Avis sur Quoi de neuf, Pussycat ?

Un film complètement déjanté avec un Peter Sellers(dr Fassbender)au sommet de son art dans son role de psychiatre dément et obsédé!Un tourbillon de folie flotte dans ce film.Formidable!

Film initié par Warren Beatty et s'inspirant de son expérience de grand séducteur, Quoi de neuf, Pussycat ? marque surtout la première rencontre de Woody Allen avec le cinéma, ici en tant que scénariste et acteur secondaire. Suite à des désaccords sur le casting et l'évolution du scénario (notamment car l'importance de son rôle diminuait alors que celle d'Allen augmentait), Warren Beatty quitta le projet mais cela n'affecte en aucun cas le film.
En effet, le film est un gigantesque délire au casting impressionnant (Peter Sellers, Peter O'Toole, Romy Schneider, Woody Allen, Ursula Andress et dans des petits rôles Jacques Balutin, Françoise Hardy, Daniel Emilfork ou encore Richard Burton...).
Woody Allen, le réalisateur Clive Donner et le producteur Charles K. Feldman (dont le rôle sur le film est très important) créent un univers volontairement non-crédible spoiler: (la séquence où Woody Allen est en costume dans un hammam alors que toutes les personnages l'entourant sont en peignoir ou en serviette)
et très drôle spoiler: (certaines séquences sont purement hilarantes comme celles de la dispute dans l'amphithéâtre et de la bagarre dans la bibliothèque)
qui se situe dans un Paris fantasmé par Woody Allen spoiler: (on y boit de l'absinthe, boisson favorite des artistes français du XIXème siècle mais interdite à l'époque où se situe l'action; la séquence des quais de Seine qui verra son lieu de tournage repris dans Tout le monde dit I love you, la séquence où Peter Sellers souffle son texte à Peter O'Toole fortement inspirée de Cyrano de Bergerac...)
. Cet aspect non-sensique permet parfois à la mise en scène des audaces sympathiques (l'inscription "Message de l'auteur" pendant que Peter O'Toole raconte sa vision de l'amour qui annonce celles de la série télévisée Batman qui débutera l'année suivante) ainsi que d'accepter certains aspects défaillants de cette réalisation (comme les nombreux faux raccords présents notamment au début du film).
Le bordel ambiant qui trouvera son climax dans un final complètement délirant spoiler: (les séquences dans l'hôtel)
a dû fortement inspirer Charles K. Feldman pour sa dernière production Casino Royale, film encore plus bordélique mais nettement moins réussi.
Quoi de neuf, Pussycat ? est donc un film très drôle qui s'inscrit parfaitement dans la première partie de carrière, purement comique, de Woody Allen.

Je pense que c'est le genre de film qui agace ou qui fait rire, moi ça m'a bien fait rire. Le scénario de Woody Allen est totalement déjanté, si bien qu'on ne peut compter le nombre de situations burlesques et après comme je l'ai dit c'est un genre d'humour particulier, on n'y adhère ou pas. La distribution est superbe, la sublime Ursula Andress (qu'on on voit Peter O'Toole lui résister on comprend bien que c'est de la fiction car en vrai c'est juste impossible), Romy Schneider, Woody Allen (dans son premier rôle) et les deux grands Peter, Sellers et O'Toole. Voir ces deux-là dans une comédie de ce genre est un régal, l'un joue un psychiatre hystérique à la coupe de cheveux aussi improbable que le scénario l'autre un séducteur invétéré, d'ailleurs O'Toole est hilarant pendant tout le film et je ne cesserai jamais de le dire, pour moi c'est l'un des plus grands comédiens de l'histoire.

Peter Sellers, est encore une fois au sommet de sa force humoristique dans cette comédie clownesque servie par ce premier, d'autres grands acteurs tels Woody Allen et Peter O'Toole, mais aussi par un Clive Donner des plus inspirés !

Le film est surtout connu pour la contribution de Woody Allen qui signe ici le scénario et s'offre un second rôle, celui de l'ami du héros, frustré sexuellement (evidemment). Défilé de stars, Peter Sellers déchainé comme toujours. Le film souffre d'une réalisation qui a mal vieillie et d'un petit passage à vide mais il s'emballe dans sa dernière demi-heure qui se déroule intégralement dans un hotel et qui ressemble à du Feydeau sous ecstasy (il s'agit d'ailleurs de l'adaptation d'une pièce de théâtre).
On remarque déjà la patte de Woody Allen dans cette histoire de badinage: la frustration sexuelle comme ressort comique, la musique d'opéra, les répliques qui fusent, et le passage où une vingtaine de personnages s'entassent dans une minuscule chambre d'hotel qui est un hommage direct à Une Nuit à l'opéra des Marx Brothers. A noter que la scène dans laquelle Sellers organise son "suicide de Viking" est tournée sur les quais de la Seine, c'est au même endroit que trente ans plus tard Allen à tourné une des scènes finales de Tout le monde dit I Love You.

Vraiment too much ça finit par souler, le point intéressant par contre c'est la rencontre d' acteurs de divers horizon.

Une bonne comédie complètement déjantée, comportant quelques lourdeurs mais aussi son lot de situations cocasses. Les acteurs sont presque tous au top et la prestation de Peter O'Toole est absolument stupéfiante. Le bémol c'est Romy Schneider qui a du mal à rivaliser avec les canons du film et son jeu, hésitant, s'en ressent. A noter les apparitions de Howard Vernon, Jacques Balutin et de... Françoise Hardy. Il faut bien sûr évoquer la dernière demi-heure qui constitue l'un des sommets du burlesque de ces année-là ! Pas un chef d'œuvre mais c'est néanmoins très bon.

Une comédie assez surestimée. En 1967 c'est l'hilarant Woody Allen qui imagina "What's New Pussycat ?" en signant le scénario de cette histoire loufoque. Trop loufoque. En effet que ce soit au niveau des personnages ou des situations, tout manque à la fois de pertinence, d'inventivité et de cocasserie. De ce casting pour le moins alléchant, Clive Donner n'a pu en tirer qu'une comédie banale et stérile, frisant même le ridicule sur la fin, dont les dialogues n'ont pas encore la fougue des futures grandes répliques alleniennes. Le duo Peter Sellers/Peter O'Toole a beau s'en donner à coeur joie. En vain.

Un redacteur d'un magazine de mode vit entouré de belles femmes. Il hésite alors à se marier, de peur de perdre cette vie dorée... Cette comédie de Clive Donner se regarde avec un certain plaisir en grande partie grâce au très bon scénario qu'à écrit Woody Allen et aussi pour la très bonne performance de tous les comédiens qui s'en donne à coeur joie dans leurs interprétations. Au niveau du casting, il y à tout de même du très beau monde puisque l'on retrouve Peter Sellers, Peter O'Toole, Woody Allen mais aussi de bien charmantes actrices comme Romy Schneider, Capucine ou encore Ursula Andress, et il faut avouer que cette pléaide d'interprètes est vraiment réjouissant à voir et arrive bien facilement à porter le film vers le haut . A noter aussi la sympathique et étonnante présence à la toute fin du film de Françoise Hardy dans le rôle d'une secrètaire. De plus, la mise en scène est particulièrement réussi et nous offre quelques séquences qui comportent son lot de cascades et de gags, alors que la partition musicale s'avère bien plaisante à entendre. Il s'agit donc d'une oeuvre vraiment très drôle et possédant une réelle élégance et je le conseil donc à tous ceux qui veulent passer un sympathique moment de cinéma.

Un film culte des années soixante avec une production franco-américaine et une réalisation anglaise mais également un des tout premiers scénarios de Woody Allen qui fait aussi ses premières armes de comédien. Voilà pour l’anecdote. Pour l’essentiel, on a là un sommet du burlesque, inventif, spirituel et jamais vulgaire. La satire est pleine d’humour décalé, les images sont explosives et les comédiens s’en donnent à coeur joie. Peter O’Toole est excellent en séducteur dépassé par les événements, Romy Schneider confirme tout son talent pour la comédie, Capucine est délicieusement séductrice, Pauila Prentiss impayable en suicidaire acharnée et Ursula Andress toute en charmes dévoilés. En conclusion, un film sans autre prétention que de nous divertir en nous amusant et qui y parvient pleinement.

Une comédie pop,colorée et inarrétable qui est le symbole même de la joyeuseté libertaire et libertine régnant dans les années 60."Quoi de neuf Pussycat?"(1965)est somme toute un vaudeville,qui joue sur les quiproquos hommes/femmes.Mais il est si débridé et loufoque qu'il en devient irrésistible par moments.Revers de la médaille:à d'autres,il est raté lorsque le bazar ambiant est incontrôlable.C'est un film léger et presque surréaliste,qui cherche juste à divertir d'une manière différente,et jouer avec des stéréotypes tels que le Don Juan dépassé(Peter O'Toole,bondissant),le psychiatre plus fêlé que ses patients(Peter Sellers,dingo à la coupe de cheveux impensable!),le petit employé complexé(Woody Allen,premier rôle et premier scénario)ou encore la fiancée revêche mais amoureuse(Romy Schneider,plus que charmante).Au final,une oeuvre psychédélique au casting savoureux qui fait régner un vent de folie sur ces sixties flamboyantes,et ce malgré des irrégularités et des aspects non maîtrisés.

Le pitch de "What's new, Pussycat ?" (un homme entouré de femmes sublimes craint de tromper sa future épouse) n'est pas mauvais et, alléché par un casting attrayant et une réputation relativement prestigieuse, on peut facilement se lancer dans l'aventure en l'espérant drôle, divertissante, voire charmante. Problème: l'histoire ne va pas plus loin que l'idée de départ précédemment évoquée et l'on se trouve donc devant un film qui empile des situations répétitives et pas franchement hilarantes (les amateurs de mauvais goût devraient tout de même y trouver leur compte) où des acteurs en roue libre semblent s'amuser plus que les spectateurs (seul Allen parvient à laisser entrevoir son talent comique). Le film, sans être vraiment antipathique, reste un truc assez lourdingue, flirtant sans vergogne avec la série Z, et qui ne parvient pas à arracher plus de quelques rires devant des gags dont je ne me souviendrai pas longtemps. Décevant.

Du rythme, des acteurs qui excellent (Woody Allen, Romy Scneider, Peter Sellers) mais il en convient que l'histoire est assez loufoque.

Michael James (Peter O'Toole) va se marier mais il ne résiste pas aux autres femmes, une tentation qu'il essaye de contenir en allant chez un psychiatre censé le soigner. L'idée de départ de "What's New, Pussycat ?" n'est pas inintéressante et offre d'ailleurs quelques situations cocasses durant la première demi-heure mais, très vite, on se demande tout de même comment Clive Donner pourra faire tenir cette seule idée sur 1 h 45. Et bien il n'y arrive pas, tout simplement, car une idée de cinéma n'a jamais fait un film et que ce dernier finit inévitablement par tourner en rond en accumulant des situations répétitives et fortement inégales avant un final assommant, qui enchaîne les micro-situations à une vitesse supersonique (un bon moyen de ne plus creuser les personnages) et sans aucun intérêt. Au moins, "What's New, Pussycat ?" aura servi à une chose : confirmer que l'équation "un pitch = un film" ne tient pas.

Parfois d'un goût assez discutable, je dois avouer, malgré quelques réserves, avoir été assez emballé par ce « Quoi de neuf, Pussycat? » il est vrai très représentatif d'une époque, mais qui n'a à mes yeux que peu vieilli. Qu'il est bon en effet de voir de temps à autre une oeuvre colorée, excessive mais s'assumant telle quelle, capable de nous proposer de vrais personnages de cinéma, aussi bizarres et improbables soient-ils, le tout dans une ambiance bon enfant et nous offrant quelques réjouissants moments de comédie, sans oublier un casting complètement dingue, que ce soit Peter Sellers en psychiatre allemand, mais aussi des seconds rôles aussi divers et variés que Paula Prentiss, Woody Allen, Ursula Andress, Howard Vernon et Richard Burton! Du coup tant pis pour les quelques longueurs et quelques passages il faut bien l'avouer pas très réussis (notamment dans la dernière partie) : voilà un film (d)éto(n)nant, drôle, constamment surprenant et en définitive des plus plaisants : bonne pioche.