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Gentilbordelais
269 abonnés
2 811 critiques
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1,5
Publiée le 11 février 2024
avec son casting assez prestigieux, un pastiche de film d'espionnage, reprenant tous les codes de 007 (jusqu'à reprendre des seconds rôles). mais le scénario part un peu dans tous les sens et finalement l'ensemble s'avère très inégal, bon nombre de gags étant grossiers ou graveleux!
Comédie loufoque réalisée par Jay Roach, Austin Powers est un très bon divertissement. L'histoire nous amènes vers la fin des années soixante et nous fait suivre le meilleur agent secret britannique qui se retrouve confronté au docteur Denfer, qu'il va à nouveau affronter trente ans plus tard après que les deux hommes se soient fait congelés pendant tout ce temps. Ce synopsis barré annonce le ton et donne lieu a un film très plaisant à suivre pendant l'heure et demie proposée, une durée pendant laquelle on ne s'ennuie jamais. C'est parfaitement rythmé grâce à son ambiance volontairement déjantée et débile. L'humour est très porté vers tout ce qui se passe sous la ceinture et met à l'honneur la culture anglaise à sa façon, pour un résultat qui provoque beaucoup de rires. De plus, le comique de répétition sait toujours s'arrêter au bon moment afin de ne pas tomber dans le lourdingue. De nombreuses scènes marquent les esprits par leur drôlerie, des imbécilités qui au passage dénoncent et égratignent des personnes réelles ou des événements survenus à travers des références bien senties se moquant de ces cibles. Si tout cela marche à merveille, c'est en grande partie grâce à la galerie de personnages hauts en couleur qui se donnent la réplique. Les deux principaux sont impeccablement interprétés par un seul et même comédien en la personne de Mike Myers qui assure parfaitement ce double rôle entre un Austin Powers excentrique, beauf et obsédé par le sexe et un antagoniste aussi diabolique, qu'idiot, à l'allure géniale. Les autres rôles ne sont pas en reste et on retiendra surtout ceux joués par Elizabeth Hurley et Fabiana Udenio qui apportent la touche féminine, ainsi que le prestation de Robert Wagner qui sert de bras droit au méchant. Tous ces individus entretiennent des échanges particulièrement amusants, notamment grâce à des dialogues absolument savoureux et sans filtres. L'ensemble est réalisé de façon dynamique et nous fait visiter des environnements variés et colorés à l'image des costumes portés par le trublion. Ce visuel est accompagné par une b.o. aux compostions agréables et en accord avec le ton. Reste une fin sympathique venant mettre un terme à Austin Powers, qui est une comédie réussie incontournable.
Une parodie de James Bond complètement déjantée signé Mike Myers. J’ai vraiment bien rigolé trois ou quatre fois mais ça reste tout de même de l’humour bien gras qui se répète malheureusement trop souvent. Film très inégal donc mais qui se laisser tout de même regarder.
J'ai 19 ans de retard à l'allumage mais comme le dit le bon vieil adage "mieux vaut tard que jamais". Que dire, donc avec 19 ans de retard, sur cette parodie totalement délirante des ***James Bond***, du "Swinging London", de notre chère et tendre époque contemporaine ??? Ben, pas de quoi casser trois pattes à un pauvre canard qui n'a rien demandé, surtout pas à avoir trois pattes. Il faut bien dire que globalement c'est assez prévisible, et que si Mike Myers est assez drôle en Docteur Denfer il n'est pas franchement transcendant en Austin Powers. Quant à la majorité des gags, on sourit devant pour la plupart mais pour la plupart c'est vraiment du vu et du revu. Excepté quelques-uns que j'ai vraiment trouvé très bons comme celui du chat après cryogénisation, c'est mon seul moment d'hilarité devant tout le film mais il m'a bien marqué, autrement celui des seconds couteaux est très bien trouvé (par contre c'était redondant de le répéter une seconde fois !!!) pareil pour celui de la complexe relation père et fils entre le méchant... et son fils justement. Voilà en gros tout ce que je peux dire devant ce film. Je me ferais peut-être la suite, j'en sais rien... éventuellement pour le chat, oui pour le chat, Mr Bigglesworth, trop mignon... "When I get angry, Mr. Bigglesworth gets upset. And when Mr. Bigglesworth gets upset… people die!"
Oscillant toujours entre le premier et le second degré, entre la pure caricature et l’iconisation de son propre héros, entre les blagues potaches et un humour plus subtil, Austin Powers est une comédie assez dure à cerner. Pas toujours percutant et rarement très subtil, le film de Jay Roach repose davantage sur la double prestation de Mike Myers que sur une quelconque inventivité dans sa façon de détourner les codes propres aux premiers James Bond. Le personnage d’Austin Powers, à la fois attachant et rebutant, incarne l’esprit de désinvolture des années 60, avec un faux sex-appeal et un machisme alarmant, qui, en se retrouvant dans les années 90, va créer un décalage entre deux époques pas si éloignés en jouant, en poussant à l’outrance la libéralisation des mœurs de la période flower-power, sur le retour à un esprit puritain de notre société. Le reste du casting, aussi bien les rôles secondaires incarnés par la délicieuse Elizabeth Hurley ou Robert Wagner que les caméos de Christian Slater, Will Ferrell et Carrie Fischer, donnent du corps à cette petite farce et a contribué à en faire, pour certains, un film culte qui allait mériter de débuter une véritable saga.
Oubliez ce ringard de James Bond et optez pour le plus novateur des agents secrets, j'ai nommé "Austin Powers". L'espion aux tenues affriolantes, dont le sex-appeal ferait rougir n'importe quel Sean Connery. Toujours prêt à en découdre avec son ennemi juré, le délicieux docteur D'enfer. En 1997, Jay Roach s'impose comme le nouvel artisan américain de la comédie. Peaufinant également le scénario, Mike Myers trouve un autre rôle culte, dont les mimiques et le torse velu n'ont pas fini de nous hanter. Ce premier volet n'est pourtant pas le meilleur de la saga. Il manque encore ce grain de folie qui mûrira au cours des prochains épisodes.
Qu'est ce qui fait qu'on reconnait un film de James Bond immédiatement ? Un bel homme, entouré de belles femmes et des scènes d'amour et de sexe avec une gente féminine par toujours pleine de bonnes intentions... Ajouté à cela un scénario tiré par les cheveux avec bien souvent une arme nucléaire, des méchants parfois caricaturaux et des morts en pagaille sans que cela nous interpelle. Et bien au delà des calembours improbables, des répliques cultes (montrez à cet étron qui est le patron), et des comiques de situations montrés jusqu'à l'exagération, Austin Powers est une merveille de parodie de James Bond. Tous les codes des films de l'agent 007 sont ici exagérés, détournés, caricaturés pour notre plus grand bonheur (oui les hommes de main des vilains ont aussi une vie de famille). Pour résumer, Austin Powers, soit vous aimerez soit vous détesterez mais si vous arriver à vous laissez embarquer dans cet humour particulier, si vous voyez la parodie, si vous rigolez du décalage temporel entre les années 70 et 90 voir de nos jours, alors vous savourez comme il se doit cette fantastique comédie culte.
Outre-Atlantique, on s’est habitué à ses frasques au Saturday night live ; en France on le connaît surtout pour le culte engendré par Wayne’s world. Autant dire qu’on l’avait perdu de vue depuis ’93. Mike Meyers, rien à voir avec le tueur d’Halloween, revient donc quatre ans plus tard (seulement, c’est curieux comme le temps ne passe pas toujours vite) avec Austin Powers, sorte de brouillon d’OSS 117, du moins pour qui comme moi y voit désormais la référence. Bref, en Amérique comme de par chez nous, le légendaire James Bond prend cher, et avec lui tout son univers, et notamment tous les personnages hauts en couleur qui se sentent de taille à lui en faire voir. A commencer par ce mix improbable de Docteur No et du boss du SPECTRE, et par son homme de confiance qui rappelle vaguement Oddjob. Le comico-cinéaste ajoute ensuite sa propre patte, d’une pesanteur ahurissante. Ca ne parle que de fesses autour de ce héros laid mais charmeur, grotesque mais plein d’assurance, qui se tire de tous les pièges avec une réussite presque horripilante. Incroyablement régressif, l’objet garde heureusement une fraicheur assez délirante pour qu’on résiste à un certain ennui. Mais c’est tout de même léger, pour un essai si lourd.
Austin power qui est une parodie comique culte des années 90 est qui compte bien le rester encore de nombreuse année sur les films d'espionnage . Scénario qui donne beaucoup de place à l'humour farfelu , loufoque et beaucoup centre ruatour du sexe qui d'ailleurs a même des allusion qui peuvent paraître parfois sexiste envers les femmes car faut dire que certaine allusion et dialogue sont très limites. Sinon un bon divertissement, drôle, rocambolesque et qui ne se prend pas du tout au sérieux avec des sensé qui casse les codes, et des chose assez inovente . Un mike Mayers qui en plus d'avoir écris le films tiens ici deux rôle et les interprété avec brio toute les deux alors que ce n'est pas du tout le même genre de rôle. Mimiques,gestuelle,débit millimétré...On sent le pro du stand-up.Elizabeth Hurley, n'est pas la pour faire de la figuration ni même pour sa plastique au co traire elle est une héroïne forte et une femme courageuse qui n'est pas le cas des femmes dans le film d'espionnage ou même dans les films de cette décennie.
C'est énorme et décalé, pas toujours bien ajusté, mais au final ça se laisse voir et on arrive même à se laisser prendre par cet humour "bazooka" ravageur. Pourquoi pas?
Le Docteur Denfer est le plus machiavélique des cerveaux criminels qu’ai jamais connu l’humanité et il n’existe qu’un seul homme capable de l’arrêter : Austin Powers, photographe de mode le jour, agent secret la nuit tombée. Au terme d’un combat épique, Denfer réussit une nouvelle fois à s’échapper et se fait cryogénisé afin de pouvoir prendre le contrôle du monde 30 ans plus tard mais il ignore que Powers utilise le même procédé pour contrecarrer ses plans. Les américains raffolent de cette trilogie parodique des aventures de James Bond et sur le papier l’idée semble être fun mais il faut bien avouer que mis à part quelques moments qui font plus sourire que rire (les tics du Dr Denfer par exemple), "Austin Powers" s’avère extrêmement décevant. D’autant plus que les gags sont paresseux au possible et leur thème est le même du début jusqu’à la fin : le sexe. Les mœurs ont effectivement changées en 30 ans et Powers n’est plus le sex-symbol qu’il était, une idée marrante mais qui, dès lors qu’elle est utilisée en continue, dénote un certain manque d’imagination et conduit directement à l’overdose. Cette heure trente-cinq de film paraît dont interminable mais on retiendra tout de même la performance de Mike Myers en Dr Denfer sympathique pastiche du Bloefeld de la saga 007.
Des gags innovants et réjouissants agrémentent un ensemble un peu inégal qui s'élève rarement au-dessus de la ceinture. "Austin Powers" est une satire quand même dynamique et marrante des James Bond.