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    Ariane
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    68 critiques spectateurs

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    landofshit0
    landofshit0

    248 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2013
    Charmante comédie romantique signée Billy Wilder,dans laquelle une jeune violoncelliste va tomber sous le charme d'un tombeur international. Comme bien souvent chez le réalisateur la comédie est finement ciselé,cependant le rythme est parfois un peu en dessous du reste,mais tout ça à tout de même un grand atout de séduction qui en fait un très bon Wilder.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2018
    Entre un Don Juan qui ne croit pas en l'amour et une jeune femme sentimentale qui le découvre, "Ariane" s'oriente vers deux registres : d'abord, un comique basé principalement sur les dialogues et les situations; puis, un mélodrame tendre et indécis. La réussite du film ne tient pas au fait que Wilder soit à l'aise dans ces deux tonalités mais que le dernier mouvement, plus grave, intervient au bon moment. Malgré quelques longueurs, notamment autour des scènes qui insistent sur la jalousie de Flannagan (Gary Cooper qui en fait trop lorsque son personnage se saoule avec ses musiciens), un équilibre est trouvé grâce à, d'un côté, la mise en place d'un jeu de séduction où l'innocente feint d'être plus expérimentée que son amant et, de l'autre, une relation entre une fille et son père où ce dernier se comporte comme un détective même dans l'intimité, ayant presque sans le vouloir un contrôle total sur Ariane. Mais cette idée ne possède pas qu'une visée comique puisque la curiosité maladive du père va se retourner contre lui à l'instant où il comprend que sa fille risque de n'être qu'une conquête parmi d'autres pour Flannagan, alors qu'elle est folle amoureuse de lui. C'est donc par sa capacité à renverser des éléments comiques en motifs mélodramatiques qu' "Ariane" finit par émouvoir, jusqu'à une ultime scène magnifique, sur le fil du désespoir et du soulagement.
    Benjamin A
    Benjamin A

    647 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2014
    Quatorzième film de Billy Wilder et le premier des trois sortis durant l’année 1957 (avec « L’odyssée de Charles Lindbergh » et «Témoin à Charge »), « Ariane », adaptation du roman « Ariane, jeune fille russe » de Claude Anet, nous fait suivre Ariane, fille d’un détective privé spécialisé dans les affaires d’adultère, qui est fasciné par le riche séducteur Frank Flannagan et lorsqu’elle va le sauver d’un client de son père menaçant de le tuer, Frank va être intrigué par cette jeune fille et va vouloir la revoir...

    Wilder nous livre une charmante et délicieuse comédie romantique. L’histoire est sympathique, bien écrite et inventive, avec des rebondissements parfois inattendus. C’est d’ailleurs sa première collaboration avec I. A. L. Diamond au scénario, avec qui il fera douze films au total, dont « La Garçonnière » ou « Certains l’aiment chaud ». En plus du déroulement, les dialogues aussi sont très bien écrits, trouvant toujours les bonnes phrases et les mots justes. Il y ajoute des touches de romantismes, d’humours ou encore d’émotions non négligeable, avec plusieurs scènes marquantes à l’image du rendez-vous du premier client, la première rencontre entre Ariane et Frank ou encore les tourments de Frank lorsqu'une femme a autant d'aventures que lui...

    Les personnages sont intéressants et attachants, que ce soit le père qui ouvre le film (« A Paris, les gens s’aiment […] ils s’aiment à tout heure, en tout lieu, sur la rive gauche, sur la rive droite et entre les deux rives […], l’amour extra-conjugale, c’est là que j’interviens »), détective privée et souvent plus axé sur son boulot que sur le reste mais sans jamais oublier son devoir paternel. Et bien évidemment la jeune et innocente Ariane, éperdument amoureuse d'un homme qui pourrait être son père (ce qui choqua les américains à sa sortie), prête à tout pour se faire remarquer de lui. Lui c'est un playboy parcourant le monde et les aventures par la même occasion, régulier du Ritz à Paris, ne croyant pas à l'amour et est souvent suivi par un orchestre. D'ailleurs Wilder joue une fois de plus admirablement avec la censure (ce qui ne plais guère, d'ailleurs les voix-off qui permettent le happy-end final n'apparaissent pas au montage final de Wilder, ni même dans les premières exploitations européenne, mais ont été rajouté pour les USA). Mais il n'oublie pas non plus les personnages secondaires tels que ce mari prêt à tuer Frank ou ce camarade de Ariane.

    De plus, Wilder ne fait aucun faux pas et commet aucune fausse note, il maitrise tout de bout en bout que ce soit dans sa mise en scène très élégante, le dosage, le rythme, les plans…

    Côté interprétation c’est ici aussi impeccable, que ce soit la pétillante et charmante Audrey Hepburn qui signe une très bonne composition pour sa deuxième collaboration avec Wilder après « Sabrina ». Gary Cooper (qui reprend un rôle refusé par Cary Grant) est toujours charismatique et impeccable, tout comme Maurice Chevalier.

    Une fois de plus, Wilder nous gratifie d’une excellente comédie, charmante, marante, captivante ou encore romantique, très bien écrite, mise en scène et interprétés. Superbe.
    halou
    halou

    100 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 novembre 2014
    Parmi les meilleures réalisations de Wilder sans aucun doute tant l'atmosphère parisien, la grandeur des acteurs, la mise en scène élégante, la subtilité scénaristique vous emportent. Encore un grand rôle pour la somptueuse Hepburn confronté à l'idole Cooper ce qui en fait un grand couple du cinéma. Indéniablement un très grand classique.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    186 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 avril 2009
    Si cet "Ariane" - qu'on attendait de voir depuis si longtemps - n'est pas tout-à-fait l'un des meilleurs Wilder, et ce malgré le charme renversant d'Audrey Hepburn et un scénario virtuose de I.A.L. Diamond, c'est que l'équilibre instable entre comédie "lubitschienne" et romance sentimentale penche un peu trop lourdement du côté des violons (même s'il s'agit de ceux des Gypsies, musiciens de salon qui nous offrent une poignée de scènes irrésistibles), et que le film a, du coup, une bonne vingtaine de minutes de trop. Je dois dire aussi que l'âge de Gary Cooper, qui n'a plus vraiment le charme voulu pour emporter ainsi le cœur de la belle Audrey (il n'a qu'une petite dizaine d'années de moins que Maurice Chevalier, qui joue le père de la belle...), plombe aussi un peu cette romance. Mais que sont ces réserves face à l'enchantement que procure finalement "Ariane", dont la dernière demi-heure, parfaite, fait toucher du doigt au spectateur, ébloui, ce que peut être le GRAND cinéma.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 804 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2013
    Je n'avais pas forcément entendu parler (du moins sous son titre français) d'Ariane avant qu'il soit diffusé sur Arte. Et franchement, ce n'est pas si mal. Je ne me suis pas particulièrement intéressé à Wilder, c'est un bon gars, je l'aime bien, j'ai envie de voir certains de ses films, mais je ne m'y suis pas forcément penché particulièrement.

    Mais ce Ariane est vraiment délicieux. Je n'en doute pas que ce n'est pas le meilleur film de son auteur, mais tout de même, c'est vraiment merveilleux. Je pense à cette mise en scène d'une rare élégance qui va être belle tout en sachant se faire oublier, ce qui est la marque des très grands, Hawks, Ford…

    Et on puis on a cette histoire d'amour, originale, entre Hepburn et Cooper, la femme qui a compris comment marchaient les hommes. Le prendre à contre-sens, se démarquer, jouer le désintéressement… Mais le spectateur lui connaît la réalité, ce qui ajoute une drôlerie et une réelle émotion à ces scènes où Hepburn le regarde avec de gros yeux emplis d'amour, de tendresse et joue maladroitement l'indifférence. C'est vraiment beau. Vraiment bien.

    Le film peut même se vanter d'avoir un running gag avec un chien qui n'est pas affligeant au possible (souvent c'est le degré zéro de l'humour) et qui parvient même à être drôle.

    Même si la fin est courue d'avance, on y croit, comme si c'était la première fois que l'on voyait ça au cinéma. Et cette intensité, ce regard d'Hepburn qui dit qu'elle va s'en sortir en pleurant, comme si elle voulait se persuader elle même. C'est vraiment sublime.
    Pour tout dire j'ai pris un immense plaisir à voir ce film, c'est drôle, triste, tout en même temps, mais c'est surtout très beau. On a tout ce qu'il faut pour faire du bon cinéma. Les acteurs, le scénario, la mise en scène et cette utilisation plutôt intelligente de la musique. Ce beau noir et blanc…

    Que dire de plus ?

    Je préfère peut-être Kiss me stupid, parce que c'était un peu plus osé et il y a cette fameuse phrase finale, qui là dans Ariane manque un peu. Je veux dire que la toute fin, les dernières secondes, je m'attendais à être emporté beaucoup plus, ça serait éventuellement un léger bémol. La toute fin, les 2 ou 3 derniers plans ne sont pas aussi marquants que d'autres dans la filmographie de Wilder.
    Estonius
    Estonius

    2 473 abonnés 5 225 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 septembre 2014
    Le danger du scénario était que ça tourne à l'eau de rose façon roman de la collection Arlequin. Wilder n'évite pas le piège et tombe les deux pieds dedans (le final est de ce point de vue insupportable). Le second boulet du film est le rôle Maurice Chevalier (le rôle est mauvais, l'acteur exécrable). Il reste quoi ? Le minois d'Audrey Hepbrun pour les amateurs, la classe de Gary Cooper et puis c'est quand même une histoire d'amour entre un homme et une femme ayant 30 ans d'écart, c'est politiquement incorrect et ça fait râler les grincheux… A noter que le titre américain se traduit par "L'amour l'après-midi", pour une fois qu'ils étaient plus explicite que nous… Ce film est une déception et la preuve que même les plus grands peuvent se planter !
    Hotinhere
    Hotinhere

    417 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 septembre 2013
    Un bijou de comédie romantique à l’ancienne, au charme fou, avec des dialogues drôles et subtils, des scènes inoubliables et la musique des Tziganes qui trotte dans la tête longtemps après. Audrey Hepburn, en délicieuse ingénue qui tombe amoureuse d’un riche Don Juan américain (le vieillissant mais mythique Gary Cooper), est une Apparition.
    ER  9395
    ER 9395

    72 abonnés 1 337 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2013
    Un film de Billy Wilder beaucoup moins connu que certains de ces grand classique mais qui
    reste tout à fait charmant avec un excellent scénario et la toujours sublime Audrey Hepburn .
    lepfoulet
    lepfoulet

    21 abonnés 172 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2011
    Un excellent film romantique comportant une scène particulièrement excellente (avec les musiciens qui commencent à taxer l'alcool à Gary Cooper qui finit par leur laisser toutes les bouteilles )
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 20 janvier 2014
    Avec une telle affiche, on s'attendait à un film classe et charmant. Pas de bol, c'est complètement raté, un vrai accident industriel : lourd et mollasson, avec en prime Maurice Chevalier et des seconds rôles assez insupportables. Certes, Audrey Hepburn à l'écran est toujours un miracle, mais elle ne peut pas tout sauver à elle toute seule non plus.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    916 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 mai 2021
    Je fais partie de ces gens qui regrettent ce côté bluette romantique tout à fait déplaisant et totalement ringard.
    Ce film est plutôt à mettre dans le bas du panier des comédies à l'eau de rose avec une avalanche de dialogues ridicules, des personnages qui ne le soit pas moins et une fin attendue et si peu émouvante.
    Bref très très moyen
    Dominique V.
    Dominique V.

    15 abonnés 221 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 décembre 2020
    Le film est, à mon sens beaucoup trop long. Un handicap, surtout pour une comédie. Et la différence d'âge entre les deux personnages principaux (28 ans !) est aujourd'hui difficile à avaler.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 173 abonnés 7 231 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 janvier 2011
    On ne compte plus les comédies à succès de Billy Wilder tant ces dernières sont nombreuses et pour certaines, devenues de véritables classiques (Sept ans de réflexion - 1955, Sabrina - 1955, Certains l'aiment chaud - 1959, …).
    Avec Ariane (1957), le cinéaste ne déroge pas à la règle, celle de nous faire rire et rêver, avec l’une des actrices les plus charmante et envoûtante qu’Hollywood ait pu connaître.
    Le film met en scène Gary Cooper & Audrey Hepburn, l’intrigue, qui mêle l’absurde au romantisme, se déroule quant à elle à Paris (reconstitué dans les studios de Boulogne-Billancourt). Un scénario passionnant, qui nous amène dans une histoire d’adultère et de détective privé. Entre loufoqueries et situations absurdes, le film se délecte de bout en bout, grâce à ses acteurs, dont Maurice Chevalier obtient ici un rôle qui ne passe pas inaperçu, face à la sublime Audrey Hepburn. On se souviendra longtemps des scènes avec le groupe de musiciens tziganes qui joue tous les jours au Ritz (la séquence des bouteilles d’alcool est hilarante). Sans surprise, Billy Wilder séduit une fois de plus et comme toujours on tombe sous le charme de Audrey Hepburn, que demander de plus ?
    Yves G.
    Yves G.

    1 278 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 décembre 2017
    Ariane Chavasse (Audrey Hepburn plus juvénile que jamais) étudie le violoncelle au Conservatoire et partage un petit appartement sous les toits de Paris avec son père veuf. Claude Chavasse (Maurice Chevalier et son accent so frenchie) exerce la profession de détective privé. Il traque au Ritz Franck Flannagan un richissime américain (Gary Cooper et ses cheveux blancs si séduisants) qui y collectionne les conquêtes. Un mari trompé, renseigné par Chavasse, veut se venger de Flannagan ; mais Ariane décide de s'interposer.

    Il est des chefs d'œuvre qui ont bien mal vieilli. J'avoue, toute révérence due, m'être copieusement rasé devant certains films de Douglas Sirk, de Raoul Walsh ou même de Howard Hawks. Il en est d'autres qui n'ont pas pris une ride. Ariane est de ceux là.

    "Ariane" est un conte comme Lubitsch aimait les filmer - tandis que Wilder en signait avant-guerre les scénarios. Tout y est léger, drôle, pétillant comme des bulles de champagne. Mais la futilité n'y est qu'apparente, forme suprême d'une élégance qui ne veut pas alourdir sa démonstration.

    "Ariane" parle d'amour - et d'amour entre deux êtres dont la différence d'âge fit scandale en 1957. D'ailleurs Clark Gable refusa le rôle car il estimait que cette différence rendait peu crédible la romance entre les deux personnages.

    Où parler d'amour sinon à Paris ? "In Paris people eat better, and in Paris people make love, well, perhaps not better, but certainly more " Quelques tableaux suffisent à en poser le cadre dans une introduction qui surpasse toutes les campagnes de publicité jamais conçues par l'Office de tourisme de la capitale. Tourné dans les décors de Alexandre Trauner, Ariane est une ode à la vie parisienne, à la beauté de ses femmes, à la liberté de ses mœurs. Autant de caricatures désuètes et d'ailleurs passées de mode - sinon dans quelques films de Woody Allen - mais qui suscitent chez le spectateur parisien des ronronnements de plaisir.

    Deux conceptions de l'amour s'opposent. Gary Cooper incarne un playboy sans âge qui accumule les conquêtes sans jamais s'engager. Audrey Hepburn sublimement habillée par Givenchy joue le rôle d'une ingénue touchée pour la première fois par la grâce de l'amour. Pour s'attacher Flannagan, Ariane va exciter sa jalousie en s'attribuant mille et une conquêtes, celles mêmes que son détective de père a rencontrées dans ses enquêtes : un banquier belge, un duc, un toreador...

    "Ariane" se termine par une scène mythique qui arracherait des sanglots à un roc. Après l'avoir vue, on ne prendra plus jamais le train gare de Lyon sans un sourire.
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