Avis : Assurance sur la mort - Page 5

Un très bon polar signé Billy Wilder qui prouve l'aisance du réalisateur dans plusieurs genres différents. Un film noir à l'esthétisme renversant, un jeu d'acteur fabuleux et un suspens que n'aurait pas renié Alfred Hitchcock. Une réussite.

Lors d'une scène de pur érotisme trouble, Barbara Stanwyck, lascive et vénéneuse, descend l'escalier de chez elle laissant Fred MacMurray et le spectateur simplement béats. Cette scène seule suffit à justifier le statut de chef d'oeuvre hollywoodien dont le film bénéficie. Dans un noir et blanc parfois proche de l'expressionnisme et avec une élégance folle, Billy Wilder dépasse la prouesse formelle pour proposer un film qui marque l'histoire du cinéma. C'est en effet le premier film où de grandes stars hollywoodiennes incarnent de purs salauds, froids et calculateurs. La perversité jubilatoire des personnages est magnifiée par le sens du suspense de Raymond Chandler (co-scénariste) et le talent de dialoguiste de Billy Wilder. "Assurance sur la mort" vous procure l'exaltation que l'on ne ressent que devant les grands films.

Voici sans conteste ,l'un des grands films noirs sortie a l'apogée des studios Hollywoodiens ,n'en demeure pas moins quelques griefs a signaler comme une bande son manquant vraiment de souffle ou des dialogues s'étirant parfois trop en longueurs.A coté de ca ,reconnaissons a Wilder une très grande maitrise filmique qui lui permet de dérouler un scenario finement agencé ou les codes du polar sont respectés a la lettre : le héros tiraillé entre le bien et le mal ,la femme fatale ,l'appât du gain ,le crime parfait ....La structure narrative s'avère intéressante du fait d'une construction a la "Colombo" ou le héros remonte le fil du temps pour nous décrire les faits ,ce qui n'enlève rien au suspense savamment distillé tout le long du film.Bien que relativement peu connu ,Mac Murray se montre a son aise dans la peau de ce séduisant assureur pris au piège des sentiments ,Stanwyck en superbe femme fatale et le toujours magnifique Robinson complétant les têtes d'affiches.

Un scénario bien ficelé du début à la fin, un suspens qui ne vieillit pas, c'est bien ficelé et terrifiant. Billy Wilder est le seul à atteindre une intensité folle couplée avec la plus fine justesse

Adapté du roman "Three of a kind" (1944) de James M. Cain (déjà auteur du célèbre "Le facteur sonne toujours deux fois") le scénario est pourtant écrit à quatre mains, Billy Wilder travaillant avec le mythique Raymond Chandler (auteur du culte "Le Grand Sommeil") connu pour ne pas spécialement aimé le cinéma et connu pour s'intéresser essentiellement à l'atmosphère et aux personnages, le reste de l'intrigue et de l'action étant pour lui secondaire. Wilder soignera lui-même cette partie... Billy Wilder réalise un magnifique film, un Film Noir sombre où l'escroquerie à l'assurance a rarement été aussi méticuleuse et aussi odieuse.

Un polar très typé film noir d après seconde guerre mondiale aux États Unis. S il est assez classique (trop?) du point de vue de la mise en scène qui est très statique il se veut très moderne pour l époque quand à son scénario et ce qu il décrit. Notamment avec son côté amoral avec ce couple d amant qui va s arranger pour faire disparaître le mari gênant tout en empochant une importante somme d argent au passage. Ceci est surtout lié au personnage de l épouse qui est l archétype de la femme fatale qui va causer la perte de ceux qui s approche d elle. Toujours intéressant à voir même après autant d année.

Ce grand classique est un chef-d'oeuvre du film noir. Tout les éléments ayant fait le succès du genre sont présents, les images d'un noir et blanc joliment contrasté, des acteurs qui incarnent parfaitement leurs personnages (surtout Edward G. Robinson). Des dialogues qui sont le point fort du film par contre il y a un point faible au niveau de la romance entre le personnage de Stanwyck et Mac Murray, je trouve qu'elle est un peu facile (ils se rencontrent deux fois et ils se disent follement amoureux).

Ecrire ma critique (50 caractères minimum)Le film-noir par excellence. Evidemment, vu qu'il inaugure ce genre de film. On y retrouve donc les principaux codes, et un scénario captivant.
Du début à la fin, Billy Wilder parvient à nous captiver, avec ce parti pris très etonnant de faire raconter l'action, mais qui sert à la fois complètement son film.
Sa mise en scène est très élégante, avec beaucoup de jeux sur le hors champs, et des scènes presques inévitables dans les films-noir (voir sans être vu etc.).
Le scénario est très bon, le tout donne vraiment un film de qualité.

Un chef-d'oeuvre du film noir (il est considéré comme un des plus grands film du genre) sur lequel le temps n'a pas de prise. Billy Wilder réalise ici une oeuvre grandiose, un monument bâti sur un scénario unique et exceptionnel où se mêlent étroitement tous les codes du genre: une femme vraiment fatale (Barbara Stanwick), une fuite sans fin pour échapper à une mort inéluctable, un héros au grand coeur qui se heurte aux murs d'une société implacable, une ville désabusée et un meurtre presque parfait. le résultat est saisissant, la mise en scène magistrale et le jeu des acteurs phénoménal avec mention spécial à Fred McMurray et Edward G. Robinson. Ajoutez à cela des jeux d'ombres et de lumières d'une beauté plastique exceptionnelle, un montage aux petits oignons et des seconds rôles magistraux, il n'en faut pas plus pour donner un des films les plus importants du XXe siècle.

Assurance sur la Mort est un extraordinaire film noir, dont l'ambiance pesante ne disparaît jamais, portée par des acteurs excellents et une réalisation plus que soignée, une très belle photographie, des dialogues sur mesure, sans parler de ce scénario machiavélique. Pas de doute, on savait faire de grands films à une certaine période. Edward G. Robinson est tout simplement exceptionnel. Un grand film noir à revoir.

Superbement mis en image par un Billy Wilder au sommet de son art. Quelle perversité, quelle suspense ! Le réalisateur signe un film passionnant au scénario machiavélique et parfaitement ficelé. Encore une fois, les personnages sont soignés et les détails de mise en scène sont savoureux. La vénéneuse Barbabra Stanwyck est exceptionnelle et Edward Robinson est épatant.

Billy Wilder signe ici un film à suspense absolument fabuleux qui vous tient en haleine de bout en bout. Porté par un scénario magnifique et un casting de première classe, le film nous livre une histoire de meurtre mis en scène avec brio par l'immense Billy Wilder. Un classique du genre que tout le monde devrais voir avant de mourir.

Le classicisme du film noir américain à l’état chimiquement pur. On reconnaît la patte de l’école germanique (Wilder était d’origine autrichienne) dans le noir et blanc, le jeu de l’ombre et de la lumière ; la manière de Chandler dans la narration autobiographique en voix off et le traitement de l’ambivalence et de la duplicité des sentiments, l’amour-haine liant les deux principaux protagonistes. Le roman de Mc Cain, « Le facteur sonne toujours deux fois », est de ceux qui ont inspiré le plus d’adaptations cinématographiques. Wilder et Chandler ont peut être réussi le meilleur suspense policier dans la leur. En tout cas « Assurance sur la mort » est un modèle de sobriété et d’élégance.

Chef d'oeuvre signé Wilder, Assurance sur la mort avait tout pour en devenir un (chef d'oeuvre, bien sûr). Tout d'abord, l'intelligence du scénario coécrit par Chandler et basé d'un roman de Cain, auteur du Facteur sonne toujours deux fois. La mécanique du film noir est parfaitement huilée, donnant lieu à des séquences au suspense puissant, et l'étau se ressert inexorablement sur les personnages ; un vrai travail d'orfèvre. Intelligence également dans le parti pris d'avoir des héros meurtriers et d'une fin plus noire que le café. Pour porter ces personnages riches et profondément humains, le casting est parfait, dont trois acteurs géniaux : Fred McCurray, Barbara Stanwyck et Edward G. Robinson. Wilder a effectué un travail de maître, par la photographie, mais surtout par la mise en scène de toute beauté. Los Angeles filmé par Wilder devient un labyrinthe étouffant, et nous suivons notre héros aller et venir entre les différents décors clefs, son appartement, la maison des Dietrichson, le bureau et le magasin. La partition de Miklos Rozsa achève d'élever Assurance sur la mort au rang de mythe.

Ce chef-d’œuvre n a absolument pas vieilli. Le suspense est toujours aussi prenant. Mais il vaut surtout par son humour évoluant à un rythme soutenu.