Avis sur Hellraiser 5 : Inferno

Après l’échec critique, public et surtout artistique de hellraiser bloodline, qui a subit un remontage catastrophique du studio; la franchise hellraiser était aux plus bas, abandonné par son créateur: Clive Barker dégouté par le système Hollywood, il ne restait plus rien à espérer de cette franchise agonisante. Son salut viendra pourtant d'un réalisateur quasi inconnu alors, mais qui deviendra un des maitres du fantastique: Scott Dickerson, et d'un excellent scénario remanié pour coller à la mythologie des hellraiser. L'histoire de ce nouvel nous conte la descente au enfer d'un détective corrompu, qui est a la poursuite d'un tueur qui laisse des doigt d'enfants comme indice le menant directement à lui. La plus grand qualité de ce nouvel opus, c'est qu'il s’éloigne du gore et de tout ses excès pour se recentrer sur une enquête policière, à l'ambiance poisseuse. Le gore pour le gore, fait place à des scènes d'hallucination chocs qui dérive vers l'univers Silent Hill, ce qui offre une exploration inédite de la mythologie des hellraiser. D'ailleurs certaine créatures rencontrés par le détective font penser à ceux des jeux. Dans cette nouvelle exploration inédite de l'univers des hellraiser, on peut aussi voir une critique des précédents opus qui faisaient la part belle au gore et effets sanglants au détriment d'une histoire pas toujours à la hauteur. Ce qui n'est clairement pas le cas, puisqu'un soin particuliers a été apporté à l'histoire qui privilégie largement l'aspect psychologie, d'un personnage en apparence antipathique mais qui est au en définitive est victimes de ses penchants. On pourra y reprocher le final un peu moralisateur, qui dénote dans l'univers des hellraisers et noter des similitudes avec un autre film du réalisateur: délivre nous du mal ou là aussi, on retrouve le mélange film d’enquête/d'horreur. Ce sera le dernier bon hellraiser, avant d'avoir droit à des purges sans nom qui conduiront à un reboot de la série, reniant par la même occasion, ce film qui méritait beaucoup plus.

Difficile de se donner son avis sur un cinquième volet étrange qui se distingue complètement de la saga. Après nous avoir emmenés dans l'espace dans le quatrième volet, celui-ci nous emmène plutôt dans des énigmes policières. Bref, il est toujours question de s'éloigner de l'horreur et d'être plus original possible certainement selon le réalisateur, et le résultat est franchement décevant.

Cinquième volet de la saga « Hellraiser » . Et sans nul doute le plus mauvais des cinq! Dans une enquête où tout converge vers un certain « Ingènieur » qui sait tout sur chaque flic! Vous connaissez le proverbe cher aficionado de configuration des larmes, de littèrature occulte et de Cènobites qui vous emmènent en enfer : « Traque l'Ingènieur et l'Ingènieur te traquera ! » Avec sa tête des mauvais jours, Craig Sheffer incarne un inspecteur qui a perdu confiance en lui! La paranoïa l'a envahi et son angoisse se transforme petit à petit en dèpression! Pire encore, sa chair tue son esprit [...] Une fenêtre, voire une porte vers la dèception la plus totale! Plus qu'un doigt, plus qu'un mort...bienvenue en enfer ou plutôt bienvenue dans une atmosphère d'horreur biblique ècrasante! Le rèalisateur s'appuie plus sur la terreur psychologique que le gore! De plus, on ne voit que cinq minutes le fameux Pinhead, ce qui risque de frustrer l'amateur de la franchise! En attendant de voir "Hellraiser 6 : Hellseeker", qui paraît-il, est pire...

Ce film est un navet sur tous les plans, à eviter.

On part de plus en plus dans le ridicule avec cette épisode de hellraiser.
Faire autant de suite pour en faire tous des daubes !!!!!!!

Que dire de ce film sans aucun interet ? Absolument rien.

Pinhead moralisateur, non sans rire
Une étoile pour les apparitions aussi rarissimes soient-elles des cénobites. Quand à une fin dite surprenante, la surprise aurait été que la fin soit interessante.

Un Hellraiser assez particulier et étrange, pour le moment le plus singulier de la saga car il rompt avec sa logique de procédure scénaristique, ici on est clairement dans le thriller et beaucoup moins dans l'effet de style, et je dois avouer que ça m'a surpris. Le film s'intéresse à la psychologie humaine en prenant exemple sur un type odieux et prétentieusement cartésien qui va se retrouver face à l'Enfer le plus profond, lui-même, tout en déstructurant sa perception du réel. Le réalisateur (celui de Sinister et Docteur Strange) fait vraiment un épisode à sa sauce, il se sert d'éléments de l'univers de la franchise pour raconter une histoire (intéressante de surcroit), certes au début confuse voire déconcertante (franchement à un moment on se demande ce qu'on regarde) mais qui se révèle petit à petit, devenant prenante pour arriver à une dernière partie absolument fascinante où on explore la folie et la cruauté, en somme une certaine idée de l'Enfer, moins clichée en tout cas, un sévice mental et indélébile. Après la mise en scène se montre bien souvent maladroite (notamment pour mettre en valeur le symbolisme), ça sonne un peu trop téléfilm, l'ambiance aurait pu être bien meilleure, enfin pour un premier long métrage c'est bien, et Derrickson n'est pas Fincher non plus.
Bref un cinquième opus étonnant, pendant un instant cru à un mauvais épisode de Buffy mais au final une bonne petite surprise.

Scott Derrickson est aux commandes, donnant un avant-goût de ses Sinister avec le démon aux yeux indistincts qui enlève le petit garçon qu'est chargé de retrouver Joseph Thorne, un détective qui n'était clairement pas prêt à s'embarquer pour du surnaturel glauque. Ce cinquième film de la saga relève légèrement la barre par rapport aux précédents L'Enfer sur Terre et Bloodline, versant davantage dans l'enquête policière que dans le film d'épouvante pur et dur. Quelques hallucinations horrifiques qui tourmentent ce pauvre policier (de qui on a vite pitié) pour aboutir à un final qui se lâche : spoiler: mutilation d'enfant, jeu de miroir maléfique, et malédiction sadique.
La mise en scène est plus soignée que d'habitude, les effets spéciaux sont moins nombreux que dans les autres opus (du fait de l'enquête qui domine le fantastique) et on ne s'en plaindra pas (nos yeux se remettent à peine des deux opus précédents), des personnages se dévoilent (les jumelles maudites, l'Ingénieur), et on a droit à une morale finale qui tient la route ( spoiler: l'enfant et l'Ingénieur sont en fait deux parties imagées de l'âme de Joseph, l'enfant étant son innocence lentement mutilée par l'Ingénieur qui est son côté malveillant, nourri par la corruption du policier de plus en plus poussée...
). Dommage que l'ensemble soit si mou, que les acteurs ne soient pas à la hauteur, que ce cinquième opus soit un simple téléfilm qui dure dix minutes de plus que les films précédents sans raison évidente, que l'on ait cette impression que chaque opus est un délire séparé (après la sortie dans l'espace et à Versailles, l'enquête policière...) qui forme une saga qui manque cruellement de cohérence tant dans la mise en scène que dans les intrigues. Peut-être celui qui s'en tire le mieux parmi les suites des deux pionniers de la saga.

Clive Barker n'est plus sur le projet, de nouveaux producteurs aux manettes et un réalisateur en devenir qui s'essaie à cette saga. Un épisode qui montre de l'habilité sans reprendre aucun code. Pinehead n'ai plus vraiment de la partie. Une enquête qui se situe dans les tréfonds psychologique de celui qui l'a mène. Une boucle sans fin dans son propre enfer qui met finalement moins l'aspect gore en avant, et mise sur le côté poisseux. Les effets se fond moindre sans la présence de nouveaux Cénobites, glissant progressivement vers le thriller, les frères Weinstein surfent sur la vague Seven et ses rejetons, tel que Resurrection.

Très décevant !

Scott Derrickson est un réalisateur au parcours assez anodin. Il faut dire que le bougre n'en est pas à son premier coup d'essai avec ce cinquième opus d'Hellraiser puisqu'il signera quelques années plus tard le très bon Exorcisme d'Emily Rose et le très décevant Le Jour où la Terre s'arrêta. Après quatre premiers opus très prenant, voici que le cinquième change de registre, serais-ce le début de la fin de la saga ?
Ce cinquième opus ce différencie de tous ces prédécesseurs, la saga prend un virage inattendu en allant flirter du côté du thriller-horrifique. Ma foi pourquoi pas car plus il y avait d'opus et plus on avait l'impression de voir la même chose à chaque fois. Cette fois-ci nous nous plaçons du côté d'un flic pas très net qui va, au fil de son enquête, ce rapprocher de plus en plus de Pinhead et des cénobites. Cette fameuse enquête, dont on suit pas à pas le cheminement, va se révéler être de plus en plus prenante et intéressante. N'étant pas très admiratif du changement de registre effectué avec ce film, je peux d'ors et déjà dire que ce film offre une histoire à la limite du moyen car on se demande quand est-ce que Pinhead et les cénobites vont apparaître, c'est bel et bien à partir de cet opus que leurs apparitions seront de moins en moins fréquentes. On se demande même où est passée l'essence même de la saga, avec notamment une histoire bien ficelée, des scènes bien gores et une histoire en lien avec les précédents volets. sauf que là, nous sommes arrosés de flash-back à retourner la tête. On se demande sans cesse ce que l'on voit, si c'est dans le passé, le présent, le futur ... On se demande même si ces flash-back sont utiles où pas au film. En clair, ce n'est pas une très bonne histoire, comparé aux précédents opus où l'on en avait l'habitude de voir une belle intrigue, mais ça reste tout de même potable.
Côté casting, il faut souligner la grande prestation habituelle de Doug Bradley dans le rôle de Pinhead. Toujours aussi froid dans ses paroles, toujours aussi méchant et menaçant, toujours aussi sanglant, mais bien trop peu présent dans cet opus. Seulement trois ou quatre piètre apparition qui ressemblent toutes à celles des précédents volets. Les autres cénobites sont bien trouvés, notamment les deux prostituées qui sont littéralement terrifiantes. les autres acteurs, bien qu'inconnus à mes yeux, s'en tirent avec les honneurs sans pour autant casser trois pattes à un canard.
Plastiquement parlant, le film se révèle être très propre, voire très bon. Les scènes gores sont originales, bien que trop peu présentes pas rapport aux autres opus. On retrouve toujours cette violence sanguinaire dans les exécutions, ou dans les rencontres avec Pinhead. Il en va de même pour les musiques qui sont originales mais pas assez mises en avant dans ce film.

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Note : 11 / 20

Un opus sensiblement différent de ce qu'on avait l'habitude de voir. Il faut voir ce film comme un film à part, dépendant non pas de la saga originelle, mais plutôt d'une dérivée d'un thriller qui aurait mal tourné. Pas très folichon, le film tient quand même en haleine et offre quelques scènes sanglantes sympathiques. Le début de la fin de la saga ...

Même si le niveau baisse de suite en suite, je ne peux me résoudre à mettre une note merdique à cette saga Hellraiser, car même si elles sont fauchées, ces suites restent tout de même bien au-dessus de bon nombres de séries B du même acabit. Ici, Hellraiser cinquième du nom se contente de se reposer sur les acquis de ses aînés, et nous propose certes un scénario bien retors, mais non dénué d'une certaine ressemblance avec les précédents volets de la saga. Côté casting, c'est pas brillant brillant mais bon cela fait sourire quand les acteurs sont ridicules donc on s'en accommode. Les effets visuels sont moyens, et plus largement tout est moyen, mais l'univers de Pinhead est quand même restitué donc pour les fans de la saga (comme moi), ce film se regarde.

Je ne m'y attendais pas mais Hellraiser 5 est vraiment bon. Un des meilleurs de la saga. Cette fois-ci, exit les décors poisseux, le gore, et place à un vrai scénario. Hellraiser 5 se rapproche plus d'un thriller horrifique que d'un pur film d'horreur mais ça permet au film de développer le scénario le plus riche de la saga.
On sent un véritable effort du réalisateur, Scott Derrickson, pour nous offrir un scénario de qualité et c'est réussi. Les acteurs sont excellents (surtout l'acteur principal), les retournements de situations sont légions et de qualité. A première vue on pourrait penser que le film va dans toutes les directions sans savoir précisemment où aller mais à la fin, tout s'explique et devient limpide.
Seul bémol qui fait que ce film ne peut pas avoir la note parfaite, ce n'est plus un Hellraiser à proprement parlé parce que Pinhead est très peu présent.
Très bon film tout de même. 4/5

Ce premier long-métrage réalisé par Scott Derrickson, qui constitue le cinquième opus de la saga "Hellraiser", et sorti en 2000 n'est pas terrible mais pas catastrophique non plus. C'est l'histoire d'un détective froid et drogué qui enquête sur un tueur en série qui laisse des doigts d'enfants sur le lieu de ses crimes. Vous l'aurez compris, le scénario n'a plus grand chose à voir avec la base de la saga et pourtant, l'idée de base est très bonne mais elle n'aurait pas dû s'éloigner à ce point de la franchise. La chose positive avec un scénario comme celui-ci, c'est que, jusqu'à maintenant en tout cas (je n'ai pas encore vu les suites), la saga ne se répète pas, les cinq épisodes sont tous très différents et ont tous quelques chose d'intéressant à ajouter à la franchise. Malgré tout, ici, nous avons plus l'impression d'être devant un film policier avec quelques éléments de fantastique provenant de "Hellraiser", d'ailleurs, on voit bien que Clive Barker n'est pas sur ce projet. Car oui, si on enlève le fantastique qui n'a même presque rien à faire dans une histoire comme celle-ci si on va plus loin, il ne reste qu'un film policier lambda. Pourtant, j'ai beaucoup aimé l'approche psychologique du personnage, nous ne sommes plus vraiment dans l'horreur ni le gore mais vraiment dans quelque chose de psychologique et torturé et de ce côté-là, l'ambiance est très réussie, surtout que les personnages sont très bien écrits. Le film part quelques fois assez loin mais ça ne choque pas vraiment car cette saga nous a, depuis le premier film, habitué à nous présenter des choses un peu fouillis et très spéciales, ça fait même maintenant partie de son charme. Ce que je reproche à Miramax par contre, c'est d'avoir charcuté le quatrième opus sous prétexte que l'on n'y voyait pas assez Pinhead alors qu'ici, ça ne les dérange absolument pas, peut-être car le film n'a pas bénéficié d'une sortie en salles. La réalisation est quant à elle très bonne, le réalisateur nous offre des plans très beaux et très intéressants. Du côté des acteurs, ils jouent plutôt bien, notamment Craig Sheffer mais la V.F. me dérange beaucoup, je la trouve assez mauvaise. "Hellraiser : Inferno" est donc le moins réussi des cinq premiers films mais il se laisse tout de même regarder, surtout si on est fan de la franchise.

Ce cinquième volet a au moins le merite de vouloir se rapprocher de l'oeuvre de Barker réléguant PineHead comme faire valoir pour mieux se concentrer sur son récit en forme de descente aux enfers avec un début prometteur mais ce serait vite oublié que ce tacheron de Scott Derrickson est dérrière la camera et qui plombe le film. On a l'impression que le film a 20 ans tant la production design et les effets speciaux sont datés et même l'intrigue part dans tout les sens jusqu'au final bâclé.