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Un visiteur
4,0
Publiée le 13 février 2014
Sergio Leone. Clint Eastwood. Ennio Morricone. Trois noms légendaires réunis sur une même affiche qui promettent d'avance de faire des étincelles, voir de tout faire péter.
A la fois premier western de Sergio Leone, mais aussi premier grand rôle pour Eastwood, le film était un pari risqué : transposer Yojimbo d'Akira Kurosawa dans un village en bordure du Mexique avec un budget plus que limité. Sans ses soucis financiers, Leone n'aurait d'ailleurs sans doute jamais prit Eastwood, en effet ce n'était ni plus ni moins que Henry Fonda (12 hommes en colère, Il était une fois dans l'Ouest) et James Coburn (La grande évasion, Il était une fois la révolution ) qui avaient initialement étés pressentis pour le rôle ! Cependant une grande complicité naquit entre le réalisateur et son comédien et malgré leur différence de langage, ils se comprirent très vite sans l'aide d'un interprète et élaborèrent ensemble un personnage devenu aujourd'hui culte : l'Homme sans nom. Individu à la barbe fournie et négligée envahissant un visage suant et fronçant les sourcils, le chapeau posé sur la tête et le poncho dissimulant plus d'un tour sous son tissu, sans oublier le cigarillo bien calé entre les mâchoires, le tout empreint d'un passé mystérieux et d'un caractère peu causant, ce cowboy cynique attiré par l'appât du gain et à la dégaine nonchalante tire pourtant plus vite que l'éclair.
Le pitch est simple mais annonceur de fusillades à tout rompre : Deux bandes rivales, les Baxter, trafiquants d'armes, et les Rojo, qui font de la contrebande d'alcool, se disputent la suprématie et la domination de la ville de San Miguel, au sud de la frontière américano-mexicaine. Un étranger, vêtu d'un poncho, arrive à dos de mulet dans cette petite ville et s'immisce entre les deux bandes. Proposant d'abord ses services aux Rojo, l'étranger va très vite tirer profit des deux camps à la fois, à la grande joie du fabricant de cercueils Piripero.
C'est à partir de cette histoire que Leone fera exploser en un seul film tous...
Dans les années 60 , le genre prenait complètement la poussière....Et Sergio Léone est arrivé , sans se presser....A sa sortie en 1964, ce film magnifique dynamita les lois dun genre comme je le disait , a bout de souffle. Au revoir le western américain a papa , avec ses gentils cow boys et les cruels indiens! Le héros , l'anti -héros serait plus juste, c'est Clint Eastwood ( dans son premier grand rôle , il est génial et creve l'écran) na pas de nom ni de ne cherche pas a faire le bien, comme dans les westerns U.S.A. , il se contente de tirer des dollars du mal. Gros plans sur des sales gueules de méchants ( Gian Maria Volonté , absolument classe) , musique cool et hypnotisante d Ennio Morricone , ce remake violent dun film japonais de Kurosawa ( " Le garde du corps" , 1961) est tourné comme un opéra ou le son des colts et des éperons résonnent dans le désert. Action et humour noir pour le premier volet baroque et fort de la mythique Trilogie du Dollar de Sergio Léone : culte! 1964: L homme sans nom entre dans la légende !
L'homme sans nom entre dans la légende , en adaptant le yojimbo de kurosawa dans l'ouest américain , Sergio leone dépoussière le western et réinvente totalement le genre . Soutenu par l'immense par l'immense ennio morriconne a la musique , il donne au jeune Clint Eastwood le rôle de sa vie et offre un premier volet magistral à l'œuvre la plus ambitieuse de sa carrière : la mythique trilogie du dollar .
Pour Une Poignée De Dollars est le premier opus de la saga du dollar et c'est perceptible: on sent bien qu'on n'en est qu'aux débuts, aux balbutiements des chefs d'oeuvre qu'on aura par la suite. L'histoire est assez banale, elle peine à captiver et ne décolle jamais vraiment, heureusement le film ne fait "que" 1h35. Niveau réalisation c'est également assez plat, aucune scène ne retient particulièrement l'attention par sa maitrise et son génie, comme c'est la cas dans Le Bon, La Brute Et Le Truand ou Il Etait Une Fois Dans L'Ouest. A l'image de la réalisation, la bande son d'Ennio Morricone ne fait pas d'étincelles; il n'a pas encore la virtuosité qu'il atteindra dans les films qui suivront, on reconnaît indéniablement la patte du compositeur mais pas la maitrise: la musique n'a pas d'impact sur le film et est même parfois maladroite. Bien sur il y a toujours les performances de Clint Eastwood et de Gian Maria Volonte, mais dans l'ensemble ce film a surtout valeur de repère, sorte d'étalon, dans la filmographie de Leone.
Ce premier film d'une trilogie qualifiée comme étant celle du dollar, est disons, le moins excellent des 3. Leone "débute" dans le western et cherche encore ses repères. Mais sans conteste les bases sont bien là et laisse présager de très grandes choses!
Entamons la célèbre trilogie du dollar de Sergio Leone, considérée comme faisant partie du haut du classement des westerns spaghettis. "Pour une poignée de dollars" est le premier opus mettant en vedette l'Homme sans nom, interprété par un Clint Eastwood classe et badass en pistolero aguerri. Remake du "Yojimbo" de Akira Kurosawa, dans lequel un samouraï errant venait remettre de l'ordre dans une petite ville, le film de Leone reprend la même structure narrative, à savoir celle d'un étranger qui vient libérer les villageois d'une petite ville du joug de deux familles de hors-là-loi. Le scénario, en ce sens, est simple et efficace. Il divertit et garde l'oeil du spectateur ouvert jusqu'à la clôture du long-métrage. Pourtant, des Leone qu'il m'ait été donné de voir, "Pour une poignée de dollars" n'est pas son meilleur. Si le film procure du plaisir de par son aspect fun et jouissif, il manque cette profondeur psychologique et esthétique qui est présente dans la trilogie des "Il était une fois..." notamment. Leone se montre incisif dans "Pour une poignée de dollars", mettant bien en avant les gentils et les méchants, et se contentant de résoudre le conflit sans réelle surprise. C'est bien pour ça que ce premier opus de la trilogie du dollar ne se contente que de satisfaire le spectateur de par un divertissement de qualité. La mise en scène, même si elle sera d'autant plus poussée dans les futurs films du grand Sergio, est bonne et met bien en avant l'essentiel des émotions, sans toutefois aller au-delà, et l'interprétation des acteurs, Eastwood et Gian Maria Volontè en tête, magnifient cette histoire. Reste que, pour moi, il manque un meilleur traitement des personnages ainsi qu'un scénario beaucoup plus inspiré pour me faire monter au septième ciel cinématographique. Mais, je devrais arrêter de bouder mon plaisir car c'est bel et bien ce qu'apporte "Pour une poignée de dollars". Un réel plaisir, vif et sincère. Après cette première cuvée, il me tarde de voir les opus suivants, en espérant qu'ils soient tout aussi réussi, si ce n'est mieux encore!
L'un des westerns incontournables, qui lança les inoubliables chef d’œuvres de Sergio Leone. Clint Eastwood signe son premier grand rôle au cinéma et la musique d'Ennio Morricone est juste génial..
Un cowboy arrive dans un village, et tire partie de la rivalité entre les 2 familles qui le dirigent. C'est le premier Western de Sergio Leone et la matrice des suivants. Le personnage du cowboy solitaire, malin, fumeur de cigare et peu disert est déjà dessiné. Le village est composé de gens intéressés et méchants, notre héros est lui qu'intéressé mais juste. Les scènes de carnages sont nombreuses et la pitié n'a pas s place. Le spectateur n'est pas épargné d'où l'interdiction aux jeunes quand le film est sorti. La mise en scène est déjà magistrale, Leone prend son temps, utilise les gros plans, les personnages sont tous pittoresques. La première d'une série parfaitement réussie.
Pour leur premier western, que ce soit pour Eastwood ou Leone, tout est déjà presque parfait : ambiance, acteurs, musique, ... L'intrigue est bien maîtrisée et certaines scènes sont assez captivantes de par leur mise en scène. Pourtant on pourrait reprocher le scénario parfois un peu confus. Reste un excellent premier jet qui promet beaucoup de belles choses pour la suite!
Point de départ culte du genre « spaghettis », « Pour une poignée de dollars » reste le moins bon (c'est relatif) de l'excellente « Trilogie du dollar » de Sergio Leone. Une œuvre essentielle pour ce genre donc, mais également pour le western en général puisqu'il arrive à point nommé pour dépoussiérer quelque peu un type de cinéma qui commence à ronronner et fait figure de « propriété exclusive » des Etats-Unis d'Amérique (quoique les américains se rebifferont quelques années plus tard avec « El Dorado » d'Howard Hawks et le très bon « True Grit »/ « 100 dollars pour un shérif » d'Henry Hathaway, tous deux avec l'inébranlable John Wayne). Ce 1er opus donc, lui-même inspiré du cinéma nippon (« Yojimbo »), restera donc culte pour ses scènes de flingage, de zizanie, de protection de la veuve et de l'orphelin, la musique d'Ennio Morricone et le lancement véritable de la carrière de l'un des plus grands spécialistes du genre, grand acteur en général et grand cinéaste tout court : Monsieur Clint Eastwood.
Le premier des films de l'incomparable trilogie de Sergio Leone, "Pour une poignée de dollars" n'est pas le meilleur, et pourtant ça vaut le coup d’œil.
« Pour une poignée de dollars » est le premier film de la fameuse trilogie du dollar de Sergio Leone (les deux autres étant « Et pour quelques dollars de plus » et « Le bon, la brute et le truand »). C'est aussi sa première collaboration avec Clint Eastwood ; Le duo fonctionne immédiatement et la trilogie propulse l'acteur au rang de star internationale : Le western spaghetti est né ! Il faut dire que les talents conjugués de ces deux monstres du cinéma crèvent l'écran encore aujourd'hui. Le film n'a pas pris une ride et on suit avec jubilation les tribulations de Clint Eastwood en cowboy solitaire et cynique, l'éternel cigarillo au coin des lèvres. Ici, aucune gloire pour l'amérique naissante, les protagonistes sont idiots, profiteurs, sans aucune morale et c'est la loi du plus fort qui prévaut... Les duels intenses, les yeux dans les yeux, sublimés par la musique d'Ennio Morricone sont dans toutes les mémoires ! Attention chef-d’œuvre incontournable.
Premier Sergio Leone pour moi, donc je me dis de commencer par la trilogie du dollar et de commencer bien dans l'ordre de sortie. Bref je n'ai pas été déçu par ce film qui met en place un scénario sympa et différent des autres westerns ou la plupart du temps le shérif ou le gentil doit tuer le méchant. Derrière ce scénario il y a forcément un film qui passe très bien grâce à une réalisation parfaite même si pas extraordinaire j'avouerai. Le plus extraordinaire est surement la bande son d'Ennio Morricone qui est époustouflante. Je ne saurai la décrire mais en tout cas elle colle à merveille à tout instant du film! Enfin les costumes sont cools, et quel cadre magnifique pour filmer ce western!! Et puis Clint Eastwood quoi...
A signaler la durée du film est parfaite. 1h35 c'est amplement suffisant dans ce film!