Avis sur Buddy Buddy

Traduit en « Victor la gaffe » en Français, « Buddy Buddy », remake de « L’emmerdeur » représente le chant du cygne pour l’immense Billy Wilder (surement mon réalisateur fétiche) qui aura marqué différents genres cinématographique de son empreinte, de la comédie romantique cynique « La Garçonnière » au drame « Le poison » en passant par le film noir « Assurances sur la mort ».

Si pour une dernière, ce n’est pas totalement mauvais, c’est néanmoins très décevant. Car en plus d’être un film de Billy Wilder, c'est aussi sa septième collaboration avec le génial Jack Lemmon (ainsi que la troisième Walter Matthau) et la douzième avec le scénariste I. A. L. Diamond, qui adapte donc la pièce de Francis Veber. Et avec ces deux-là, il a déjà signé des grands films tels que « Certains l’aiment chaud » ou « La Garçonnière ».

Il nous fait donc suivre un vieux gangster qui attend dans sa chambre d’hôtel pour exécuter son dernier contrat (abattre de sa fenêtre un témoin gênant) et qui va rencontrer Victor, son voisin de chambre suicidaire. Ce dernier va l’embarquer dans ses aventures l'emmenant entre autre dans une clinique spécialisée dans le sexe.

Il avait envie de faire un dernier long métrage avec son scénariste mais malheureusement et à cause de l’insuccès de ses derniers films, il dut accepter une œuvre de commande et on ne ressent pas vraiment la patte de Wilder sur ce film. En effet, si l’ensemble n’est pas désagréable, il n’y a rien de transcendant non plus, à l’exception de quelques rare scènes (en la présence de Lemmon) c’est rarement drôle et l’ensemble est souvent poussif. Si certains personnages sont intéressants tels que Lemmon impuissant suicidaire et dans une moindre mesure Matthau en tueur fatigué, celui de Klaus Kinski est lourd et plus gênant qu'autres choses.

Côté interprétation, c'est Jack Lemmon qui s'en sort le mieux et si parfois Matthau parait peu crédible et trop peu sérieux pour son rôle, il lui rend plutôt bien la réplique. Par contre, Kinski est mauvais (même si il est déjà peu aidé par son personnage qui est très mal écrit).

Wilder déclarera à la fin de sa vie qu’il « essayait d’ignorer » ce dernier film contrairement à tous ses autres. Finalement, il s’envolera vers d’autres cieux plus de 20 ans plus tard... On peut oublier ce dernier film et remercier un géant qui vit encore à travers ses films qui touchent plusieurs générations et que l’on n’est pas près d’oublier.

Dernier film de mon cinéaste favori et hélàs comme beaucoup le pense le film de trop. "Fedora" est une oeuvre (très!!!) imparfaite, plus par manque de temps et de financement que par manque de talent, mais dont le côté nostalgique et amer aurait donné un beau final à une des plus brillantes carrières de cinéaste de tous les temps. Au vue de la réputation très calamiteuse que traîne ce film, je dirais franchement que je m'attendais à pire. Le duo Jack Lemmon-Walter Matthau fonctionne encore une fois très bien, quelques gags et situations arrivent à faire rire et le rythme est impeccable. Mais ce remake d'une des meilleures comédies françaises a hélàs beaucoup de faiblesses. Déjà tout est loin de fonctionner au niveau du rire, certaines scènes et certaines constructions de gags sont ratées en particulier le final qui est particulièrement naze, autant au temps d'une censure très rigide Billy Wilder était parfaitement à l'aise pour ce qui était de mettre des sous-entendus piquants et délicieux autant avec plus de liberté et des termes comme "éjaculation précoce" et "orgasme" il est à la peine, et quand à Klaus Kinski et Paula Prentiss ils ne sont guère convaincants. En outre, l'ensemble est trop prévisible loin du souci habituel du réalisateur de génie de surprendre le spectateur. Inutile de dire que c'est très décevant de la part du plus grand metteur en scène de comédies de tous les temps, et il est difficile non seulement de croire que c'est lui qui a réalisé ce film mais en plus qu'il l'a co-écrit le scénario avec I. A. L. Diamond, association magique à qui ont doit des chefs d'oeuvre comme "Certains l'aiment chaud", "La Garçonnière", "La Vie privée de Sherlock Holmes" ou encore "Ariane". Totalement regrettable que la carrière de ce cinéaste s'achève sur ceci, allez une minute, voir même juste trente secondes, de "Certains l'aiment chaud" et se sera grandement oublié. Et puis Billy Wilder peut définitivement reposer en paix, rien qu'avoir le millième de son talent est déjà beaucoup.

Une copie en dessous de l'original à tous les niveaux, pas mauvais mais décevant.

Ce remake de L'Emmerdeur de Francis Veber s'avère bien décevant bien qu'il y ait Billy Wilder à la caméra et la présence du duo Walter Matthau/Jack Lemmon. L'humour ne marche pas et et nos deux comiques pourtant parfaits dans leur rôle respectif peinent à nous faire sourire.

Il n’est pas nécessaire d’avoir vu ‘’l’emmerdeur’’ de Molinaro pour apprécier Budy,Budy et si on l’a vu il vaut mieux ne tenter aucune comparaison tant les films sont différents dans leurs esprits. De plus, pour les français de ma génération découvrir jacques Brel au cinéma était un grand plaisir tant nous l’aimions. Ici, il s’agit d’un pur Billy Wilder joué par son acteur de prédilection Jack Lemmon. Wilder est exceptionnel, il y a toujours plusieurs degrés dans ses films et son coté d’intellectuel malicieux , sa rigueur parfaite, son éclectisme, sa capacité d’adapter un scénario et la qualité des messages délivrés sont toujours un régal. On attend jack Lemmon
comme on attendait guignol au petit théatre du Luxembourg et quand il arrive on ne le quitte plus. Une fois encore c’est un sans faute malgré les années qui ont passées (21 ans après ‘’Certains l’aiment chaud’’) . Ce sera Lemmon qui clora la série des 26 chefs d’œuvres de Billy Wilder (en exemptant son précieux documentaire de 20 minutes sur le nazisme). Ce n’est pas un hasard.

Dernier film pour le fatigué réalisateur, la retraite dorée hors du star system à Beverly Hills, pour ce vieux monsieur géant du cinéma monumental américain repos mérite pour des chef-d’œuvre genre vie privée de Sherlock Holmes boulevard avenue square street crépusculaire Fedora assurance sur la mort.
Buvons un verre au choix :
-Coca Cola light diet zero
-Sprite allégé
-Orangina sans sucre
-Fanta aspartame
-Ice Tea coco
-Dr Pepper stevia et trinquons.....!

Alors ce petit bijou de Billy est un remake, l'internationale différence culturelle linguistique idiome traduction publique outre-mer, reprenant le scénariste de l’emmerdeur gênant d’un tueur à gage, c’était pas un chef-d’œuvre.
Mais il y a une bonne ambiance climat tempéré californien, dans le comté de Riverside du grand Los Angeles, c’est des anges de la cité...... Jack Lemmon Lennon Lemon-ade Jacques Citronnade Limonade Seven Up qu’importe.

C’est un bon bonheur de faire les mêmes répliques pour la partie du jeu 90% comédie 10% dramatique, scènes séquentielles, tout un travail de mise en scène comme au théâtre.......!! Personne n’est parfaitement, zen peinture concrète gym Joseph Pilâtes esprit saint dans un corps sain !!!