Ce film certe tres triste et remplis de scenes décrivant la dureté de la tient ses promesses au niveau de l'émotion qu'il transmet. Cependant jai trouvé l'histoire absurde puisque basée sur le fait que les deux jeunes auraient ete abandonnés de tous alors qu'ils avaient une tante chez qui habiter mais que Seita emplis d'une fiertée déplacée (absente selon moi durant les guerres) a décidé de quitter. C'est cette fiertée déplacée et completement absurde que je n'ais pas comprise ! Il est vrai qu'elle leurs faisaient des réflexions désobligeantes et rationnait leur repas mais je ne comprends pas l'attitude de Seita qui jamais n'a suivis son conseil en cherchant du travail ! Elle ne les battaient pas ce n'est pas elle qui les as mis dehors il suffisait juste de Seita travaille pour aider la famille. Au lieu de ça il sest cru a l'hôtel ne faisant que s'amuser. De plus lorsque le vieux fermié lui a conseiller d'aller s'excuser aupres de sa tante pourquoi ne l'a t'il pas fait alors même quil savait sa soeur malade ? Pour ma part je tiens Seita responsable de la lente descente au enfer des 2 frere et soeur ce qui ma empeché de profiter du film. Au collège j'avais adoré ce film ce qui m'a poussé a le regarder une nouvelle fois des années plus tard, maintenant je regrette. Mon opinion a radicalement changée.
Un chef d'oeuvre, de beauté par ses images qui n'ont pas pris une ride, et son histoire, terriblement dramatique et poignant, et une morale sur la guerre des hommes et ses horreurs.
"Le Tombeau des Lucioles" est un film d'animation des studios Ghibli, se déroulant dans le Japon à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ce dessin-animé n'est pas du tout destiné aux enfants puisqu'il montre la difficile survie d'un jeune garçon et sa petite sœur qu'il tente de protéger de la famine et des bombardements américains dans un pays proche de la défaite. Le film est extrêmement touchant et profondément triste, même si l'issue de l'histoire est donnée dès la première scène. On pourra regretter ainsi que le sort des deux enfants nous soit révélé d'entrée, même si cela nous épargne quelques larmes supplémentaires, tout leur cheminement semble déjà une peine perdue. "Le Tombeau des Lucioles" n'en reste pas moins une belle réussite, plein de tendresse où le malheur semble pouvoir s'abattre à tout moment.
Classique parmi les classiques, c'est une leçon de subtilité. Où comment parler de la guerre et de la mort avec finesse, sensibilité et surtout sans aucun pathos.
Encore une fois les Studios Ghiblis démontre une maîtrise totale.
J'avais entendu tellement de bien du film et j'avais beaucoup aimé Mes voisins les Yamadas du même réalisateur, que du coup j'ai l'impression d'être resté un peu sur ma faim. Je trouve le film vraiment réussi formellement, visuellement c'est très gratifiant, il y a des scènes belles, après je n'ai pas été plus ému que ça. Je me suis attaché aux deux personnages principaux, et j'ai pas pris de déplaisir à suivre ce qui leur arrivait, on est toujours avec eux, avec l'envie qu'ils s'en sortent malgré les difficultés des épreuves qu'ils vivent, mais j'ai pas été transporté comme certains ont pu l'être en regardant le film. A mon avis le film est réussi parce qu'il parvient à osciller entre un côté fataliste de leur situation (rien ne semble aller dans leur sens) et une incroyable énergie des deux personnages qui ne baissent pas les bras pour autant.
C'est bien rare de voir dans ce genre d'animés des scénaristes qui n'ont pas peur de mettre en scène la mort et la tristesse, et ça lui offre un angle d'attaque propre très touchant. Si je l'avais vu avec des yeux d'enfants il m'aurait traumatisé.
Ceux qui associent dessins animés à film pour enfants se trompent lourdement. "Le tombeau des lucioles" est la preuve manifeste que l'animation peut-être porteuse de thèmes très adultes et très durs, ce film n'est absolument pas destiné aux enfants malgré son joli graphisme. Dès les premières secondes le ton est annoncé : l'enfant va mourir de faim, et le film va retracer la triste histoire de sa famille et de sa petite sœur en particulier. "Le tombeau des lucioles" est un plaidoyer contre la guerre et contre l'égoïsme, l'indifférence et les motivations des adultes, qui causent la destruction d'êtres innocents que sont les enfants. Il n'y a pas beaucoup de place pour les moments heureux, il n'y a guère que cette scène où la petite fille s'émerveille des lumières d'un nuage de lucioles, pour pleurer la scène suivante en les enterrant en se demandant pourquoi elles vivent si peu de temps. Le parallèle entre les lucioles et l'enfance détruite est évident. "Le tombeau des lucioles" est un film qui hante longtemps après sa vision, c'est le propre des chefs-d'œuvre.
Adapté du livre semi-autobiographique « La tombe des lucioles » (1967) d’Akiyuki NOSAKA, le film est magnifique, empreint de gravité et de tristesse (donc peu adapté à un jeune public) sur un sujet peu traité et peu connu en Occident (l’Histoire est écrite par les vainqueurs), les bombardements (avec des bombes incendiaires) du port de Kōbe (l’un des plus grands du Japon, sur l’île d’Honshū). Débutant le 21 septembre 1945, dans la gare de Kōbe, le film raconte l’été 1945 (sous forme de flash-back) de Seita, 14 ans et de sa sœur, Setsuko, 4 ans, obligés de se débrouiller seulsspoiler: (après un bref séjour chez leur tante égoïste et peu accueillante) après la mort de leur mère dans les bombardements, leur père, officier de marine étant mobilisé . Le titre fait référence aux lucioles ou vers luisants qui leur tiennent compagnie dans leur abri près d’un lac et qui meurent après avoir émis de la lumière (les bombes américaines, aussi, lors de leur largage, ressemblent à des lucioles) que Setsuko enterre. Cela rappelle « Jeux interdits » (1952) de René Clément, histoire d’une orpheline recueillie par une famille pendant l’exode en 1940 et qui enterre des animaux morts avec son nouvel ami.
Enfin j'ai vu ce film dont j'ai tant entendu parler. Jamais un anime n'a été aussi dur; aussi émouvant et réaliste à la fois. Le sujet est dur : on suit deux enfants pendant le bombardement du Japon lors de la seconde guerre mondiale. On appréciera leur dynamisme et leur joie de vivre du début qui va s'effacer progressivement face à la dureté et l'horreur de la situation. Évidemment ce film est déconseillé aux enfants.
La réalisation est exceptionnelle ! Les images sont justes, sans artifices, sans fioritures. Le rythme est constant, pas de temps mort. L'histoire est traitée de la façon la plus simple, la plus juste et la plus réaliste possible mais c'est également la plus cruelle. On ne peut s'empêcher d'être emporté par l'émotion face à une telle mise en scène.
Après le bombardement de leur maison à Kobé en 1945, deux enfants japonais agés de quatorze et quatre ans vont tenter de survivre. Réalisé par Isao Takahata, "Le Tombeau des lucioles", qui est inspiré d'une nouvelle en partie autobiographique de Akiyuki Nosaka, est un drame qui s'inscrit dans le contexte particulièrement difficile de la Seconde Guerre mondiale. On suit pendant toute la durée du métrage Seita et Setsuko dans leurs tribulations. Le problème avec cet anime du studio Ghibli c'est qu'il ne nous apporte rien. En effet, l'histoire de ces deux enfants ne semble pas véhiculer le moindre message. Alors certes on compatit à leur souffrance, mais ça ne vas pas plus loin. Le film veut-il dénoncer la guerre et/ou le manque de solidarité entre Japonais ? On ne le sais pas. Par conséquent, il s'avère difficile de l'apprécier pleinement.
Un autre regard sur l'horreur de la guerre : celui d'un frère et d'une sœur que la guerre a rendu orphelins. Le sacrifice d'un frère qui fait tout pour protéger sa petite sœur. Entre frayeur, tristesse et joie de vivre, ces deux-là sont unis. C'est peu dire que le film est touchant : c'est un flot d'émotion qui nous submerge tant l'histoire est bouleversante et l'animation somptueuse. Un chef d'œuvre !
Poétique et d'une tristesse insondable, ce Tombeau des Lucioles démontrait que l’animation n'était pas uniquement réservée à la légèreté et à l'enfance, abordant un sujet lourd comme les grands drames du cinéma l'ont fait, à travers l'histoire de ces deux orphelins perdus dans le Japon de la fin 1945. C'est un déferlement de séquences amères et mélancoliques, entrecoupées de belles plages d'émotion. Le style manga convient parfaitement à ce type de récit, qui parvient à éviter l'écueil de la grandiloquence tout en n'épargnant aucun aspect de la cruauté d'une guerre. Poignant à bien des égards et en dépit de quelques défauts , le film emporte l'adhésion.