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    La Cible
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    Loïck G.
    Loïck G.

    282 abonnés 1 629 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 septembre 2023
    Pour son premier film ( 1967) Peter Bogdanovitch a beaucoup d’ambition en soulevant le problème des armes à feu en vente libre aux Etats-Unis. Idée originale, il met ce qui concourt à une activité criminelle en parallèle avec le cinéma d’épouvante. Boris Karoff qui incarne le spécimen de l’horreur au cinéma, joue là son propre rôle, mais à contre-emploi : il veut quitter les plateaux de tournage et vivre paisiblement. La vue de son propre visage dans un miroir l’effraie… Dans la litanie des corps qui tentent d’échapper à leur destin, le cinéaste ne filme rien d’atroce ou de sanguinolent, mais rien que le constat d’un périple entamé par un jeune homme dont on peine à comprendre les motivations. C’est là tout le danger du culte des armes à feu, et leur libre circulation, nous dit Bogdanovitch. C’était en 1967 … AVIS BONUS Le cinéaste développe son projet , Jean-Baptiste Thoret l’examine au fond des yeux
    Agnès L.
    Agnès L.

    2 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mars 2023
    Premier film de Bogdanovich. Certainement un pamphlet contre la vente libre des armes à feu aux États-Unis mais sous exploité, dommage. Le film est inspiré de la tuerie de l'université du Texas en 1966.
    On suit deux histoires parallèles dont les protagonistes se rejoindront à la toute fin.
    Dans la première histoire, Boris Karloff joue le rôle d'un ancien acteur de films d'horreur (tiens, tiens) qui veut raccrocher, au grand dam de son réalisateur (Bogdanovich lui-même). Selon Karloff, les films d'horreur n'ont plus la cote, l'horreur étant désormais présente dans le quotidien des gens (et il montre un article de journal sur une tuerie perpétrée dans un supermarché).
    Dans la deuxième histoire en parallèle, on suit le parcours d'un jeune homme passionné d'armes à feu et de chasse, qui tue sa femme, puis sa mère et enfin tire au hasard sur des automobilistes, pour ensuite se rendre au cinéma de plein air où est attendu Karloff en guest star.
    C'est là que les deux histoires se rejoignent. Le jeune homme continue à tirer au hasard et Karloff le maîtrise d'une manière absurde ( spoiler: en avançant vers lui tel un Frankenstein âgé, ne craignant pas ses balles, et lui retirant son pistolet avec sa canne!
    ).
    Le film se termine sur une très belle image aérienne du drive-in déserté, il ne reste plus qu'une voiture, celle du tueur...
    Mais le sujet est mal exploité car on ne comprend pas pourquoi le jeune homme se met à tuer soudainement, à un moment il veut parler de ses problèmes avec sa femme qui est trop fatiguée ou pressée pour l'écouter, mais à part ça, rien...
    Et l'histoire avec Karloff, ça fait un peu remplissage...
    Sans doute pour faire une comparaison entre un monstre virtuel, de cinéma, et un autre, bien réel celui-là hélas...
    Hotinhere
    Hotinhere

    417 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 novembre 2022
    En dépit d’un côté prémonitoire des tueries de masse aux US, une virée glaçante mais peu captivante d’un tueur fou, dénuée de toute psychologie du personnage, pas aidée non plus par un scénario décousu.
    Roub E.
    Roub E.

    731 abonnés 4 820 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 décembre 2020
    Un jeune américain moyen pète les plombs et se lance dans une série de meurtre après s’être acheté un arsenal chez le petit commerçant d’armes de son quartier. Pendant ce temps un vieil acteur lassé de jouer dans des films d’horreurs qui semblent dépasser. Voilà la trame de la cible un film qui manque la sienne. La faute à une histoire trop décousue (apparemment du fait des conditions de son tournage et d’une obligation contractuelle de Boris Karloff), plusieurs scènes surtout celles avec ce dernier qui joue le vieil acteur m’ont fait penser à du remplissage pour rallonger inutilement le film. En revanche je trouve que l’on passe trop vite sur le personnage de Bobby, il déconnecte et se met à tuer, point. On en sait pas plus, même si j’aime quand on laisse une part d’interprétation, ici le film ne développe pas du tout ce personnage ce qui est gênant alors qu’il en est le centre. Du coup la charge sur la vente libre d’arme n’est pas aussi forte qu’elle le devrait et au lieu d’avoir un film choc on a un polar d’assez bas étage.
    Y Leca
    Y Leca

    20 abonnés 903 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 mars 2020
    Un scénario ultra mince, des longueurs interminables, une mise en scène ratée de 2 histoires qui se croisent ( un tueur fou qui tire sur tout ce qui bouge, sans qu'on sache pourquoi+ un vieil acteur de films d'horreur qui prend sa retraite), bref un loupé absolu de Bogdanovich (qui y joue lui lui-même comme un pied). Mieux vaut revoir sa superbe " dernière seance". Seul intérêt : revoir Boris Karloff sans maquillage et un sujet prémonitoire sur les tueries de masse causées par les armes à feu aux USA.
    hephep
    hephep

    1 abonné 121 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 mai 2014
    Un film qui a très mal vieilli. Mais heureusement oublié.
    Akamaru
    Akamaru

    2 799 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 août 2013
    Avec très peu de moyens et une semaine pour tourner l'intégralité de son premier long-métrage;Peter Bogdanovitch s'en sort remarquablement. Il illustre parfaitement le changement qui s'opère alors aux Etats-Unis,s'apprêtant à entrer dans l'ère de la violence et de la désillusion(symbolisé par l'assassinat à 5 ans d'intervalle des deux frères Kennedy). "La Cible"(1968)développe deux histoires distinctes qui ne se rejoignent qu'à la toute fin. Celle d'un vieil acteur de films d'horreur qui ne veut plus jouer,taillé sur mesure pour Boris Karloff,connu à tout jamais pour avoir été la créature de Frankenstein. Et celle d'un fils de bonne famille tellement fasciné par les armes à feu qu'il en fait une utilisation toute personnelle. A la toute fois,la vieille école qui assouvit ses penchants pour les frissons sur l'écran,et la nouvelle génération qui agit crûment dans le réel,se rejoignent dans un final des plus étonnants. On notera tout de même que la psychologie des personnages reste très sommaire et que la mise en scène n'est pas transcendante. A voir surtout pour son côté annonciateur de sombres lendemains.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    61 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 février 2013
    Sur un scénario bizarre, une histoire peu originale. 2 thèmes s'entrecroisent sans vraiment se mélanger : un vieil acteur qui ne veut plus jouer, et un tueur fou qui tire sur n'importe qui. Le vieil acteur maîtrisera le tueur.
    Film sans grand moyen financier, mais aussi sans beaucoup d'originalité artistique.
    Filmé comme un téléfilm, l'intérêt se trouve dans l'aspect thriller du tueur : le jeune homme assassine toute sa famille, pourquoi ? On ne connaît pas ses motivations. Très peu de psychologie. L'auteur met l'accent sur l'amour que porte le tueur sur les armes en feu.
    Est-ce un plaidoyer contre la libre vente des armes à feu aux US ? Film prémonitoire quand aux massacres fréquents d'innocents aux Etats-Unis par des tueurs fous.
    C'est bien mal filmé, assez ennuyeux, sans grand intérêt.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 janvier 2012
    Outre deux personnages qui forment deux personnes opposés (l'un faisait des films d'horreur et l'autre est un tueur) et que tous les personnages ne sont pas antipathique (le jeune réalisateur (Bogdanovich) et l'assistante de Orlok), l'une des scène qui m'a le plus marqué, c'est lorque Orlok va vers le sniper, le sniper n'arrive plus à faire la différence entre l'écran et l'homme et Orlok voit bien que face à ce genr de violence, son horreur n'est rien, c'est pour ses deux choses là qu'il demande après si le réalisateur à comprit pourquoi, il ne voulait plus faire de cinéma.
    Les acteurs sont bons et les tires de balles sont fait de façon à ce que le spectateurs le ressente vraiment. Quand au nom, Byron (Lord Byron, ''Frankenstein'') Orlok (Nosferatus)
    Maqroll
    Maqroll

    131 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 décembre 2009
    Le premier film de Peter Bogdanovich laisse une impression d’inachevé et surtout de malaise. Un homme, amateur d’armes et passionné atavique de chasse, se met un beau matin à tuer sa famille puis des passants au hasard sur une autoroute et dans un drive-in. Il sera arrêté de façon grotesque et invraisemblable par un vieil acteur de films d’horreur (Boris Karloff qui joue pratiquement son propre rôle). Le propos est inspiré d’un fait divers et est censé traduire le malaise de la société américaine… Le problème est que le personnage principal, joué qui plus est par un acteur maladroit et fade, apparaît totalement vide (on ne sait rien de ses motivations ni de son histoire), que sa psychologie est inexistante et qu’à aucun moment un effet d’identification n’est possible. On regarde donc cette histoire de l’extérieur, de manière parfaitement indifférente au sort de ces pantins qui s’agitent et qui ne sont effectivement que des « cibles », comme les boites de conserve sur lequel le tueur s’exerce. Mais réduire ainsi l’humanité à une chair à canons ne saurait constituer un message artistique. Par ailleurs, les images sont laides et la mise en scène n’a rien d’innovant. La double histoire notamment, qui ne conflue qu’à la toute fin, est totalement artificielle et ne semble là que par nécessité commerciale. Un premier essai raté donc, malgré des promesses et des intentions…
    Plume231
    Plume231

    3 472 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2009
    Avec ce film remarquable, critique glaçante de la société américaine, Peter Bogdanovitch nous montre que le véritable danger ne se trouve dans des châteaux isolés ou dans des décors gothiques mais dans la banalité du quotidien. Tom O'Kelly parvient sans aucun mal à nous faire froid dans le dos dans le rôle du sniper mais l'intérêt principal du film vient surtout du charisme monstrueux de Boris Karloff à qui le réalisateur rend un flamboyant hommage. Karloff nous montre qu'il était un homme avec beaucoup de classe et d'élégance et ayant beaucoup d'humour, qualités qu'il n'hésitait pas heureusement à insuffler à des personnages qui n'étaient pas a-priori destinés à les avoir. En outre, il est difficile de croire que le film a été tourné en seulement une semaine tellement la mise en scène s'avère très soignée surtout pour la scène finale très spectaculaire. Brillant.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    249 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 décembre 2008
    Un excellent film sur la manipulation de ces faibles réalisant de parfaits boucs-émissaires pour cacher + importants qu'eux ; et bien sûr une belle thèse très réaliste sur le gangstérisme bien souvent très cru & sans style...
    meeek
    meeek

    8 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    C'est l'un des premiers films qui lancera le genre: serial-killer. Peter Bogdanovitch, critique et spécialiste de Ford, parvient à faire de deux lignes scénaristiques qui se rejoignent à la toute fin du métrage : un film de série B à l'importance et à la splendeur sous estimée.
    Caine78
    Caine78

    6 009 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un fort bon film, plutot bien mis en scène (il ne fut pourtant tourné qu'en une semaine), mélange de genres, entre une sévère critique de la société américaine et une amusante biographie sur un double de Boris Karloff. Les séquences de ses anciens films apportent un peu plus d'originalité au tout. Vraiment pas mal.
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