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    Jeux interdits
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    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    14 abonnés 1 420 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 janvier 2024
    Sur les routes de l'exode en juin 1940, la petite Paulette voit ses parents et son petit chien mourir sous le mitraillage des avions allemands. Effroyable séquence, d'une tristesse absolue, au terme de laquelle la gamine de cinq ans est seule au monde. Son chien mort dans les bras, Paulette erre dans la campagne jusqu'à sa rencontre avec Michel, une jeune garçon dans la famille paysanne duquel elle trouve refuge.
    Entre réalisme et lyrisme, le film de René Clément bouleverse, indissociable de sa petite comédienne Brigitte Fossey dont le visage blond, la voix, les mots simples d'enfant nous touchent et nous charment, en même temps que nous accable le malheur de l'orpheline, illustration de l'injustice et de l'innocence foudroyée. Le duo qu'elle forme avec Georges Poujouly, en Poil de Carotte espiègle, injustement éclipsé par le rayonnement de Brigitte Fossey, est remarquablement dirigé par Clément.
    Marquée par la terrible épreuve, Paulette se livre avec son camarade Michel à des jeux "interdits" et macabres spoiler: en entretenant un cimetière pour animaux, qu'au besoin les enfants mettent à mort, qu'ils embellissent de croix volées.
    Ce qui n'est pas sans créer des incidents cocasses dans le village. A cet égard -et on l'avait peut-être oublié- au-delà du drame initial, le film est aussi une chronique rurale pittoresque dans une famille de paysans pauvres et frustes, avares en effusions. Cet aspect-là du film nous détourne un peu de la mélancolie (accentuée par la musique célèbre de Narcisso Yepes) mais Clément nous y ramène dans le dernier plan du film, particulièrement émouvant, spoiler: où Paulette en pleurs, livrée à elle-même, fend une foule indifférente, occupée à ses propres déboires.
    GéDéon
    GéDéon

    54 abonnés 444 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 novembre 2023
    Cette comédie de René Clément, sortie en 1952, est principalement connue pour sa bande originale interprétée par le guitariste Narciso Yepes. Pourtant, le récit s’appuie sur un drame vibrant. Au début de la Seconde Guerre mondiale, une jeune orpheline est recueillie par une famille vivant à la campagne. Avec l’aide du fiston de la maison, elle crée un cimetière pour animaux pour s’évader du monde des adultes. La naïveté de l’enfance et le charme de l’innocence sont ainsi contés avec poésie alors que partout autour d’eux la violence des hommes fait rage. On retiendra que Brigitte Fossey, alors âgée de six ans, fait ses premiers pas au cinéma, inaugurant ainsi une belle carrière. Bref, une œuvre tendre mais également tragique.
    gerard stevenson
    gerard stevenson

    8 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2023
    Ce classique du cinéma français permet par l'intermédiaire de l'amitié-amour entre les deux enfants de dénoncer l'horreur de la guerre. Brigitte Fossey (Paulette) qui joue la petite fille est avec Georges Poujouly (Michel le garçon) attendrissante. Leur relation platonique apporte plein de douceur. Le reste du casting est bien en place.
    Toutefois, ce film pâti des affrontements plus ou moins grotesques entre la famille de Michel (qui a recueilli Paulette dont les parents ont été tués lors de l'exode) et la famille des voisins.

    Enfin reste aussi la musique archi connue (et tant appréciée par les profs de guitare classique)
    Paul B
    Paul B

    36 abonnés 845 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mars 2023
    On peut montrer la guerre sans montrer de combats.
    Et ça on l'avait déjà compris en 1952.

    Jeux interdits est loin de l'idéologie de la guerre si chère à l'Amérique et nous propose ici la vision de deux enfants de celle-ci.

    Entendons nous tout de suite : Le film est très triste.

    Mais la musique (culte au demeurant) est magnifique, l'esthétique soignée, les acteurs (y compris les enfants) doués, le postulat original et l'écriture aux petits oignons.

    C'est un sans faute.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 mai 2022
    René Clément nous offre avec Jeux Interdits une plongée dans la campagne francaise, en pleine guerre en adoptant le point de vue de deux enfants, qui intégrent le contexte et des notions forts dramatiques dans leurs activités quotidiennes, à leur manière. L'exercice est lumineux et brillant, grâce notamment au talent des deux jeunes acteurs, et à une intrigue simple et bien racontée. Une oeuvre universelle, en somme, toujours efficace malgré son grand âge (1956).
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 avril 2022
    « Jeux interdits » de René Clément est sorti en 1952. L’histoire est – je pense – connue de tous mais il est remarquable que René Clément ait pu pendant pratiquement 1 h et demi, nous entraîner dans cette histoire morbide avec 2 enfants dont le jeu est parfait : Michel (Georges Poujouly) âgé d’une dizaine d’années et Paulette (Brigitte Fossey dont on connaît la grande carrière ultérieure) âgée de 5 ans ! Michel est un petit paysan et Paulette une petite Parisienne dont les parents (les réels parents de Brigitte Fossey) sont morts fusillés par un avion allemand pendant lors de l’exode de 1940. Le petit chien de Paulette est mort également et doit être enterré « pour pas qu’il soit mouillé » et les 2 enfants de créer progressivement un cimetière pour les animaux (une taupe, un crapaud, un ver de ter, un poussin… ) avec des croix artisanales puis volées sur un corbillard et même dans le cimetière du village. La famille de Michel est typiquement rurale avec les éternelles rivalités ancestrales avec les voisins, Les Gouard, et quelques scènes drôles permettant de réduire la tension morale. La fin de ce film est pour ma part tragique car on ne saura rien de l’avenir de cette petite fille aux cheveux d’ange « récupérée » par la Croix-Rouge.
    Ce film mélangeant l’innocence, la tendresse et la poésie des enfants face l’atrocité de la guerre et à la médiocrité des adultes avec leurs mesquineries et codes sociaux ruraux, est prenant. Le noir et blanc est parfait, et le film fut un succès populaire lors de sa sortie et il reçût le Lion d'Or à la Mostra de Venise en 1952, l’Oscar du meilleur film étranger et le BAFTA l’année suivante... Un film magnifique baigné par le thème musical interprété par la guitare de Narciso Yepes.
    Gablivildo62
    Gablivildo62

    2 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juin 2021
    Classique des années 50 et chef-d’œuvre du cinéma français. Ce film réalisé par René Clément restera également inoubliable grâce à la mélodie de Narciso Yepes. On est touché durant tout le film par le duo d'enfants, Michel et Paulette jouée par Brigitte Fossey alors âgée de 5 ans. On est obligé de sortir les mouchoirs au début et à la fin du film, qui montrent les horreurs de la guerre notamment celles de la débâcle de la France en juin 1940 (exode, bombardements, morts de civils, orphelins...). Le succès de ce film a été tel que Brigitte Fossey a rencontré la reine Élisabeth II en 1953.
    selenie
    selenie

    5 429 abonnés 6 015 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juin 2021
    Le film offre aussitôt une musique entêtante, signée de Narciso Yepes, qui est depuis resté dans la mémoire collective et demeure un morceau souvent repris et à jamais unie à la magie du film. Bien qu'ancré dans la dure réalité d'une Guerre Mondiale l'innocence des enfants place aussi le film dans une fable naturaliste entre sourire et émotion qu'on pourrait mettre dans une collection entre "Les 400 Coups" (1959) et "la Guerre des Boutons" (1962). Outre le fait qu'une fillette innocente et mignonne comme un coeur nous émeut forcément, l'histoire est aussi particulièrement bien écrite où le "jeu" des enfants paraît bien anodin aujourd'hui. C'est là toute l'intelligence d'écriture du duo Jean Aurenche-Pierre Bost qui offre ce sublime récit qui rappelle avant tout que le drame vient toujours des adultes. La réflexion sur le deuil est tout aussi remarquable car replacer à hauteur d'enfant. Un chef d'oeuvre de justesse, d'intelligence, de magie et un bel hommage aux enfants, à tous les enfants à voir, revoir et surtout à conseiller...
    Site : Selenie
    Xavier D
    Xavier D

    47 abonnés 1 047 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 mai 2021
    Peinture juste de la deuxième guerre mondiale dans le regard de paulette, une fillette de cinq ans et Michel, un garçon de 11 ans, qui ont décidé de volé des croix pour leur propre cimetière pour animaux. Dramatiquement mignon. De bon dialogues et situations marrante, sur un sujet dure et une guitare en arpège qui l'endurcie encore plus. Un jolie drame émouvant.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 142 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 mai 2021
    C'était le 4 avril 2021.
    J'étais sur C8.
    Philippe Labro s'efforçait de présenter entre plusieurs salves de pubs ce grand classique du cinéma français, voire du cinéma tout court.

    Oscar du meilleur film étranger, lion d'or à la Montra de Venise et succès planétaire nous disait le journaliste et homme de lettres raffiné.
    La définition même d'un classique...

    Mais qu'est-ce qu'un classique véritablement ?
    Alors oui, Philippe Labro a raison d'insister sur l'unanimité de l'accueil fait à ce film, car un classique c'est effectivement un film qui fini par être reconnu par tous comme un monument intemporel s'inscrivant dans l'Histoire et - d'une certaine manière - dans un certaine forme de continuité d'un art.
    Er s'il y a bien des "Orange mécanique", "Blade Runner" où autre "Evil Dead" qui finissent après quelques décennies de division et d'ignorance par être reconnus comme des classiques, le fait est que les films qui se voient auréolés de ce statut de leur vivant (...à comprendre du moment où ils vivent encore dans les salles et les festivals) sont - à quelques rares exceptions près - des films consensuels.
    ...Des films plein de bons sentiments.
    En d'autres mots : des films inoffensifs.

    Alors je n'ai rien contre les films inoffensifs mais j'avoue qu'en général ils ne m'embrasent pas non plus, surtout quand ils sont aussi éloignés - de près de 70 ans - de mes standards du moment.
    Or le problème de ces "Jeux interdits" c'est qu'on est justement là-dedans : dans le bon sentiment et l'inoffensif.
    Une pauvre gamine perd ses parents pendant l'exode de 1940. Elle trouve refuge dans une famille de paysans un peu rustres où elle fait la rencontre d'un gamin qui souffre lui aussi à sa façon de son rapport à la famille.
    Ensemble ils vont se construire un monde où on apprivoise la mort pour mieux ensoleiller la vie ; un îlot d'enfance au milieu d'une marée belliqueuse...

    C'est vrai, c'est mignon.
    À elle seule Brigitte Fossey parvient à nous tirer des miaulements d'attendrissement durant tout le film tellement elle est choupie du haut de ses cinq ans à peine.
    Soit...

    Mais au-delà de ça qui y a-t-il ?
    Un film qui après une scène d'introduction claire et impactante s'abandonne dans un cinéma propre mais qui ne dit plus grand-chose.
    Ah si... Ça nous dit que les paysans sont décidément bien rustres et qu'ils ont vite fait d'oublier les leurs (à leur décharge la petite Paulette encaisse elle aussi vachement bien la mort de ses parents pourtant tués sous ses yeux)
    Ça nous dit aussi que si la France a perdu en 1940 c'est de la faute à sa désunion et de son attitude je-m'en-foutiste. Pendant qu'on se castagne entre voisins au fond d'une tombe et qu'on déserte à la première occasion pour aller jouer du clairon avec la bergère locale, y'a plus grand-monde pour bouter les Boches hors de France...
    Ça nous dit enfin à quel point à ce temps là le Français moyen est prêt à livrer des gamins aux premiers gens d'armes vénus pour peu que ça lui épargne bien des ennuis.

    Alors certes, dire et montrer cela ce n'est pas rien non plus, mais au regard de tels sujets c'est quand même bien peu, à tel point que même en sachant se faire court - puisque ces "Jeux interdits" durent au final moins d'une heure et demie - la lassitude parvient à s'installer malgré tout.

    Après j'entends bien qu'en 1952, au temps du mythe de la France qui aurait été toute entière résistante, il était sûrement bien délicat d'aborder ces questions de front.
    Pour ne pas trop froisser, pour éviter de gâcher le spectacle d'une Brigitte Fossey si chou qu'elle ferait pleurer un régiment, la sagesse imposait de ne pas trop se mouiller ; d'y aller par jeux de timides allusions plutôt que de se risquer sur le terrain des vrais jeux interdits...
    Oui c'est vrai que, pour nous aussi spectateur, il est nécessaire de savoir remettre une oeuvre dans son contexte, j'entends bien...

    Seulement voilà, c'est sûrement là que se trouverait selon moi toute la différence entre un classique et un chef d'oeuvre.
    Un chef d'oeuvre, à mes yeux, c'est un film qui ne prend pas de pincettes. C'est un film qui fait ce qu'il a à faire et qui montre ce qu'il a à montrer.
    "Apocalypse Now" par exemple ne s'est pas embourbé dans les pudeurs de gazelle pour nous parler de la Guerre de Viet-Nam, quand bien même le conflit était-il encore tout chaud au moment de sa sortie.
    Et ce qui est valable pour un film historique l'est finalement aussi pour tous les autres.
    Si "2001" est un chef d'oeuvre de Stanley Kubrick alors que "Lolita" ne n'est pas de mon point de vue, c'est parce que le premier a osé imposer sa temporalité et ses codes au point qu'il a encore aujourd'hui conservé toute sa force, alors que le second a préféré se la jouer tout en sous-entendus pour mieux éviter de se faire tailler par la censure.
    Ça ne retire rien au fait que "Lolita" soit un classique - il a marqué son temps et laissé depuis son empreinte dans le septième art - mais il n'empêche qu'aujourd'hui il n'a pas l'impact de ce que je percevrais comme un pur chef d'oeuvre.
    Il a été trop sage hier au point d'être devenu trop fade aujourd'hui...

    "Jeux interdits" est à ranger parmi ces films là selon moi.
    On peut certes l'apprécier pour ce qu'il dit de son époque presque malgré lui, de la même manière qu'il peut toujours émouvoir grâce à la jolie frimousse de Brigitte Fossey.
    Mais pour le reste il apparaîtra comme une théâtre bien sage dont les effets avec le temps se sont tout de même bien émoussés.

    Alors soit, je comprends pourquoi on a préféré représenter une Paulette bien naïve face à la mort de ses parents plutôt qu'une Paulette hurlant de désarroi car à l'époque ça aurait été aller trop loin dans l'émotion au regard de la sensibilité de son temps - mais aujourd'hui, force est de constater me concernant que sur le long terme ce choix se révèle timoré pour ne pas dire assez lâche.
    Et si je comprends que pour un vénérable ancien comme Philippe Labro un tel classique d'hier représente sûrement un beau souvenir de jeunesse, chez moi ils représentent juste les témoignages d'une convenance révolue...
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 382 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mai 2021
    Le jeu des deux enfants jouant Michel et Paulette est l'une des performances les plus étonnante que j'ai jamais vu. Jeux interdits vous hante et reste avec vous longtemps après que le film soit fini. Cela est dû en partie à la musique avec ses mélodies romantiques à la guitare et en partie à la tristesse de l'histoire. La petite fille perd ses parents et son chien bien-aimé au début mais surtout il reste dans votre cœur grâce aux performances exceptionnelles des enfants acteurs Georges Poujouly qui joue Michel et surtout Brigitte Fossey dans le rôle de Paulette. Son petit visage innocent exprime toutes les horreurs et les traumatismes de la guerre et ce qu'ont dû ressentir des millions d'enfants pris dans la barbarie de la Seconde Guerre mondiale lorsque la sécurité d'un foyer aimant leur a été arrachée. Rarement l'agonie de la souffrance d'un être humain n'a été aussi bien capturée au cinéma et je pense que Brigitte Fossey n'avait que six ans lorsqu'elle a joué dans ce film et c'est un exploit remarquable...
    Marie Tasset
    Marie Tasset

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 avril 2021
    Du grand Art, un chef d œuvre du cinéma français. L on ne peut oublier la petite Brigitte Fossey, l emotion qu elle dégage, le scénario, les références historiques, et la musique sublime.
    Patjob
    Patjob

    19 abonnés 548 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 avril 2021
    Une magnifique scène, montrant l’exode massif d’une population, l’acharnement destructeur nazi sur les civils, et la rencontre d’une enfant avec la mort, celle de ses parents, et image symbolique de ses rêves, de son chien, ouvre ce film faisant partie du patrimoine Français. La suite n’est pas au même niveau. L’idée des jeux macabres en tant que catharsis est excellente, les relations entre les deux enfants sont bien jolies, et la petite Paulette (Brigitte Fossey remarquablement bien dirigée) très émouvante, mais la place prise par les relations entre les deux familles rivales amoindrit la portée du film. On assiste en effet à une idylle conventionnelle et sans saveur entre les adolescents des familles opposées et à quelques moments de pochade entre ces deux familles arbitrées par le curé qui relèvent presque d’un épisode de Don Camillo. J’ai également trouvé envahissante la musique, universellement connue, de Narciso Yepes. Heureusement, le film retrouve fugacement son ampleur dans la dernière scène qui confère une dimension universelle aux malheurs de la petite.
    Nath4217
    Nath4217

    5 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 avril 2021
    Magnifique film abordant la guerre et l'exode à travers l'histoire de deux enfants. Malgré leur jeune âge, Brigitte Fossey et Georges Poujouly sont très touchants et jouent magnifiquement bien. L'histoire de la petite Paulette, une petite fille victime des horreurs de la guerre, est bouleversante. La bande originale est quant à elle sublime et accentue l'aspect dramatique du film. Un classique, à voir.
    noizet
    noizet

    3 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2021
    j'avais beaucoup entendu parler de ce film, souvent entendu sa musique mais je ne l'avais jamais vu.
    je l'ai trouvé très bon, seule la fin m'a un peu déçu même si je ne sais pas exactement ce que j'attendais, sans doute une issue un peu plus gaie pour ce film plutôt noir.
    j'ai lu certaines critiques négatives concernant le jeu des acteurs adultes.
    manifestement ceux qui les ont faites ne connaissent pas le milieu rural de cette époque.
    à ce titre la je trouve que l'ambiance du film , le jeu des personnages, donne une image plutôt juste de ce qu'on pouvait rencontrer dans le milieu agricole des années 40-50 que j'ai bien connu. Des conditions de vie difficile, des gens frustres des jalousies et des rancœurs qui se perpétraient dans le temps pour des motifs souvent futiles.
    quant à ces jeux d'enfants , ils ne m'ont pas surpris car ils m'ont rappelé certains de ceux que j'ai pu avoir à cette époque avec quelques camarades, souvent guidés par l'envie d'épater les autres !
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