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    Médée
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    Nicolas F.
    Nicolas F.

    21 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 octobre 2015
    Après avoir atterri aux sabots du centaure Chiron (Laurent Terzieff, du moins jusqu'à la taille) -dont le kitch nous rappelle que nous sommes en présence d'un film vieux de plus de 45 ans- nous faisons connaissance avec Jason, son élève qui le verra d'une façon plus humaine, comme désidéalisé une fois adulte. Ce dernier va comme le veut la légende, partir reconquérir le trône dont il est l'héritier, et sur lequel est assis son oncle. Ce dernier l'enverra récupérer la célèbre toison d'or qui se trouve au mains de barbares à travers la mer. Médée, fille du roi local, tombe amoureuse du héros, l'aide à s'emparer de la toison et s'enfuit avec lui après avoir tué et découpé son frère afin de semer les troupes de son paternel. Dix ans plus tard, alors qu'ils se trouvent à Corinthe, Jason, avide de gloire, décide d'épouser la fille du roi Céron et écarte pour cela Médée, qui lui a donné deux fils. Folle de rage, la traîtresse trahie retrouve ses pouvoirs magiques et brûle sa rivale, avant de poignarder ses deux enfants.

    Comme on peut le voir, il s'agit là d'un des rôles les plus difficiles à interpréter sur scène ou au cinéma, tant le personnage émet des sentiments complexes et fait évoluer les émotions des spectateurs au fil du récit. Maria Callas, qui l'a joué à maintes reprises à l'opéra, passe divinement à travers l'écran, dans un rôle quasi-muet, où les cris les plus aigus sont ceux de son regard. La dernière scène où, elle assène à Jonas de terribles sentences propulse le spectateur dans les flammes de Corinthe.

    La force de Pasolini est ici d'avoir réuni, pour un des thèmes majeurs de l'Art en général, deux artistes qui ne sont pas des acteurs. C'est en effet l'athlète Giuseppe Gentile qui donne la réplique à la Callas, après avoir été remarqué sur une simple photo illustrant un article qui relatait sa médaille de bronze au triple saut lors des J.O. de Mexico.

    Mettre deux stars comme celles-ci à l'affiche d'une oeuvre largement anti-commerciale n'est bien sûr pas anodin. Cela accentue la symbolique portée par l'histoire elle-même. Le film, à travers le mythe, nous montre la confrontation entre des "sauvages" n'hésitant pas à sacrifier des êtres humains (souriants au sacrifice) contre la protection des dieux et des "civilisés" libérés des contraintes liées aux croyances et pouvant s'adonner aux plaisirs et à l'ambition sociale.
    Plus que la mère assassine, Médée est la figure du barbare attiré par un modèle dans lequel il s'aperçoit que ces notions de liberté et de contrainte trouvent des manifestations qui peuvent être plus sournoises qu'elles n'en ont l'air. Cette thématique est chère à Pasolini à une époque où il s'intéresse énormément à l'Afrique, officiellement décolonisée largement durant la décennie.
    L'ambivalence des caractères et l'absence de manichéisme nous laisse penseurs.

    Loin de ces parenthèses que l'on n'est bien sûr pas forcé d'ouvrir, et si l'on ne connaît pas l'histoire de Médée, les plans, décors, couleurs des paysages et la poésie pasolinienne avant tout suffisent à nous emporter durant deux heures : 1h50 de film et dix bonnes minutes pour se remettre du dernier plan...
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    210 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mai 2007
    Rien que pour la performance extraordinaire de la Callas dans le rôle-titre, il faut voir ce film. Sujet dur (une mère qui tue ses enfants), mais réalisation et interprétation impeccable. Pasolini, alors dans sa période 'Antiquité' ("Oedipe Roi" date de la même période), est quasiment au sommet de son Art. Pas son plus grand film, mais un de ses plus grands, il n'a pas fait un seul film plus puissant que les autres ("excepté "Salo", mais c'est tout autre). A voir, même qu'une seule et unique fois (on n'est pas forcément un amateur de ce genre de films). Mais à voir, absolument.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    138 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Autant j'avais été agréablement surpris par "l'évangile selon saint matthieu", autant j'ai été déçu par ce "Médée" sans souffle, sans génie et surtout sans lyrisme. Il n'y a aucun dialogue, et cela, le réalisateur ne parvient à aucun moment à le combler. Les interprètes n'ont aucune expression sur le visage et c'est fortement déplaisant. La musique n'est vraiment pas transcendante et on a bien du mal à manifester un quelconque intérêt à une histoire franchement ennuyeuse. C'est long, ça traine et on a la cruelle impression de ne rien apprendre sur les personnages. La seule chose que j'ai aimée, ce sont les couleurs superbes à tel point que cela mérite d'être souligné. A part ça, un ennui profond m'a traversé pendant deux très longues heures...
    Tendax_montpel
    Tendax_montpel

    23 abonnés 631 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2010
    Comme d'habitude avec Pasolini on est face à une grande complexité, et un film qui pose plus de questions qu'il ne donne de réponses... Pour autant il est possible d'apprécier ce "Médée" sans être un puis de science en mythologie grecque, tant les acteurs débordent de sincérité et d'expressivité.
    ygor parizel
    ygor parizel

    200 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 août 2012
    Un Pasolini encore plus difficile d'accès que d'habitude, film mythologique. La mise en scène est typique du style du cinéaste (avec les fameux gros plans sur les "gueules" des protagonistes, ...). Le scénario est lent et étrange, la musique comme souvent chez Pasolini complètement démente. Une oeuvre réservé aux adeptes de ce genre de cinéma.
    Jipis
    Jipis

    32 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juin 2012
    Ce qui est envoûtant est intemporel, Médée représente une parfaite illustration d'une progression lente, ennuyeuse presque fixe si l'on ne désigne pas ses longueurs interminables comme de l'art.

    Médée à trahie les siens pour l'amour de Jason, ce n'est pas évident d'en faire une certitude tant les images sont peu mouvantes à peine convaincantes posées sur de longs regards fixes et silencieux.

    Maria Callas offre un profil généreux, scruté par la caméra de longues secondes. Le cadrage Pasolinien est volontairement déroutant et imparfait ne montrant parfois que trois quart de ciel admiré par un visage sans corps.

    Certains comportements sont anachroniques avec ces clins d'oeils et ses sourires modernes abusivement trop chargés pour l'époque.

    Pasolini dénude les chairs masculines, elles semblent trôner et avouer l'homosexualité meurtrière du cinéaste par leurs influences outrancières sur le film, le maître impose ses gitons dans une nature infinie d'un blanc teintée de rouge, les rituels sanglants sont acceptés par des sourires inconscients, les visages sont voilés et s'embusquent dans des tenues d'un autre temps.

    L'esthétisme l'emporte sur l'histoire, si l'on veut approfondir le texte d'Euripide inutile de s'aventurer dans ces deux heures pénibles récupérées et imposées par un cérébral atypique se servant d'un classique pour s'ébattre.

    Certes le manque de dynamisme est largement comblé par des décors et des costumes magnifiques l'emportant sur un conversationnel réduit au maximum. Certaines scènes décisives d'une violente insoutenable sont atténuées par une approche lointaine.

    Pasolini donne la priorité à l'espace en le nommant Macrocosme, celui-ci avale l'homme minuscule fourmi se débattant dans des cérémonies barbares ignorées par une architecture elle même tourmentée par ses formes.

    La lumière est vaste sans limites, sa force minimise de petits corps rongés par la puissance inassouvie, cette toison d'or est convoitée, volée, par une femme détruite suite à un amour violent sous la coupe d'une chaleur torride.

    Une extraordinaire passion est annihilée, le calme flamboyant des étendues est oppressant, un lyrisme absent prend forme par de longs silences. La nature absorbe les vitalités de ses composants. Médée est dévorée de l'intérieur, la clarté de ces vastes distances reste imperturbable devant une nature humaine managée uniquement par ses passions et ses violences le tout sur une terre désolée
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 décembre 2006
    Véritable chef d'oeuvre qiu retranscrit bien la force du mythe. Maria Callas était une véritable avatar de Médée et ce rôle lui va à merveilles. Le dialogue entre le sacré et le profane de Chiron est tout simplement anthologique, une oeuvre porteuse de sens et qui exprime beaucoup de vérité sur le manque de sacré de notre civilisation. Mais ce film est difficile à voir, surtout la scène du sacrifice humain, même si Pasolini a fait pire. Un film pour âmes bien accrochées, à tous les niveaux... Un film plein de sens
    AMCHI
    AMCHI

    5 034 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2018
    Un film étrange d'un côté c'est long et ennuyeux (de nombreuses scènes assez interminables sans dialogues) mais c'est aussi envoûtant, les décors et les costumes sont magnifiques, l'interprétation est de qualité notamment La Callas dans le rôle de Médée ; c'est l'unique film dans lequel elle ait joué. A défaut d'être totalement réussi, Médée avec son histoire tragique est un film intéressant à voir.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 12 décembre 2011
    Médée est un film lent , beaucoup trop lent. Quand on connait les intentions de Pasolini lorsqu'il a écrit le scénario, on comprend pourquoi le mythe de Médée était idéal pour lui , mais il n'y a pas beaucoup de rythme, on s'ennuie ferme. Les plans du film sont très bien travaillés, Maria Callas est fabuleuse, les décors éblouissants, on retrouve très bien le style pasolinien. Mais la structure du film est mauvaise, ce qui gâche un peu les attentes.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 mai 2008
    Je ne pensais pas m'embarquer dans cette aventure ! Vraiment, c'est le genre de film ou bien l'on accroche, ou bien on s'endort ( on le voit bien pour ceux qui n'ont pas aimé ce film). J'ai personnellement été très intrigué; ne connaissant pas le mythe de Médée, je ne m'attendais pas à une telle violence ! Après quelques recherches, on se rend vite compte que Pasolini a limite été sympathique en comparaison du mythe! Bref revenons en à l'oeuvre! Quel décor ! Si bien sûr c'est une assez grosse entorse à la réalité historique, les paysages de cheminées de fée de la Cappadoce rutillent de mille feux, les églises deviennent des lieux profanes, le calcaire affleurant donne un aspect lunatique à ce pays barbaresque! On peut aussi voir ce film pour voir la Callas presque toute nue ! Si le jeu d'acteur n'est pas fabuleux fabuleux ( mais que l'acteur est beau !), on ne peut que louer la mise en scène de Pasolini! Quel sens du décorum ! Attention cependant, c'est vrai que ce n'est pas le genre de film où l'on en ressort avec la tête endolorie parce que les acteurs parlent trop... Un film étrange qui m'a plu. A regarder je pense !
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    249 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mars 2008
    Une bonne oeuvre, quoique souffrant de sa vengeance Antique; -& donc démesurée...
    pichnette13
    pichnette13

    13 abonnés 218 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 mai 2008
    D'accord c'est un chef d'oeuvre du cinéma sans doute surtout pour la performance cinématographique. Mais heureusement que j'ai étudié le mythe de Médée en cours! Car pour pouvoir comprendre ce film, il faut déjà avoir assimiler le mythe. Un montage très subjectif, la Callas est admirable (son seul rôle au cinéma), peu de dialogues, un film très hermétique, du délire pasolinien.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    916 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 novembre 2017
    L’opulence des couleurs dans « Medée » contraste avec la force de la musique dans « l’évangile ».
    Mythologie et désir, croyance et introspection. Les visages expriment avec la musique austère et pieuse les sentiments profonds de sacrifice.
    Un film complètement envoûtant qui est extrêmement proche d’un Paradjanov visuellement.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    579 abonnés 2 748 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 mai 2020
    Médée est un très grand film sur la magie, et le revoir à l’heure où les super-héros en tout genre ont envahi l’écran rappelle à quel point la représentation de la magie s’est aujourd’hui appauvrie et homogénéisée. Car Pier Paolo Pasolini met en scène une magie sacrificielle, entendue comme sacrifice d’une victime qui se donne tout entier à sa divinité, entendue également comme don de soi d’une femme à la magie qu’elle pratique, dont elle est l’exécutrice. Et le statut particulier qu’occupe Médée dans la société colchidienne ne va pas sans l’évocation des difficultés à exercer ses pouvoirs : douleurs physiques et mentales, transes épuisantes, démembrement de la victime avec partage de ses organes et de son sang. Le long métrage constitue à lui seul une initiation pour son spectateur : la musique de type tribal construit une atmosphère pesante et anxiogène, la caméra du cinéaste suit au plus près des personnages le déroulement des cérémonials, l’image est poussiéreuse, presque sale, le montage confère à l’ensemble un rythme brutal. Mais surtout, ce que réussit formidablement bien le film, c’est à montrer que la magie se conditionne à un espace donné, à une culture et à une idéologie. « Cette peau de bélier n’a plus de sens hors de son pays », indique la magicienne. Le royaume de Corinthe n’a que faire des pouvoirs de la toison ; ce qui l’intéresse, c’est sa valeur d’objet, c’est de posséder un symbole et l’or qu’il est censé porter, alors même qu’il s’agit là d’une imposture ; Médée reconnaît d’ailleurs que l’aspect doré de la toison résulte d’un travail préparatoire, d’ornements en vue du culte. Il n’y a pas de magie universelle, il ne peut y avoir que des magies locales, communautaires en ce sens où elles rassemblent autour d’elles une communauté de croyants. Preuve à l’appui, la magie que l’on greffe à un corps étranger, en l’occurrence à une autre société, se transforme en magie noire, en maléfice et sert à venger un amour transgressé, déçu, blessé : Glaucé prend feu avant de se jeter du haut des murailles. Campé par une Maria Callas impériale, dont il s’agit ici de son seul rôle au cinéma, Médée est une œuvre envoûtante et rugueuse qui atteste l’appropriation de Pasolini d’un matériau antique dans lequel il puise ses thèmes de prédilection.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    67 abonnés 223 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 octobre 2017
    Maria Callas. Maria Callas /Médée, Maria Callas dont c'est la seule apparition à l'écran, pour un rôle (à peine) parlé -et ce n'est même pas sa voix qu'on entend! le film de Pier Paolo Pasolini a été postsynchronisé, mais pas avec elle.

            Callas qui joue Médée ou Callas qui joue Maria? Médée qui abandonne son pays pour un pays étranger où elle a perdu tous ses pouvoirs magiques. Maria qui abandonne son pays, le pays du lyrique pour celui du fric et du pipeule, où elle a perdu son pouvoir magique: sa voix.

           Donc, elle est là, c'est tout. Et qu'elle est belle. Peut on imaginer qu'elle avait quarante cinq ans? Elle était sublime.

            A part cela, qui dire du film de Pasolini? Il est d'une beauté stupéfiante. Devant ces images, ces paysages inimaginables -la cité troglodyte d'Anatolie, on ne peut y croire. C'est un monde fantastique, inventé par un créateur d'univers..... Eh bien si, il existe. En même temps, je crois qu'à sa sortie le film n'a eu qu'un accueil mitigé, et certains ont pu y voir un péplum bouffi de prétention, et sans fondement, alors que d'autres criaient au génie, et sans doute aucun des deux n'avaient complètement tort. 

          Pour décrire les Barbares de Colchidie, Pasolini a fait appel à tous les folklores du monde. Amérindiens ou Mongols, ethnies montagnardes du Sud-est asiatique ou tribus africaines, tous les ornements, les bijoux, les coiffes, tout ce que les Arts premiers ont pu inventer de plus sublime est réuni là.... Des musiques sauvages interprétées par des instruments fous rythment l'action.  En montant par ces escaliers grossièrement creusés dans la roche, entre ces trous, ces grottes qui sont des habitations, on arrive au sanctuaire où trône la tête majestueuse de ce bélier énorme à la toison d'or..... dont Médée est la prêtresse.

          Le film commence par un sacrifice humain d'une parfaite sauvagerie. Un jeune homme, sans doute un peu débile, est crucifié, étranglé, démembré, tous les villageois viennent tremper leurs mains dans le sang, prennent des morceaux de viscères pour aller en frotter leurs champs, leurs épis, leurs arbres.... Grâce à cette mort, le grain nouveau pourra renaître.... 

              Médée s'enfuit avec Jason. Elle tue et démembre son jeune frère Absyrtos, qui l'a aidé à fuir, pour que ses poursuivants s'arrêtent afin de recueillir les restes de l'héritier de Colchidie. Les fuyards sont recueillis par Créon, roi de Corinthe. Jason, las de Médée qui lui a donné deux enfants, souhaite la répudier pour épouser Glaucé, fille de Créon. La magicienne feint de se résigner, offre à sa nouvelle "amie" une robe -une robe magique, celle qu'elle portait au moment de sa fuite avec Jason, qui sur le corps de la malheureuse prend feu.... entraînant Créon dans la mort; Médée parachève son oeuvre en tuant les deux fils que Jason lui a donnés. Peut on imaginer plus abominable personnage? La Callas lui prête pourtant une humanité, une tristesse, une tendresse aussi envers les deux petits garçons qui en font une femme comme tout le monde, une femme écrasée par son don de sorcellerie....

           Les costumes ensoleillés des femmes de Corinthe, dans des tonalités blanc et orange, sont aussi magnifiques que ceux des Barbares. Les immenses paysages marins sous un soleil déclinant à l'horizon sont inoubliables. Par contre, je ne suis pas convaincue par Chiron, le centaure qui se présente sous deux formes, le jeune (sur deux pattes??) et le vieux (sur quatre pattes??); Laurent Terzieff dans sa culotte de fourrure prête plus à rire qu'à écouter l'enseignement du vieux sage.

           Bref, c'est souvent pas très compréhensible -mais c'est sublime. Le Balzac nous a passé une copie très bien restaurée et complétée, un dimanche à 11 heures..... Mais si vous ne l'avez pas vu, vous pouvez toujours acheter le dvd. Pour Maria, et pour Pasolini.
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