Mon compte
    Enter the Void
    Note moyenne
    3,4
    3130 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Enter the Void ?

    524 critiques spectateurs

    5
    129 critiques
    4
    118 critiques
    3
    74 critiques
    2
    69 critiques
    1
    57 critiques
    0
    77 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    298 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 avril 2013
    Enter the void est très inégal. Divisé en trois partie le film devient en fait de moins en moins bien au fur et à mesure qu'il avance. Le première partie est grandiose. On ne peut que saluer Gaspard Noé qui nous balance des plans séquences quasi-impossibles (en vue subjective) en pleine face ! Techniquement c'est impressionnant. La seconde partie place ensuite la caméra derrière le personnage principale et nous fait revivre différents moments de sa vie pendant que son vrai corps est en train de se vider de son sang dans les toilettes d'une boite japonaise. C'est toujours impressionnants techniquement, mais on commence à s'ennuyer ferme. Enfin la seconde partie voit la mort du jeune homme dont l'âme s'envole dans les airs pour nous faire survoler Tokyo de long en large. Là c'est carrément chiant ! D'autant plus que le film dure deux heures et demie. "Enter the Void" a une belle photo, un réalisateur qui n'a pas peur des challenges techniques, et une vraie volonté de nous proposer un voyage sensorielle, mais mon dieu qu'est ce que c'est CHIANT ! Pour apprécier ce film je ne pourrai que vous conseiller de prendre une quelconque drogue avant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 mars 2013
    Qui, à part Gaspar Noé, aurait pu nous offrir Enter The Void ? Trip psychédélique et cinématographique ultime, déluge de sensations, mise en image virtuose de la mythologie du Livre des morts Tibétain (texte bouddhiste sur les états de conscience et de perceptions post-mortem)... ce film semblant tout droit sorti d'une autre dimension est une expérience unique, une exploration des profondeurs de l'âme humaine... par moment, on ne sait même plus trop si l'on regarde un film ou si l'on est en train de rêver tant ce chef-d'oeuvre narratif et visuel aux couleurs chatoyantes nous emmène loin ! Ce film est une boule à facettes émotionnelle, un voyage vertigineux et d'une portée émotionnelle rare... un pur objet de fascination qui changera à jamais votre vision du cinéma !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 février 2013
    D'abord, quel soulagement de voir que 25% des critiques spectateurs sur ce site attribuent 5 étoiles à Enter the Void ! Il y a donc encore un peu de place pour l'expérimentation au cinéma... Pour pouvoir vraiment apprécier ce film, je pense qu'il faut deux conditions préalables : connaître (au moins vaguement) Le Livre Tibétain des Morts et avoir déjà fait au moins un trip psychotrope. C'est normal que ceux qui sont complètement étrangers à cet univers considèrent ce film comme de la merde ! Pour les autres, c'est un chef d'oeuvre, c'est visuellement rafraîchissant malgré quelques longueurs. Gaspar Noé livre en fait une interprétation magistrale du karma (d'un mauvais karma, pour le coup) et du Livre Tibétain des Morts, donc oui, le réalisateur a quelque chose à dire mais ça ne parle pas forcément à nos codes de mentalité. A ne regarder qu'en connaissance de cause (bouddhisme tibétain + expérience de drogue passée) ou alors avec un esprit très très ouvert !
    Julien D
    Julien D

    1 101 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 mai 2013
    Comme à son habitude Gaspar Noé veut faire polémique en jouant la surenchère comme il l’avait superbement dans Irréversible et Seul contre tous. Cette fois-ci il décide donc de faire un film psychédélique et trash nous faisant suivre les errements de l’esprit d’un toxicomane à Tokyoïte. Le souci dans la façon dont est filmer cet invraisemblable scénario est justement que le réalisateur fait un film TROP psychédélique, puisque –aussi beaux soient-ils- sa surdose d'effets de lumière relève de l'absurde et ses effets de caméra virevoltante, déjà excessifs dans Irréversible, deviennent ici tout bonnement écœurants, mais aussi un film TROP trash où l’enchainaient incessant sur des scènes d’orgie, de prises de drogues ou violences en tout genre semble n’avoir pour unique finalité que de justifier sa censure au jeune public. Le tout aurait toutefois été une expérience cinéphilique toute à fait intéressante si, en plus, le film n'avait pas été TROP long car à chaque fois que l’on se croit devant le plan final, Noé en remet une couche, et on se remet à en attendre la conclusion. Dommage, ce "trip" ne laissera derrière qu’une vilaine gueule de bois!
    Christoblog
    Christoblog

    741 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 juin 2010
    Regarder Enter the Void me rappelle cette blague idiote du fou qui dit "Ca fait du bien quand ça s'arrête" après s'être écrasé pendant des heures le pouce gauche avec un marteau tenu dans la main droite. Première partie.Le générique est très chouette. Illisible. Sauf qu'on voit très bien Noé. Japonais. Psychédélique. Hype. Sympa. D'une certaine façon le film serait parfait s'il s'arrêtait là.
    Deuxième partie. C'est un peu la suite d'Irréversible. Montage serré, caméra subjective (à chaque fois que le personnage principal cligne de l'oeil il y a un noir à l'écran, il fallait y penser), Oscar est un dealer à Tokyo, il a une soeur, Linda, un copain Alex, un client Victor. A ce moment là (30 minutes environ après le début du film, tout va bien, on ne s'ennuie pas trop).
    Troisième partie
    Oscar est tué. Son âme erre au-dessus de la ville. Pendant deux heures on a droit à l'enchaînement : caméra plongeante sur les rues de la ville, scène de l'intrigue, plongée de la caméra dans un objet circulaire (vagin, égout, cendrier, lampe, feu de cuisinière, etc), sorte de vision d'un intérieur galactique ou vaginal (ou l'inverse), puis re-scène de l'intrigue, plongée... bref vous avez compris. Sans les tics de Noé l'intrigue tient en deux lignes : Oscar baisait la mère de Victor, c'est pourquoi Victor a niqué Oscar, Alex en pinçait pour Linda, qui elle se laissait séduire par Mario. C'est tout. C'est tout ? C'est tout.
    Deux heures, c'est long. On a le temps de regarder en biais les voisins de calvaire. Les flash-backs sont tellement ridicules que je n'ose même pas en parler.
    Si on cumule les scènes qui ne signifient rien (écrans monochrones, trip lié à la drogue, survol de la ville, matrice pleine de synapses colorés) on doit bien atteindre 45 minutes. C'est trop. Ah oui, on voit l'intérieur d'un vagin pendant l'acte, et aussi après la réincarnation le cordon qui est coupé. La suite ici : http://chris666.blogs.allocine.fr/
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 142 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 mai 2010
    "Enter the void" : la recette. Tu mets des couleurs partout, tu mets la dose de basses et d'infrabasses, tu fais onduler la caméra et tu fais clignoter le tout. - Le sujet ? - Oh bah comme d'hab' chez Gaspar Noé : pour se donner un genre transgressif on va se contenter des trucs malsains d'usage, histoire de dire qu'on ose explorer l'envers du décor alors qu'en fait on ne fait que du racolage de fond de caniveau. Vas-y que je te mets de la drogue, de la violence, puis du sexe, puis du sida, puis de nouveau du sang, encore plus de sexe (tiens une bite... Mais quelle audace ! Merci Gaspar de faire avancer le cinéma à ce point !) et encore de la drogue... Bref, je me demande encore comment j'ai pu imaginer que quelque chose m'intéresserait dans ce film. N'étant pas un intello refoulé qui s'autoconditionne pour adorer ce qui sort de l'ordinaire (quelqu'en soit le niveau de création soit dit en passant) et encore moins un pervers qui aime se vautrer dans l'obscénité facile, je ne vois pas pourquoi j'ai accepté « d'entrer dans le vide »... parce qu'au fond, le seul vide que nous invite à visiter Noé par ce film, c'est le vide-ordure...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 2 mai 2014
    Très déçu par ce film, moi qui avait tant aimé Irréversible...
    Ce film est le film DE trop et DES trop : trop d'effets visuels, au demeurant splendide mais qui deviennent par la suite trop pastiche, fatiguants ; trop de transitions numériques spectaculaires mais inutiles à l'avancée de l'histoire : elles sont trop longues ; trop de scènes de sexe inutiles qui font juste choc ; trop peu de dialogues cohérents ; trop peu de scénario. En effet, avant le visionnage du film, je me demandais comment Noé allait nous tenir pendant 2h 40 avec une idée aussi vague : eh bien il ne nous tient pas, c'est long, beaucoup trop long, et ça ne raconte RIEN.
    Après le côté fausse symbolique avec les deux enfants qui jurent de ne pas se quitter etc. c'est ridicule, petit, facile et tellement vu et revu. Que Noé le sache : ce n'est pas en filmant des enfants, des bébés et une mère qui allaite que l'on est un grand métaphysicien, ni un grand artiste. C'est loin d'être si facile.
    Je n'irais pas plus loin, mais ce film est vraiment difficile à supporter, passez votre chemin.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 novembre 2011
    non mais sérieux! c'est quoi ces critiques de chiotte à ce film..... extraordinaire!? peut être l'un des meilleurs film que j'ai vu dans ma vie. un claque. en fait on ne peut pas décrire ce film tellement il est........ non on peut pas. c'est tellement réaliste. vous ne croirez même pas ce que vous aurez vu. à voir.... avant de mourir obligatoirement!
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    128 abonnés 675 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 mai 2012
    Gaspard Noé devrait se reconvertir dans l'imagerie médicale! Il a un talent fou pour représenter avec minutie un viol ou un tête qui s'écrase (cf. «Irréversible») et en l'occurrence un accident de voiture mortel ou une pénétration en caméra subjective (sic)! Pour le reste, «Enter The Void» n'est qu'une coquille vide, qui démarre en trombe avec un générique d'anthologie puis un trip sous acide mémorable, mais qui s'affaisse de lui-même avec une rapidité stupéfiante et malheureuse (surtout pour le spectateur qui doit tenir bon les 2h15 restantes, aussi pauvres artistiquement parlant que fumeuses et stupides sur le fond). Le problème c'est qu'en à peine 15 minutes tout est dit, et que surtout Noé a brûlé toutes ses cartouches, les passages les plus intéressants visuellement (car Noé n'est qu'un artiste visuel, il ne faut donc chercher rien d'autre dans ses films) étant ces 2 séquences... Pour le reste il use et abuse de sa caméra omnisciente, survolant soi-disant Tokyo mais en fait passant le plus clair de son temps à traverser des murs... Ce film avait un potentiel énorme, mais Noé étant ce qu'il est, sa vision d'un Tokyo fantasmé s'avère finalement bien plus banale que ce que l'on pouvait imaginer. Qui plus est les images époustouflantes du fameux trip psychédélique ne sont manifestement pas de lui mais d'un certain « vidéo jockey » Glennwiz (source Wikipédia). Alors que reste-t-il? Un scénario encore plus bidon que celui d'«Irréversible», des acteurs désincarnés, une bêtise profonde, du sordide à tout va… Surtout que Noé n'a strictement rien de révolutionnaire, au Futuroscope il y a 10 ans j'étais bien plus bluffé par des images tout autant (sinon plus) spectaculaires. Ne pas confondre cinéma et montagnes russes! L'émotion chez Noé est toujours factice, ce qui compte avant tout c'est le choc des images, et sur ce point il ne tient même pas la distance... [0/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    pandani
    pandani

    29 abonnés 379 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 mai 2010
    Trip sensoriel ? Mouais. J'ai jamais pris d'acide, alors je ne sais pas si quand on est défoncé on voit des kaléidoscopes partout. Je ne suis jamais mort non plus, alors je ne sais pas si on voit défiler sa vie entrecoupée de plans de coupe interminables : des fonds blancs clignotants de plusieurs minutes ... Non, sans blague, je veux bien faire des expériences sensorielles, mais ces plans de coupe c'est tout sauf du cinéma. Les flash back, je veux bien, mais répéter sans cesse les même flash backs ? Avec tout ça, tu m'étonnes que le film dure 2h30 ...
    Alors donc on nous dit que c'est un exercice de style. Ah ouais ? C'est sans doute un nouveau style qui consiste à faire des mouvements de caméra dans tous les sens et à se contrefoutre du jeu de acteurs et de la mise en scène. Et l'image ? Je suis sûr que si je file une caméra DV à un gamin de 10 ans, j'aurai une image moins moche. Je crois que c'est ça le pire dans ce film : je veux bien accepter à la rigueur l'idée qu'on me raconte l'histoire sans intérêt d'un junky, mais j'aimerais au moins que ce soit fait proprement. Jamais vu une image aussi dégueulasse sur un écran.
    Caine78
    Caine78

    6 009 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 31 octobre 2010
    Il paraît que c'est le genre de films qui « divise » : navet intergalactique pour les uns, chef d'oeuvre de créativité et d'intelligence pour les autres... Pourtant, je dois avouer ne trouver guère de génie dans un film qui, sous prétexte de raconter quelque chose d'un tant soit peu original, se permet les pires aberrations visuelles et les choix de mise en scène les plus honteux. Car c'est bien ce qu'est « Enter the Void » : un film honteux. Le pire c'est que l'on se dit que sous les mains d'un réalisateur un tant soit peu subtil ou sensible, tout cela aurait peut-être pu passer comme une lettre à la poste. Seulement voilà : Gaspar Noé connaît le cinéma mieux que personne, et sait parfaitement ce qu'il faut faire pour réaliser un chef-d'oeuvre grandiose qui saura être admiré de tous, une oeuvre visionnaire dépassant l'entendement. « Mais alors, comment faire un chef-d'oeuvre grandiose, M. Noé? » demande le spectateur intrigué, pour ne pas dire fasciné. « Eh ba c'est pas si compliqué, mon petit », répond le plus grand réalisateur du XXIème siècle. « Tu mets des couleurs (très très vives, pour ne pas dire autre chose), tu fais tourner ta caméra un petit peu partout et dans tous les sens, tu balances quelques plans chocs par-ci par-là, tous très audacieux bien sur, du genre un plan intérieur de vagin où tu vois une bite (oh ça va gamin, on est entre nous, pas la peine de faire ta chochotte) rentrer sans crier gare, et le tour est joué! Alors gamin, convaincu? » Cela pourrait être simpliste, mais le pire c'est que ça ne l'est même pas. Tout pue ici la prétention, le vide (sans vouloir faire de mauvais jeux de mots), le mauvais goût à outrance, sans se donner un seul instant la peine de proposer des personnages un tant soit peu émouvant ou des sous-intrigues ne serait-ce qu'un peu digne de ce nom. Mais ne croyez-pas alors que l'ami Noé va nous épargner un tant soit peu en nous offrant les 100 minutes habituelles à ce genre de productions, non, non, non! Il fallait bien nous infliger ce supplice pendant 2h30 (et le pire, c'est que ce n'est même pas une blague), mais Gaspar Noé nous expliquera sans doute que son génie et son art créatif valait bien cela... Personnellement rarement 150 minutes auront été autant de synonymes de souffrance et d'écoeurement, mais j'imagine que là encore c'est parce que je ne comprends rien au cinéma et qu'en réalité je suis passé (au moins) à côté du plus grand film de l'Histoire du cinéma. En attendant, au revoir M. Noé (et même adieu si possible), et pas merci.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 12 septembre 2012
    Assez long, répétitif et pénible : à réserver à ceux qui aiment se faire du mal et aux nostalgiques du stroboscope qui ne craignent pas la crise d’épilepsie.
    landofshit0
    landofshit0

    248 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 mai 2013
    A la vue de ce film il semble que Gaspard Noé soit plus dans la tentative d'utiliser un stratagème afin de surprendre son spectateur,qu'il ne s’intéresse réellement à son script. Son effet sera cette fois l’utilisation de la camera afin d'immerger le spectateur dans la vision de son principal personnage. Cet effet mainte fois utilisé au cinéma n'a jamais été une réussite, et cette fois ci encore. Pourquoi est il impossible de faire fonctionner cet effet? Car le carde d'une camera n'a absolument rien à voir avec le champ de vision humain,il aurait fallut tourner en IMAX,pour que les effets visuels fonctionnent. Tout ça sans aucun mouvement de caméra,hors Noé fait bouger sa camera comme son personnage,rendant son effet illusoire et vain. L’expérimentation visuel est de l'ordre de la fulgurance ici,elle ne tient absolument pas les 3h du métrage. Les dialogues sont écrits à la façon d'un jeu de ping-pong,l'automatisme avec lequel se répondent les personnages annihile tout brin de naturel. Quant au discourt sur la famille,la vie et la mort il est traité d’une manière si calamiteuse qu'il ne peut être que ridicule.
    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 décembre 2011
    Trois ans d'attentes, une promo fracassante, une avant-première désarçonnante et cinq jours... Cinq jours pour digérer l'expérience ; cinq jours pour sortir d'un tunnel de perplexité, d'une noirceur fluorescente, surexposée, pénétrante et obsédante ; cinq jours donc, pour me remettre du choc Enter The Void, pour mettre des mots sur un ressenti plus que considérable, pour tenter de démêler le vrai du faux, le laid du beau... Gaspar Noé, le cinéaste le plus extraordinaire du territoire national ( ironie oblige... ), nous avait laissé sur le flicker agressif de son précédent long métrage, le sublime et renversant Irréversible. Quelles images auraient pu suivre cet épilogue stroboscopique, ultime vision d'une journée de bonheur détruite par le temps et la barbarie humaine ?... Réponse dans ce vortex fourre-tout, spirale vertigineuse inaugurée par un générique ultra-graphique, flamboyant, abrutissant, poussé à bout... Le vide est déjà là car Noé semble avoir déjà tout dit dans ses deux premiers films... Erreur ! Si auparavant le cinéaste affichait une certaine fatalité - voire un certain nihilisme selon certains contestataires - ici le temps " détruit tout ", peut-être, mais c'est surtout le cinéma qui recompose le temps avec une démesure indescriptible. Et puis cette caméra acrobatique, insaisissable, rasant les murs d'un Tokyo jamais vu de la sorte, une caméra complexe, qui se décompose pour mieux s'adapter aux trois points de vue du film... La caméra de Gaspar Noé, c'est à la fois l'instrument d'une virtuosité terrassante ainsi qu'une baroudeuse survitaminée, culottée, unique... Du plan-séquence d'ouverture ( un chef d'oeuvre à lui tout seul, sommet de la subjectivité au cinéma ) au coït ultime, Noé nous bombarde de couleurs saturées, de sons turgescents et d'impressions saisissantes. Cinéaste majeur du cinéma contemporain, Noé signe une oeuvre sur les choix que l'homme entreprend au fil du temps. Cinéma de l'Acte, du contact. Tel est l'impact...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 avril 2010
    LE trip ultime. Oscar, on t'a dans la peau. Noé nous transporte, nous chavire la gueule et l'esprit. Unique. Beau. Parfait.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top