Avis sur Vivre !

Une fresque historique de la Chine avec des personnages forts et attachants. On est plongé durant 2h00 dans une autre culture. Vraiment intéressant.

Venant de Zhang Yimou, je suis surpris! Car oui, son truc à lieu c'était le films chinois féodaux, et ici on se retrouve dans un contexte historique TRÈS peu utilisé dans le cinéma, d'ailleurs je n'avais jamais vu de film pareil. Donc on part d'un pied intéressé sur le début du Maoïsme et du "Grand Bond en Avant". On suit un joueur de hasard qui perd sa maison et sa femme (Gong Li). Il part donc survivre en faisant de spectacles de marionnettes... C'est là que l'armée rouge arrive et qu'il est, bien sûr, pris dedans. L'histoire est très pertinente, et on remarque le changement de caractère des personnages avec l'arrivée de Mao. Certes, on a l'impression à certains moments de regarder un film propagandiste avant d'être rattraper par les défauts de l'idéologie. Parfait, réaliste
, conforme, bien filmé (on retrouve le même style que "épouses et Concubines") et surtout bien raconté, voici ce qui fait la force des anciens films de Yimou.

Intéressant sans être pour autant passionnant.

Un début qui m’a totalement barbé. Pourtant le film gagne progressivement en intensité au fur et à mesure que passent les minutes. Ainsi, presque par surprise, j’ai atteint le paroxysme de l'intensité dramatique et une fois de plus voilà que Yimou a touché juste. Certes, une certaine accumulation peut rendre le plaidoyer trop lourd, mais la délicatesse et la finesse de la réalisation fait vite oublier ce détail. En bref, j’ai encore trouvé dans ce film une perle du maître chinois.

Pour bien apprécier un film étranger il vaut mieux le regarder dans sa version originale car la VF abîme tout, et surtout pour ce film ! Gong Li est une épouse parfaite pour un petit homme que la révolution chinoise va emporter dans son sillage sans qu'il comprenne vraiment ce qui se passe. Le film est long (plus de deux heures) mais on ne voit pas le temps passer tellement on est pris par le courant de cette fresque historique dans laquelle M. Yimou a pris grand soin de mêler des sentiments qui vont passer la cause communiste et la bêtise d'une dictature.

un très grand film
ce genre film qui sert à quelque chose une fois fini. contrairement au merde sur Netflix .
un film chinois qui a eu l'honnêteté de critiquer la révolution culturelle de Mao Zedong dans les années 60 après l'insouciance du début du communisme chinois qui efface la guerre civile des années précédentes.

j'ai vraiment été touché après Cette épopée ( avec beaucoup de longueur à certains moments ) de ce couple vieillissant qui a vécu les heures les plus sombres de la Chine a la fin du récit quand le grand père dans son logement miséreux dit a son petit fils
" plus tard tu prendras le train ,l'avion et la vie sera de plus en plus belle "
jai eu des larmes tellement c'est vrai , la chine des années 2000,2010 a maintenant est une utopie que les chinois de cette époque ne pourrais même pas imaginer !!

pourrait-il imaginer que dans 30 ans les touristes les dépensier au monde son chinois .

que leur pays aurait la capacité a faire jeu égal au niveau des télécoms et intelligence artificielle face au état unis .
des exploit spatial comme l'atterrissage sur la face cachée de la Lune , avoir les élèves les plus instruits au monde ( Selon le classement de l'OCDE ) avoir le plus gros réseau de train rapide au monde .


ce rêve chinois dérange l'occident

Une magnifique chronique familiale à travers les bouleversements politiques et historiques de la Chine. Zhang Yimou illustre à merveille ce récit d'une grande ampleur sans jamais perdre de vue ses personnages. Gong Li y est une nouvelle fois splendide (pléonasme ?).

Vivre est un film intimiste qui en plus d’être servi par un scénario brillant, possède un duo d’acteurs fabuleux (Gong Li est géniale, comme d'habitude) et un réalisateur qui maîtrise son art. Le film de Zhang Yimou n’est bien sûr pas un film parfait, il n’avait, par exemple, pas forcément besoin de faire une oeuvre aussi « tire-larme » où les émotions sont presque dictées par les violons omniprésents. Mais il présente la Chine d’une telle façon qu’il est difficile de passer à côté, que l’on soit sinophile ou non.

Zhang Yimou est un des réalisateurs chinois parmi les plus titrés de l'histoire du cinéma : deux lions d'or à Venise, un ours d'or à Berlin et un grand prix à Cannes ( en 1994, année où Tarantino obtint la palme d'or) avec " vivre !".

La reconnaissance publique de Yimou en France, fût le fait de "épouses et concubines" réalisé un peu avant ce " vivre !" qui propose une histoire de la chine des années 30 aux années 70, au travers de l'histoire d'un couple.

Cette fresque historique trouve des points de convergence dans son principe narratif avec " adieu ma concubine" de Chen Kaige ( palme d'or à Cannes, beaucoup plus accompli que " vivre !") dont Zhang Yimou fut le directeur de la photo avant d'officier pour son propre compte.

On retrouve ici, les qualités et malheureusement les défauts du cinéma de Yimou, encore ici dans sa période de cinéma d'auteur qu'il délaissera les années passant pour le cinéma grand public. Ce changement de perspective lui vaudra peu à peu d'être délaissé par la critique professionnelle.

Si Yimou est un très bon réalisateur capable de mettre en scène des moments très forts et reussis ( c'est le cas ici), il éprouve des difficultés à monter ses films en leur évitant des manques de rythme dommageable pour l'opinion d'ensemble qu'on éprouve à leur égard.

C'est le cas avec " vivre !" ou toute une partie de la première partie ( lorsque le personnage principal se retrouve enrôlé pendant la guerre civile qui survient à la fin de la seconde guerre mondiale) n'est vraiment pas au niveau et même complètement ratée.

C'est dans sa seconde partie que " vivre !" prend son envol avec les scènes les plus émouvantes dont Yimou a le secret. Soyons juste, les vingt premières minutes du film sont elles aussi très réussies.

Gong li, n'a qu'un rôle secondaire dans un film dominé par son partenaire masculin.

Malgre quelques réserves, c'est néanmoins un film qu'on peut voir, sans en attendre toutefois une perfection que son prix cannois laisse envisager.

On se laisse porter par ce film qui malgré son coté dramatique garde toujours une certaine bonne humeur, les acteurs sont de plus excellents. On a un aperçu des changements que les chinois ont vécu en une quarantaine d'année même si le réalisateur enjolive bien les choses (on n'est jamais trop prudent).

Si le début du film est un peu long et pas très intéressant, le reste est passionnant et nous permet de mieux appréhender une période très troublée de l'histoire de la Chine contemporaine. Les trois premières décennies de l'installation du communisme, soit la présidence (ou la dictature) de Mao, avec toutes ses erreurs et les bouleversements sont vus à travers la chronique d'une famille de gens devenus simples (anciens possédants) dans la campagne chinoise. Les acteurs sont formidables, notamment Gong Li époustouflante, comme d'habitude. Seul petit regret, un passage concernant la Révolution culturelle avec les ouvriers refaisant la décoration de la maison est un peu trop caricaturale.

Avec ce film de 1994, Zhang Yimou aborde ses thèmes de prédilection, la condition féminine, une fresque historique reprenant un pan de l'histoire de la Chine et la vie chinoise dans sa réalité rurale au travers comme toujours de son actrice fétiche, sa muse, l'immense et superbe Gong Li. Ici c'est l'avènement du communisme et de ses travers autant que ses atouts pour la Chine et les gens, qui est traité au travers de la vie d'une famille et de son évolution dans le temps. C'est beau, poignant, intense, débordant de vie, de réalisme, d'émotion, de sentiments et de vérité tout en étant un modèle de perfection au niveau de la qualité de l'image et de la réalisation. Gong Li est comme toujours époustouflante, charismatique, belle à damner un saint et le talent à l'état pur qui en fait une icône vivante et intemporelle. Un magnifique film pour découvrir le cinéma chinois, le cinéma de Zhang Yimou et la quasi légendaire Gong Li.

"Vivre !" est l'un des films les plus émouvants qu'il m'est été donné de voir. Il est en plus très instructif sur la vie des chinois depuis la chute de l’empire jusqu’à la révolution culturelle, histoire que l'on connaît finalement peu. Epopée familiale intime - où l'Histoire n'apparaît qu'en filigrane -, dense et fluide, elle est magnifiquement interprétée et mise en images. "Vivre !" a tout d'un chef-d'oeuvre qu'il faut absolument découvrir.

Avec Vivre !, Zhang Yimou livre une fresque monumentale sur un quart de siècle de l'histoire de la Chine. A travers la vie d'une famille provinciale, ce sont les vingt-cinq premières années du régime maoïste qui sont mises en images. Le récit chronologique est elliptique, les quatre décennies traitées le sont à travers une année unique (1948, 1958, 1966 et début des années 70).
Une période durant laquelle l'ennemi évoluera du contre-révolutionnaire au capitaliste mais restera intérieur. La radiographie filmique de Zhang Yimou est celle d'un pays en pleine mutation et dont les théâtres d'ombres sont la parfaite parabole. Le maoïsme parfaitement saisi par l'objectif du cinéaste chinois est témoin mais également acteur de la disparition de tout un pan des traditions et du folklore chinois. En cela, Vivre !est une fresque historique sans équivalent.

Passionnant, et parfois très émouvant. Spectacle populaire (saga familiale, scénario fluide qui n'échappe pas toujours à certains clichés, mais pourquoi pas dans le fond) et démonstration subtile font ici très bon ménage. La scène de l'accouchement, génialement simple, est une magnifique illustration du bordel engendré par la Révolution culturelle.
Les deux acteurs principaux sont excellents (Gong li devenue star mondiale depuis apparait rétrospectivement comme un peu trop glamour pour ce rôle, mais c'est vraiment pour pinailler...).