Avis sur Jeux interdits

C'est en 1952 que sort le cèlèbrissime "Jeux interdits" de Renè Clèment qui prèsente deux enfants face au tragique et à l'absurditè de la guerre! C'est l'un de ses meilleurs classiques du cinèma français , alliant la poèsie de l'enfance, marquèe par la cruautè et la mort du monde adulte! La petite Brigitte Fossey est inoubliable face au jeune Georges Poujouly! A travers l'histoire de cette fillette de cinq ans recueillie par des paysans et par ce garçon de onze ans, le rèalisateur vise essentiellement à èvoquer la guerre et ses horreurs! Film sur l'exode de 1940, "Jeux interdits" est une oeuvre majeure de Clèment qui comporte des sèquences très dramatiques! Le cimetière d'animaux morts aux tombes ornèes de croix volèes est devenu aussi mythique que la musique du guitariste Narciso Yepes...

René Clément n'a pas une filmographie considérable mais les longs métrages qu'il nous a laissé sont parmi les plus beaux du cinéma français sur des thèmes différents (drames, thrillers, guerre…). Jeux interdits est l'une de ses plus belles réalisations et l'une des œuvres d'anthologie du cinéma d'après-guerre. Ce drame se déroule à une des époques les plus dramatiques de notre histoire, l'exode de 1940 sur les routes de France. La toute jeune Brigitte Fossey montre déjà un immense talent dans le rôle de la petite fille recueillie dans une famille à la campagne. Sa complicité avec le jeune fils de famille, joué par le non moins talentueux Georges Poujouly, est admirable. Ces deux jeunes acteurs dégagent une tendresse et une émotion incommensurables que l'on souhaiterait trouver chez tous les enfants de la planète. Ce film possède un côté magique et enchanteur que l'on ne saurait décrire. Un monument du cinéma français qui fait oublier les bouses qu'on nous produit aujourd'hui.

Un classique du cinéma français, au scénario intemporel et universel, accompagné d'une célèbre musique interprétée par le guitariste espagnol Narciso Yepes. Le film nous rappelle combien la guerre est d'abord et avant tout cruelle pour les enfants. Ici les rôles principaux sont magnifiquement tenus par des enfants de 6 et 11 ans (Brigitte Fossey et Georges Poujouly). Ensemble, pour exorciser les horreurs vécues au quotidien, ils vont entreprendre l'édification d'un cimetière pour animaux en employant des méthodes peu orthodoxes. Une très belle incursion dans l'univers des enfants et de leur capacité à se créer un monde à eux, avec ses logiques propres, pour déjouer une réalité bien tragique.

Voici un film au succès intemporel, mais pas sans raisons! Comment la mort est-elle traitée à l'époque de la seconde guerre mondiale ? Comment durant l'enfance, on peut se débrouiller de la mort ? Il y a une dimension historique, qui traverse ce film aujourd'hui : on assiste à l'horreur de l'exode ponctuée des bombardements et mitraillages aériens, on voit comment on peut se retrouver sans rien, quel que soit son milieu d'origine. C'est le cas de la petite Paulette, qui, parisienne d'origine, se retrouve en un instant orpheline et même son petit chien meurt dans ses bras. Plus tard, la mort s'abattra à nouveau dans la maison, où elle est recueillie. Michel, le petit garçon, qui l'a rencontrée, va construire avec elle, des rites mortuaires en s'appuyant sur la religion. A eux deux, ils métabolisent une part de l'horreur de la guerre. Oui, la vérité sort de la bouche des enfants, car les adultes sont plus fluctuants dans leur authenticité, dans leur loyauté et dans leur honnêteté. La fin est tragique, je trouve.

Avant de se plonger au "soleil" René Clément a exploré la jeunesse, il a su l'explorer avec une délicatesse humaine et profondément touchante face à l'insouciance de la mort et de la guerre .
Le récit se déroule durant la seconde guerre mondiale, les avions volent et les bombes explosent, au milieu une petite fille perd ses parents et son chien et deja le spectateur se voit malgré lui entrain de pleurer alors que le film n'a même pas atteint les dix minutes .
S'en suivra une quête de "croix" ou les jeunes chercheront par tout les moyens à avoir des croix pour faire un petit cimetière d'animaux .

Humain, triste mais allégé par une dose d'humour face au coté enfantin, on se laisse alors bercer par la joie et la tristesse des images ainsi que la dureté de cette l’insouciance et de leur bêtises .

Mais Jeux Interdits n'est pas qu'un simple film émouvant avec de supers acteurs, c'est aussi une bande son culte qui aura même inspiré un film comme "Les Rois Du gag" pour un "gag" foireux sur cette musique avec Gérard Jugnot et Thierry Lhermite .
Mais c'est aussi le précurseur des "400 coups" de François Truffaut .

Jeux Interdits est donc un grand film, un monument du cinéma Français, un film beau, tragique et bouleversant .

Lorsque l'on parle de « Jeux interdits », la première chose qui vient à l'esprit ce sont ces quelques notes de musique, simples mais immédiatement reconnaissables, que tous les guitaristes débutants ont maltraité un jour ou l'autre. Bizarrement, le film ne vient qu'après... Pourtant c'est probablement un des plus grands classiques du cinéma Français. Un chef-d’œuvre indémodable qui n'a pas pris une ride et que j'ai redécouvert avec une vive émotion. Je ne gardais qu'un très vague souvenir de l'histoire et je ne savais donc pas trop à quoi m'attendre. Le scénario, d'une simplicité enfantine (c'est le cas de le dire) dépeint de manière parfaite la France profonde des années 1940. Les personnages sont tous superbes mais je n'ai pas de mots pour décrire les deux jeunes enfants joués par Brigitte Fossey et Georges Poujouly qui m'ont bouleversé. J'ignore comment le réalisateur René Clément a fait pour tirer d'eux autant de sensibilité et d'authenticité mais le résultat est vraiment touchant. Certaines scènes sont dures, d'autres drôles et tendres ; Mais la scène finale est une des plus belles et des plus tristes qu'il m'ait été donné de voir. 62 ans après sa sortie, ce film m'a marqué pour longtemps. Ceux qui, comme moi, l'avait perdu de vue peuvent sans risque le reprogrammer sur leurs écrans. Il s'impose comme un indispensable monument du cinéma.

Les quelques accords de guitare de Narcios Yepes se jouent. Les pages d'un livre inscrivant les crédits sont tournées. Première scène:une petite fille de 5 ans voient ses parents descendre par un avion en 1940. Deuxième scène:elle tient dans ses bras son petit chien mort. Troisimèe scène:elle est recueillie par des paysans,et se lie d'amitié avec leur fils de 10 ans. Le mot est donné,"Jeux interdits"(1952)est une chronique de la Guerre 39-45,vue par des enfants. Le film de René Clément montre leur univers comme un hâvre d'angélisme,alors même qu'ils volent des croix un peu partout pour enterrer divers animaux et insectes. Le monde des adultes,lui,est perçu comme négatif,entre mesquineries,méprises et hypocrisie. Comme lorsqu'ils vont prier à la messe,pour faire une action nuisible dès la sortie. Clément semble vouloir préserver à tout prix l'innocence de l'enfance,et leurs jeux a priori sans conséquences. Le manque certain de véritables enjeux a nuit, je l'avoue,à ma fin est absolument déchirante,nous donnant envie de crier à l'injustice et à la méchanceté gratuite. La peinture de personnages appauvris ne manque pas de sel,et Brigitte Fossey est désarmante à tout juste 5 ans.

Un sujet poignant, et surtout une actrice principale exceptionnelle, malgré son âge. Néanmoins, l'ensemble reste "sage", même la reconstitution de la France rurale des années 40 est passionnante.

Avant de se plonger au "soleil" René Clément a exploré la jeunesse, il a su l'explorer avec une délicatesse humaine et profondément touchante face à l'insouciance de la mort et de la guerre .
Le récit se déroule durant la seconde guerre mondiale, les avions volent et les bombes explosent, au milieu une petite fille perd ses parents et son chien et deja le spectateur se voit malgré lui entrain de pleurer alors que le film n'a même pas atteint les dix minutes.S'en suivra une quête de "croix" ou les jeunes chercheront par tout les moyens à avoir des croix pour faire un petit cimetière d'animaux.Humain, triste mais allégé par une dose d'humour face au coté enfantin, on se laisse alors bercer par la joie et la tristesse des images ainsi que la dureté de cette l’insouciance et de leur bêtises. Jeux Interdits est donc un grand film, un monument du cinéma Français, un film beau, tragique et bouleversant .

A son époque récompensé par l'osacr du meilleur film étranger et le Lion d'or à la Mostra de Venise, Jeux interdits est un film qui a très peu vieilli, car c'est un film qui fait très vrai, qui est honnête, émouvant, bien interprété... Pas grand chose à en dire au final... Ah si : la musique est belle... Beau film.

Bon, c'est quand même assez dur de faire un film avec des morveux qui jouent à peu près correctement et qui ne tombe pas dans la connerie mélo (ou autre type de connerie) pure de dure. Ce que n'arrive pas à faire Hollywood en fait. On est obligé de se taper des gamins trop chiants, sans personnalité, avec des réflexions qui ne sont pas de leur âge. Limite on pourrait juger de la qualité d'un film à l'écriture d'un personnage d'enfant.

Et c'est ce qui peut expliquer le succès des 400 coups par exemple. Pour une fois, c'est pas n'importe quoi. Alors bien entendu c'est pas le seul film et je mettrai ma préférence à deux Pialat que sont l'enfance nue et la maison des bois, mais je dois dire que ce jeux interdits m'a bien plu.

Alors au début j'étais sur ma réserve, parce que question mélo, j'ai toujours peur de me laisser prendre par un procédé grotesque, mais là, même si disons le début est bien chargé, le fait que l'on voit ça par l'oeil d'un enfant, avec sa façon de penser un peu tordue, sans forcément qu'on foute des violons dégueulasse en fond sonore, ça passe quand même très bien. Et finalement ça se révèle être très beau, racontant quelque chose de très triste, mais sans jamais oublier d'être vrai, de parler de choses qui existent.

Et quelque part on comprend pourquoi ces enfants font ça, comment dans leur tête ils peuvent se monter un film pareil. Donc la qualité principale du film est là, il est toujours juste, toutes les réactions (adultes y compris d'ailleurs) sont pensées pour que justement on ait l'impression d'y être.

Je pense à la fille qui fait une remarque dans le journal sur le fils du voisin. Voilà, pas besoin d'en dire plus, on a compris qu'elle était amoureuse. Et ceci me rappelle une scène de la Graine et le muet, où l'actrice disait du mal d'un des fils du "héros", puis ce vieux bonhomme lui demande ce qu'elle pense d'un autre de ses fils et elle répond "ça va"… Génial. On a tout compris et c'est formidable ça. (Bon en même temps c'est Kechiche).

Pour en revenir à jeux interdits, j'ai trouvé ça assez fort, vraiment beau et quelque part, cette vie rustique à la campagne qu'ont sans doute connu mes grands-parents, ça donne envie. Cette simplicité. Et lorsque les deux enfants sont ensemble, finalement les horreurs de la guerre sont bien loin.

Après je dois avouer que j'en aurai voulu plus, qu'une heure trente c'est très court et que quelque part ces histoires de croix, si c'est sympathique, assez beau, ça n'a pas peut-être pas une si grande portée que cela. Et c'est ce que je regrette peut-être. Mais je dis ça plus pour dire que même si c'est très bien, je ne vais pas présenter ce film comme un chef d'oeuvre inoubliable peut-être car il manque encore quelque chose.

Les goûts et les couleurs ne se discutent pas...soit, mais comment on peut-on ne pas aimer ce film ?

Un film donne une émotion rare. Traitant des enfants dans la guerre, confronté trop tôt et de manière brutale à la mort mais aussi à de notions adultes sur l engagement, la religion. Le début du film est sensationnel d émotions. La jeune Brigitte Fossey est vraiment incroyable d ailleurs les deux enfants sont d une justesse fabuleuse. En un mot c est magnifique.

Magnifique film......Mais d'une tristesse,notamment le début....Mais vraiment sensas....Brigitte Fossey est trop mignonne gamine.A voir.

Jeux interdits est un film très beau, très pur, très émouvant. C'est l'histoire de l' amitié entre deux enfants, tout à fait craquants, Paulette, interprétée par l'adorable Brigitte Fossey, très jeune à l'époque et Michel (George Poujouly) , un petit paysan qui la prend sous son aile, ses parents ayant recueilli provisoirement la fillette qui va pour un temps partager la vie de sa famille. Ils jouent à des jeux interdits : le jeu de la mort car c'est la guerre et les parents de Paulette viennent d'être tués au cours de l'exode, sous les yeux de la fillette, ainsi que son chien. La mort les obsède ...