manque de confiance en eux, sur une jeunesse surexposée à la violence et au sexe – mention particulière pour la scène de Bruno et Jean-Roger regardant un film de zombies...
    Du reste, sans doute pour éviter à son film d'être taxé de « réaliste », de « naturaliste » ou de « film social », le réalisateur a eu l'idée d'inclure dans son film des passages appuyés mettant en scène une étrange apparition féminine, qui pourrait être une allégorie aussi bien de la mère et de la liberté, que de la mort, ou du passage à l'âge adulte. On peut trouver à cette chose onirique un intérêt cinématographique et narratif, ne serait-ce que grâce aux ambiguïtés qu'elle permet – la cicatrice sur la joue de Bruno, l'épisode raconté dans la lettre finale. On résistera difficilement à la trouver extrêmement lourde. D'une manière générale, toute la symbolique, dans ce film – l'opposition faucon/ serin, les thématiques de l'envol et de la cage –, sont furieusement pesantes, et, de fait, nuisent à l'efficacité dramatique de l'ensemble.
    Car, comme à toute chronique (« Récit mettant en scène des personnages réels ou fictifs, tout en évoquant des faits sociaux et historiques authentiques, et en respectant l'ordre de leur déroulement », me dit un dictionnaire), il manque à "De bruit et de fureur" un scénario. Peut-être objectera-t-on que la vie non plus n'a pas de scénario, mais un film n'est pas la vie ; or, c'est seulement à la moitié du film environ que naît ce qu'on peut appeler une intrigue. À partir du moment où le personnage tragi-comique du père de Jean-Roger – par ailleurs remarquablement incarné par Bruno Cremer, aussi bon que les deux autres acteurs principaux – fait part à son fils aîné de son manifeste d'immoralité, "De Bruit et de fureur" gagne enfin en dynamisme. Enfin un scénario, donc, ce qui permet par ailleurs une scène fort réussie, où l'on suit simultanément Bruno à la recherche de son oiseau et Jean-Roger à la recherche de la mort. Ce genre de scènes est, avec quelques plans intéressants – principalement les plans larges – et des lumières – la scène ou Bruno arrive dans son nouvel appartement, celle du feu – parfois admirables. Il est seulement dommage que tout cela soit trop tardif, et desservi par un manque de finesse quasi-total dans le propos comme dans la façon de filmer.
    Jean-François S
    Jean-François S

    42 abonnés 667 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 février 2021
    Le film se veut choc sur la réalité des violences en banlieue encore inexploité au cinéma français à l'époque. Il oublie d'intégrer l'immigration dans son sujet, ce qui est déjà une grosse erreur. Mais surtout il est très mal mis en scène avec un casting particulièrement mauvais.
    mickael l.
    mickael l.

    35 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 février 2017
    ce film est magistral , un film qui date de 1987 et qui montre deja la violence dans les banlieues . BRUNO CREMER en pere tyranique est tout simplement genial . quand au jeune il y a du talent . pour un public averti certe mais le film vaut le detour chapeau MR BRISSEAU
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 juillet 2018
    Une déception. J'ai trouvé les jeunes acteurs excellents, les dialogues très bien écrits et la dernière scène émouvante, pour le reste j'ai eu l'impression d'être pris en otage par une esthétique naturaliste qui sert en fait à véhiculer une vision déformée et assez nihiliste de la banlieue. Les quelques scènes oniriques sont trop kitsch et chargées en symboles pour moi. Le film est assez dérangeant, il a donc sûrement sa raison d'être (surtout à l'époque, où le "problème" des banlieues commençait à être d'actualité), mais à part noircir le tableau, je ne vois pas très bien ce qu'il cherche à faire.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top