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    La Ville abandonnée
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    selenie
    selenie

    5 412 abonnés 6 009 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2012
    Un western peu connu qui est pourtant un must du genre, réalisé par William A. Wellman maitre d'oeuvre de quelques chef d'oeuvres comme "Ennemi public" (31) ou "Une étoile est née" (37 et 54). La trame est assez classique et sera réutilisée plus tard ; une bande de bandit s'incruste dans une masion où il y a une fille (évidemment) qui va changer la donne au sein du groupe... Les personnages sont bien écrits, solide et offre uen femme de caractère, qui sait se défendre, loin du cliché de la femme d'intérieur habituel. Le face à face entre Gregory Peck et Richard Widmark est éviodemment pour beaucoup dans la qualité du film mais les seconds rôles ne sont pas oubliés. Anne Baxter joue à la perfection la femme forte au coeur tendre. A noter une forte référence au désir sexuel de quelques uns des bandits. Le noir et blanc est magnifique et les décors sont assez splendides pour rappeler le style John Ford. Un très grand western, trop méconnu mais qui reste un film maitrisé. Un classique solide et efficace.
    this is my movies
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    616 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 septembre 2016
    (...) Parlons du scénario donc qui porte immanquablement la patte de Trotti et qui, encore une fois, propose de jouer avec les codes du genre qu'il investit. Le western est un genre protéiforme qui permet toutes les audaces à partir du moment où on en maîtrise les codes et qu'on sait en jouer avec intelligence, déférence et malice. Dans ma vie, j'en ai vu un bon paquet mais je dois dire que plusieurs des scènes du film m'ont surprises. Il y a tout d'abord l'arrivée du gang et la scène du saloon et surtout cet incroyable scène de braquage, une des plus surprenantes que j'ai vu : Peck et Widmark entrent dans la banque, tranquilles et calmes, puis ils sortent leurs revolvers et demandent à tout le monde de lever les mains en l'air. Sans éclat de voix, le braquage s'opère et ils quittent la ville. Après, Trotti développera les relations entre les différents membres du gang, les caractérisant petit à petit et faisant évoluer la psychologie de certains tout au long du film. Le personnage féminin est également remarquablement décrit avec une première confrontation entre la belle et le gangster joué par Peck d'une folle originalité. (...) Et donc, si Wellman est un cinéaste qui me plaît tant, c'est parce que c'est un metteur en scène brillant, au style visuel affirmé. Pourtant, il n'y a rien chez lui qui ne sorte de l'ordinaire : son découpage, ses mouvements de caméra, ses cadrages, ne sont pas plus géniaux que d'autres mais quand on regarde bien certains passages, on voit une exigence de tous les instants et certains cadres épatent par leur simplicité qui révèle en creux une grande beauté. Il y a tout d'abord ce plan formidable au saloon avec les verres qui sont passés de main en main avec un dynamisme formidable. Ensuite, il y a cette charge de cavalerie qui est filmée de manière magistrale en à peine trois plans et qui se révèle une des mieux filmées que j'ai vu jusqu'à présent. Ensuite, je retiendrai ce plan somptueux sur les hommes qui déterrent l'or du prospecteur dans la mine, avec ces silhouettes qui se dessinent dans un clair-obscur magistral sans oublier ces rais de lumière au fond (j'adore les effets de rais de lumière) et un cadrage juste parfait. C'est cette simplicité qui frappe, cette façon de dépouiller le cadre pour en sortir la quintessence de la puissance de l'image. Et pour finir, il y a surtout ce plan fabuleux dans lequel on voit le personnage de Peck à travers le canon d'Anne Baxter, un plan que l'on retrouvera quelques années plus tard dans le fabuleux "Quarante tueurs" de Samuel Fuller. (...) Au final, un western qui recèle de véritables trésors, annonçant même un autre chef d'oeuvre sur la soif destructrice de l'Homme pour l'or (le sublime et indispensable "Trésor de la Sierra Madre" du grand John Huston) et puis il y a surtout cette traversée du désert de sel, un passage long et éprouvant avec des maquillages bluffants sur des acteurs visiblement exténués, marqués par la soif et la chaleur écrasante sans oublier quelques lignes de dialogues épatantes. Bref, un must. La critique complète ici
    Jack G
    Jack G

    2 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juillet 2020
    Cinq ans après son dernier western, L’Etrange incident, un long-métrage courageux et engagé contre la peine de mort et l’ignorance humaine, William A. Wellman renoue avec ce genre en réalisant La ville abandonnée, en 1948, un film au ton rude et impitoyable par rapport aux westerns antérieurs.
    Toutefois, avec un thème et une atmosphère qui se rapprochent un peu du Trésor de la Sierra Madre, tourné quelques mois plus tôt, La ville abandonnée dénonce lui aussi les ravages de la cupidité sur un groupe d’aventuriers ou de bandits.
    « Wild Bill » Wellman, comme aimaient à l’appeler ceux qui l’avaient côtoyé, est plus connu pour ses films de guerre et de gangsters. Wings (1927), le film que lui inspira sa propre expérience de pilote sur les as de l’aviation américaine durant la Grande Guerre, lui valut d’ailleurs l’Oscar du meilleur film, le seul jamais attribué à un film muet. Touche-à-tout, Wellman fit pourtant quelques incursions dans le western, un genre avec lequel son humanisme s’exprime librement. C’est le cas avec L’Etrange incident (1943), satire contre le lynchage et la ségrégation raciale vis-à-vis des Noirs en vigueur aux Etats-Unis, ainsi qu’avec Le Convoi de femmes (1951), où plusieurs femmes, souvent en marge de la société, traversent le pays pour obtenir une réhabilitation, en faisant preuve d’un grand courage et d’une puissante détermination. Bien que Wellman ait eu une réputation de machiste (il se livrait sans cesse à des blagues sexuelles sur ses tournages), cela ne l’empêcha pas, tout au long de sa carrière, de donner aux femmes de vrais rôles d’envergure. N’oublions pas non plus Buffalo Bill (1944), où Wellman est le premier à réhabiliter les Indiens et à leur donner la parole.
    Et logiquement, La ville abandonnée ne brise pas cette tradition humaniste, en dressant le portrait d’un personnage féminin particulièrement moderne pour les années 1940. Là où le film déploie des motifs alors rarement explorés, ceux d’une Amérique crasse où la convoitise mine les rapports humains, les femmes et les vieillards y font preuve de plus de courage que les cow-boys et mercenaires. À contre-pied des figures viriles du western, Wellman réalise donc un très beau portrait de femme à travers Constance Micheline, cow-girl qui monte à cheval et traite les hommes par le canon de son fusil.
    La modernité de ce western atypique s’exprime également dans sa photographie, dirigée par Joseph MacDonald, déjà à l’œuvre dans La Poursuite infernale, de John Ford, deux ans plus tôt. Ainsi, le plan en caméra subjective sur Gregory Peck vu de l’intérieur du fusil tenu par Anne Baxter est une innovation pour l’époque. Ce plan inspire sans doute à Fuller le même cadrage dans Les Quarante Tueurs (1950) De plus, le combat final hors champ est très audacieux mais parfaitement réussi, offrant un suspens insoutenable quant à l’issue de l’assaut. Enfin, notons la chorégraphie maitrisée des scènes de duels dans la montagne, ainsi que les clairs obscurs du désert de sel la nuit.
    Adapté d’un roman de W.R. Burnett, nommé à l’Oscar du meilleur scénario original pour La Sentinelle du Pacifique, cinq ans plus tôt, le scénario de La ville abandonnée est de Lamar Trotti, également scénariste de L’Étrange incident et producteur principal de ce nouveau western. En s’inspirant aussi de l’intrigue resserrée de La Tempête, pièce de théâtre de Shakespeare, Trotti signe ici un script noir, resserré et d’une grande intensité auquel la Writers Guild of America décerne le prix du meilleur scénario de western l’année de sa sortie.
    Le scénariste ébauche des scènes d’une rare violence pour l’époque, comme celle au cours de laquelle Gregory Peck envoie un rude coup de pied au visage de John Russell avant quasiment de le noyer. Scène étonnante tellement elle est nerveuse avant de s’éterniser plus que de coutume dans l’asphyxiante tentative de noyade. Dans un autre style, les deux moments "d’intimité" entre Gregory Peck et Anne Baxter procurent une sensation de tension sexuelle intense.
    Toutes ces scènes violentes ou sensuelles sont d’autant plus fortes qu’elles viennent rompre l’apathie qui frappe les personnages sous le soleil d’Arizona, au cours d’un western en huis clos que Gregory Peck, évoquant les indications de Wellman, qualifiait de « western intimiste ». Rarement nous n’avions ressenti une tension aussi constante à la vue d’un western.
    L’intrigue est assez nouvelle pour l’époque et elle a le mérite d’être écrite à la perfection, avec des dialogues restreints mais finement ciselés. Les rebondissements ne prennent jamais le pas sur la riche description de tous les personnages, l’évolution de chacun s’avérant plus complexe qu’attendue, et du coup, intéressante.
    Tourné en 44 jours dans le décor naturel et magnifique de la vallée de la Mort, en Californie, La ville abandonnée marche sur les traces du tournage du Fils du désert, qui s’est déroulé sur le même site quelques mois plus tôt et entretient un contexte d’hostilité et de rivalité grandissantes, aidé par un huis clos dans une ville fantôme. Epave échouée aux confins du désert où trouvent refuge Stretch et sa bande après des jours d’errance et de soif, cette ville est un vestige de la ruée vers l’or, comme un mirage évaporé qui continue pourtant de susciter la convoitise des truands. La photographie de MacDonald contribue beaucoup à l’expressivité ahurissante de ces paysages rocailleux et de cet horizon sans bornes. La topographie du désert et ces villes-épaves grignotés par les sables prennent une valeur narrative et racontent l’effritement d’un rêve américain bâti sur des promesses sans lendemain, à l’image de celle échangée entre le grand-père et les mercenaires, rapidement bafouée.
    Comme la photographie, la distribution est elle aussi de grande qualité. Les deux acteurs principaux rivalisent de talent. Gregory Peck fait preuve d’un certain charisme et s’en sort bien malgré sa mésentente avec Wellman sur le tournage. Face à lui, Richard Widmark, dans l’un des tous premiers rôles, fait une prestation remarquable, peut-être même supérieure à celle de Peck, rendant son personnage particulièrement inquiétant, teigneux et fourbe.
    Repéré depuis son premier rôle marquant dans Le Carrefour de la mort, l’année précédente, Widmard a déjà montré aux yeux du grand public son extraordinaire capacité à interpréter d’odieux personnages. Dans ce même registre, il confirme et s’impose ici de la plus belle des manières : sa façon de tenir sa cigarette, son regard malsain, sa malice et son rire sardonique sont absolument inimitables.
    Enfin, ceux qui auraient en tête le cliché de la femme soumise dans le western américain seront surpris par le personnage interprété par la ravissante Anne Baxter. Non seulement elle est divinement photographiée (rarement elle aura été si belle malgré des tenues vestimentaires à la garçonne), mais son interprétation est remarquable. Femme volontaire au caractère bien trempé, elle n’hésite pas à jouer des poings, à manier le fusil et à tirer sur le premier qui osera l’approcher. Elle s’avère dans le même temps non dénuée de sensibilité, en manque de tendresse et d’amour, ne résistant pas longtemps à la virilité et au désir latent de Gregory Peck. On est donc en présence d'un casting de haut niveau que tous les seconds rôles viennent enrichir, James Barton en tête.
    Avec un refus de mettre en scène des personnages monolithiques et une économie de moyens qui forcent l’admiration, La Ville abandonnée réussit à être un sommet du genre, un western brut mais très soigné, violent et dépouillé, mais sacrément prenant et qui pourrait très bien plaire au plus grand nombre.
    En tout cas, le public lui fait un beau succès à sa sortie, si bien que les recettes doublent la mise de départ du coût de production. Malgré tout, beaucoup peuvent peut-être regretter le "happy end" apparemment en totale inadéquation avec l’atmosphère cauchemardesque et étouffante qui avait précédé. Mais cette conclusion n’est pas si décevante, Lamar Trotti ayant probablement voulu terminer ce western sombre sur une note d’optimisme avec une possibilité de rachat pour un de ces personnages, après nous avoir tenu en haleine durant plus de 90 minutes. Un final plein de noblesse qui se tient finalement assez bien et qui donne envie de revoir un western qui doit aussi beaucoup à la beauté de ses paysages naturels et aux décors de la ville abandonnée.
    Western atypique à l’image grandiose et aux dialogues arides, servi par un casting sans fausse note, La Ville abandonnée mérite qu’on rende à Wellman l’hommage qui revient à ce cinéaste méconnu, grande gueule et sans compromis, qui quitta sans adieux ni regrets Hollywood le jour où il considéra qu’il ne jouissait plus de son entière liberté.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 avril 2018
    Il est clair que le titre original ("Yellow sky") est plus parlant que la proposition française car plus représentatif de la force d'un film où le soleil écrase ses personnages. Cette chaleur insoutenable qui réduit considérablement les forces d'un groupe de pilleurs est omniprésente dans la première partie de ce western singulier. En effet, le film est d'abord une longue marche infernale dans un désert sans fin –une occasion pour Wellman de capter les visages ruisselant de fatigue, les pas des hommes et des chevaux qui s’enchaînent avec lenteur – façon audacieuse d'ouvrir les hostilités en les mettant d'emblée en péril. Si cette première moitié est sèche, éprouvante et d'une puissance formelle implacable, la seconde est moins passionnante, plus narrative et conventionnelle malgré une mise en scène toujours aussi inventive. Ce qui frappe, malgré des antagonismes peu originaux, c'est la capacité du cinéaste à donner de la chair à des personnages en quelques répliques et à rapidement faire changer d'avis le spectateur à leur propos. Dans sa manière de faire succéder le suspense à l'austérité, le divertissement à la radicalité, Wellman réalise un film surprenant qui réserve quelques grands moments de cinéma.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    514 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mars 2012
    Tourné dans la vallée de la mort en Californie, ce western est un peu décevant en fin de compte. Il est trop tourné sur lui même et utilise un scénario qui ne nous permet ni de respirer ni de prendre partie pour un personnage. En plus Gregory Peck comme je l'ai vu trop souvent n'arrive pas à hausser son jeu. Widmark est déjà bien plus convaincant alors que le personnage qu'il interprète est si monolithique que tout semble écrit d'avance. Charles Kempers qui joue Walrus a beaucoup à faire dans son rôle difficile et s'en sort bien. Le pire reste Ann Baxter qui malgré son réel talent n'arrive pas à se rendre crédible surtout dans les scènes ou elle utilise les armes à feu; la blessure à la tête de Stretch est une insulte à notre intelligence. On comprend bien ce qu'à voulu faire Wellman: affrontement de 8 personnages dans un cadre de vie ,aussi rare que beau, qui les révélera à eux même, mais à mon sens c'est raté. Connaissant Wellman, l'exigence est de rigueur.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 905 abonnés 12 156 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juillet 2010
    Tournè en noir et blanc, ce bon western bènèficie d'une rèputation flatteuse et justifièe chez les amateurs du genre! Zanuck et William A.Wellman dècidèrent d'exploiter "Yellow Sky" en adaptant à l'ècran le roman de W.R Burnett! Quatre personnages se dètachent du film! Honneur aux dames, avec Anne Baxter jouant le rôle de la jolie Mike qui va prendre au piège de l'amour Gregory Peck, alias Stretch! Charles Kemper campe un ètonnant grand-père, qui aura fort à faire pour cacher son or que convoite le sardonique Richard Widmark, alias Dude! Ce dernier, qui en ètait à ses dèbuts, a ètè rèvèlè par ce premier western et en tournera par la suite de nombreux! il faut ègalement souligner la beautè plastique des ruines et des roches, pour cet agrèable western, maîtrisè de main de maître par Wellman...
    Wagnar
    Wagnar

    63 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2018
    L'écriture du scénario est aussi remarquable qu'efficace. La psychologie des personnages est rudement bien travaillé. Niveau interprétation, c'est que du bon. Gregory Peck est parfait en bad guy au bon fond, Richard Widmark nous prouve qu'il est à l'aise dans le rôle de méchant et Anne Baxter compose une femme forte, au caractère bien trempé, très éloigné de l'image de la femme soumise que l'on se fait du western américain classique. La mise en scène quant à elle est d'une grande maîtrise. Le duel final dans la ville fantôme est superbement réglé et a très certainement inspiré celui de Keoma. Certains ont reproché le happy end, mais moi, je l'ai trouvé bien placé. Au final William A. Wellman signe un western âpre, rugueux, prenant et très réussi.
    Plume231
    Plume231

    3 463 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2009
    Un western de très haut niveau magnifiquement bien réalisé par un William Wellman qui prouve une fois de plus qu'il n'a rien à envier à un Howard Hawks ou à John Ford pour ce qui est de mettre en scène des personnages complexes dans des espaces naturels dépouillés. Le scénario tient totalement la route, la sobriété habituelle de Gregory Peck fait une fois de plus des merveilles et Anne Baxter est très convaincante dans son rôle le plus masculin, bien qu'elle garde une très grande part de sa féminité. On peut juste regretter une chose, c'est que le talent de Richard Widmark soit cette fois-ci sous-employé. Mais ne boudons pas notre plaisir, ce western est excellent et en plus la fin est très étonnante.
    NeoLain
    NeoLain

    4 209 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 juillet 2011
    Mon premier film d'un réalisateur inconnu pour ma part, western dont le casting est monstrueux et qui s'embourbe complètement ou les protagonistes se retrouvent en plein milieu d'une ville abandonnée après avoir traverser un désert, le seul passage qui vaut le coup. Car pour la suite c'est moi qui me suis abandonner à ce que tout se termine. Parti de cache cache inutile pour de l'or, on s'endort. Autre point a retenir histoire de pas trop descendre le tout, la photographie est tout simplement magnifique pour l'époque, un noir et blanc brut et limpide ce qui donne le champ extérieur encore plus resplendissant.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 800 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2010
    Un grand western, de l'interprétation, en passant par le scénario jusqu'à la mise en scène, ça sent le grand film de partout.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    661 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2012
    Même si le scénario paraît assez minimaliste à première vue, de tous les films de William A. Wellman que j’ai vu jusqu’à présent, je peux clairement avouer qu’il s’agit de mon préféré. "La ville abandonnée" est vraiment un grand western et il se distingue par une réalisation absolument magnifique, une superbe photographie et une interprétation de très grande classe de la part de son casting. Gregory Peck est excellent dans le rôle du justicier qui finira par tomber amoureux de la ravissante Anne Baxter, cette dernière se trouve être absolument impériale dans le rôle de Mike, une jeune femme farouche et à la beauté ensorcelante. Grosse performance aussi concernant la prestation de Richard Widmark qui s’avère, une fois de plus, grandiose dans celui d’un homme bien sadique et qui ne pense qu’à l’or.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 004 abonnés 4 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 septembre 2016
    Pas toujours cité dans les anthologies consacrées au western, "La ville abandonnée" qui s'inscrit dans la même veine thématique que "Le trésor de la Sierra Madre" de John Huston sorti la même année, mérite à coup sûr une complète réhabilitation. William Wellman qui a commencé sa carrière au temps du muet est déjà un réalisateur plus que confirmé quand il entame le tournage du film dans les décors somptueux mais aussi inquiétants de la Vallée de la mort. Avec près de 70 films à son actif et quoique très éclectique, il n'est pas un spécialiste reconnu du western même si "L'étrange incident" sorti en 1943 a obtenu un franc succès en Europe. C'est d'ailleurs Lamar Trotti déjà à l'écriture sur "L'étrange incident" qui adapte cette fois un roman de W.R. Burnett traitant pour l'essentiel de l'attitude irraisonnée de l'homme face à l'appât du gain. Comme beaucoup de ses collègues de la même génération (Ford, Walsh, Hawks, Huston ou Mann) Wellman allie virilité machiste et humanisme sincère à travers les films de genre que lui confient les studios. Ainsi il aura été sans aucun doute un de ceux qui aura le mieux retranscrit les retombées de la crise de 1929 sur le peuple américain, faisant même office de prophète des évènements à venir avec "Les Mendiants de la vie" (1928). Ancien pilote de chasse pendant la Première Guerre Mondiale et amoureux des grands espaces Wellman est parfaitement à l'aise pour retranscrire le scénario tout à la fois simple et âpre que lui offre Lamar Trotti. Après un hold-up, une bande de malfrats se trouve pourchassée jusqu'au désert de sel qu'ils doivent traverser au péril de leur vie. Au bord de l'épuisement, ils parviennent à Yellow Sky, une ancienne ville aurifère devenue fantôme où survivent un vieil homme (James Barton) et sa petite-fille (Anne Baxter). spoiler: La convoitise sous diverses formes brisera l'unité de la bande et remettra en cause l'autorité de Stretch (Gregory Peck) le meneur, qu'habilement Wellman avait fondu dans le groupe dans la première demi-heure
    . Scénario certes classique mais très efficace dont Wellman se saisit à merveille pour imprimer sur l'écran le noir et blanc somptueux filmé par Joseph MacDonald qui rythme cette comédie humaine assez pathétique où l'instinct morbide de l'homme fait une fois de plus œuvre destructrice. Sous la direction d'acteurs tout en retenue du réalisateur à son acmé, chacun donne le meilleur de lui-même notamment Anne Baxter qui n'a sans doute jamais été aussi bien filmée et Gregory Peck qui se libère grâce à Wellman de son image d'acteur certes séduisant mais un peu lisse. Richard Widmark quant à lui est dans la droite ligne de son rôle de méchant dans "Le Carrefour de la mort" d'Henry Hathaway (1947) qui l'avait rendu célèbre un an auparavant pour sa première apparition à l'écran. Aux côtés de ce trio de tête, Charles Kemper, John Russel , Robert Arthur ou James Barton sont tous excellents. Pendant dix ans encore et quinze films (dont trois avec John Wayne) Wellmann tentera de conserver sa place dans un Hollywood qui ne lui ressemble plus. L'échec cuisant de "C'est la guerre" en 1958 le poussera à prendre sa retraite.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 27 janvier 2010
    Un western assez bon dommage qu'il se traine sur la fin.
    Caine78
    Caine78

    5 989 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2006
    Incontestablement un bon film, avec une photographie signée Joe MacDonald tout à fait brillante. De plus, le noir et blanc donne du relief à l'ensemble et c'est une bonne chose. Pourtant, ce film n'emballe pas totalement, faute peut être d'une réelle originalité dans le scénario (celui-ci est par ailleurs très correct) ou peut-être car les personnages manquent un peu d'épaisseur, dont le meilleur exemple est celui de Richard Widmark, celui-ci n'arrivant d'ailleurs pas totalement ici à exprimer son immense talent. De plus Gregory Peck est lui magnifique de sobriété, et Anne Baxter très convaincante. La mise en scène est elle aussi très réussie. On peut enfin regreeter une fin un peu trop facile, et qui aurait gagné à avoir un peuplus de noirceur. Un tantinet décevant donc, mais une belle oeuvre tout de même.
    ygor parizel
    ygor parizel

    200 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 avril 2013
    Un western de facture moyenne mais le scénario ne déborde pas d'imagination. Le casting est pas mal du tout G. Peck et R. Widmark ainsi que Anne Baxter c'est pas rien ! La mise en scène est intéressante.
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