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    Assurance sur la mort
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    141 critiques spectateurs

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    AlexTorrance
    AlexTorrance

    22 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 novembre 2011
    Du suspense pendant une bonne partie du film, bien qu'on peut sans mal s'imaginer la fin. Très bon divertissement superbement mis en scène.
    kinophil
    kinophil

    19 abonnés 262 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 novembre 2011
    Un courtier en assurances se laisse séduire par l'épouse d’un de ses clients. Celle ci, le convainc de faire contracter par le mari une assurance sur la vie, puis de se débarrasser de lui afin de toucher la prime! A priori réticent l’assureur va progressivement accepter la proposition. Un sommet du film noir qui conjugue à merveille les ingrédients du genre (femme fatale, héros tiraillé, trahisons, chantage, cupidité, meurtre presque parfait…) dans une réalisation magistrale. Le scénario est remarquable et le récit, particulièrement prenant est construit comme un gigantesque flashback : Dés le début l’assassin se dévoile. Tout le film va donc porter sur les mobiles et la réalisation du meurtre et ses conséquences. Tout ici est parfait : mise en scène précise et intelligente, trio d’acteurs exceptionnels, photographie en noir et blanc d’une grande élégance (que seraient les films noirs sans les stores vénitiens de ce film ?) Chef d’œuvre.
    Romain Z
    Romain Z

    10 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 février 2023
    Revoir Assurance sur la Mort c’est réaliser en définitive qu’il n’est pas tant l’archétype du Film Noir que le modèle le plus accompli de la catégorie des films qui tirent leur beauté fascinante de leur économie de moyens, de leur rigueur diégétique implacable , de la stylisation à l’extrême de l’environnement des personnages, qui permet d’envisager leurs relations comme des blocs de tension.
    J’avais oublié cette noirceur absolue qui évacue la figure de l’amour impossible du couple maudit présente dans d’autres grands Films Noirs .
    J’avais oublié à quel point le monologue/ Voix off du personnage de Fred Mc Murray, nappait le film d’une poésie funèbre, témoin en apesanteur du destin qui s’accomplit.
    J’avais oublié qu’il ne faut pas laisser trop de temps entre deux visions d’un chef d’œuvre , c’est nécessairement du temps de perdu.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    225 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 juin 2013
    "Le plus grand film jamais réalisé", selon Woody Allen. Rien que ça ! Sans aller jusque-là, on peut dire que c'est un pur classique du film noir, avec une femme fatale et manipulatrice, un brave type qui se laisse abuser, un scénario qui mêle sexe et argent, qui suinte l'échec et l'ironie, un flash-back, un noir et blanc très contrasté. Tout cela servi par Billy Wilder. La grande classe. Et c'est aussi une renaissance du genre, en 1944, après des années de guerre où les films noirs avaient cédé la place aux films plus patriotes et positifs. Au même titre que Le Facteur sonne toujours deux fois, cette oeuvre est tirée d'une nouvelle de James M. Cain. Les deux textes avaient d'ailleurs été stigmatisés par le Code Hays pendant des années, avant que la censure ne se relâche. Mais ce n'est pas Cain lui-même qui a écrit le scénario d'Assurance sur la mort, pour des raisons de contrat et d'exclusivité avec un studio. Wilder a fait appel, alors, à un autre écrivain, Raymond Chandler, dont on dit qu'il n'aimait guère le cinéma, ou tout du moins qu'il ne s'intéressait qu'aux atmosphères et peu aux récits. En témoignent Le Faucon maltais ou Le Grand Sommeil, bons films au demeurant, mais dont les intrigues restent assez absconses... Cela dit, pour ce film, Chandler a dû faire un petit effort, parce que la mécanique narrative est sacrément bien huilée. Et côté casting, c'est la première fois que l'on confiait des rôles de meurtriers à deux stars (Barbara Stanwyck, en blonde, et Fred MacMurray), habituées jusqu'ici aux personnages sympathiques.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 février 2012
    Quatrième film de Billy Wilder, " Assurance sur la mort " est son premier chef-d’œuvre. Il marque ainsi une date importante dans la carrière du cinéaste, mais également dans l’histoire du septième art, par son appartenance au film noir, dont la naissance peut être actée trois ans plus tôt, avec Le faucon maltais, de John Huston. Bien qu’encore balbutiant, le genre n’a pas bataillé à s’affirmer et cet opus appartient aux grands classiques du genre. On en retrouve, portées à un grand degré de perfection, toutes les caractéristiques thématiques, narratives et stylistiques.
    Bien que relativement banale (une machination pour toucher le pactole de l’assurance), la trame s’affranchit profondément des sentiers battus pour mettre en scène des personnages banals (elle mal mariée, lui sympathique coursier d’assurance batifoleur) tentés par le crime, attendant chacun dans leur coin le bon moment pour passer à l’action. Et si Phyllis est l’archétype de la femme fatale sans cœur et manipulatrice qui "allume" Neff (Wilder instaure une très forte tension sexuelle entre ses deux personnages) pour mieux le duper, on apprend que bien que conscient du danger encouru, il ne fait rien pour y résister, sautant même sur une occasion à laquelle il aspirait depuis longtemps. Ceci atténue grandement l’impression de misogynie que pourrait laisser le film et participe de sa grande noirceur. C’est que le Mal n’est pas le fait de criminels installés mais d’Américains moyens qui ne se satisfont pas de leur condition, s’ennuient et ourdissent des plans machiavéliques pour épicer un terne quotidien (le syndrome Thérèse Raquin, en quelque sorte). Ils vivent dans d’agréables lieux, où jouent des enfants. Ils sont comme vous et moi (ou presque). Cette banalité du Mal possède une grande force, encore accentuée par la manière dont le cinéaste, grâce à une auto qui ne démarre pas ou l’arrivée d’un intrus qui menace de tout faire capoter, place son spectateur dans une position d’empathie avec ses criminels (probablement l’une des correspondances les plus évidentes avec Hitchcock, lui aussi friand de ce type de manipulations). Quant à l’enquêteur, on a un assureur en guise de détective privé.
    Magnifiquement interprété par Edward G. Robinson, il est le supérieur de Neff, et probablement son meilleur ami. Seul personnage totalement sain du trio, vif, intelligent, intègre, Keyes s’emploie à débusquer les fraudes. Mû par son amitié pour Neff, il cherche sans succès à le faire progresser, tant sur le plan personnel (critiquant ses conquêtes féminines) que professionnel (proposant une promotion qu’il refuse). Or, outre l’appât du gain et de la luxure, on peut voir dans le basculement de Neff un désir de se mesurer à cet ami meilleur que lui en tout, dans l’espoir de le doubler. D’où la très forte charge émotionnelle de la fin du film, placée sous le sceau de l’amitié masculine plus forte que l’amour, mais également marquée par l’amertume de la trahison.
    Faiblesse et bassesse de l’humanité, que la brillance et l’humour des dialogues est bien en peine d’atténuer. Noirceur et émotion accentuées par le mode de narration adopté, qui veut que ce soit le double meurtrier lui-même qui se confesse à son ami (procédé encore approfondi dans Boulevard du crépuscule, qui présente de nombreuses similarités avec celui-ci, et dans lequel c’est d’outre-tombe que le récit est conduit). Enfin, la mise en scène, jouant admirablement du clair-obscur et des décors, les dissonances de la bande-son, l’atmosphère viciée, les costumes et perruques (soulignant l’artificialité, la légère vulgarité de ces êtres faibles et vils), tout participe de cette ambiance infiniment troublée, fondamentalement cauchemardesque, où, sous les apparences de la civilisation, le mal tapi surgit et frappe à l’aveugle. Parfaite métaphore, par un homme que le nazisme a obligé à se réfugier en Amérique, du chaos vécu par une Europe alors en proie aux pires des maux. Et vrai chef-d’œuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 juillet 2013
    Voici l'un des plus grands films noirs de tous les temps réalisé par le brillant Billy Wilder. La réalisation est impeccable, grâce à une utilisation ingénieuse de la lumière, le scénario est devenu un classique de ce genre, la musique est en parfaite adéquation avec le film. Barbara Stanwyck y a trouvé son plus beau rôle, Fred McMurray et Edward on sont brillants. Un des meilleurs films noirs des années 1940 à voir ABSOLUMENT.
    brunocinoche
    brunocinoche

    69 abonnés 1 072 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 décembre 2011
    Un classique du film noir des années 40. Barbara Stanwick est l'une des garces les plus irrésistibles de l'histoire du 7ème art. La construction narrative du film est vraiment parfaite, un très grand Billy Wilder.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 août 2010
    LE CHEF D'OEUVRE noir par excellence de Billy wilder. L'intrigue est fascinante, complexe et rare pour l'époque. Beaucoup d'atouts du film noir sont présents dans cette oeuvre. Il y a une manipulation, des personnages sournois, un crime pas parfait, un éclairage sombre, de l'humour noir, de la cupidité. "Assurance sur la mort" a vraiment tout d'un excellent film. En plus cette réalisation apporte un message a la vie : celui que l'argent ne doit pas induire au crime.
    Death_Metallus
    Death_Metallus

    11 abonnés 417 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 février 2011
    Assurance Sur La Mort constitue l'un des piliers de l'histoire du film noir. Le scénario est soigné et offre un peu plus de mystère que dans Le Faucon Maltais. En revanche, le jeu d'acteurs est encore assez stéréotypé et on a plus l'impression d'entendre une histoire que de la vivre. De la même façon, la forme narrative omniprésente renforce l'aspect "littéraire" du film. Soulignons que Barbara Stanwyck est particulèrement crédible dans son rôle.
    Dans ce film de Billy Wilder, le personnage principal se libère de l'image du héros innocent encore présente par exemple dans Le Faucon Maltais ce qui ouvre la porte à un type de héros plus corrompus.
    pierrelegrand
    pierrelegrand

    8 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 avril 2021
    Bon polar. A un peu vieilli. Un vrai film noir a l'ancienne avec un crime parfait des le début imparfait.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 3 août 2010
    Bien sûr, aujourd'hui le film semble un peu dépassé tant il a été copié. Mais Assurance sur la mort est un grand film, l'archétype du film noir: femme fatale, mise en scène (ah, ces jeux de hors-champ...), anti-héros, lumière(noir et blanc magnifique, découpage dans les stores vénitiens...)... tout est réussi. On retiendra surtout et évidemment la qualité de l'interprétation (Barbara Stanwick est formidable et Edward G. Robinson offre un contre-point parfait au duo meurtrier) et l'excellence et l'efficacité du scénario.
    DaftCold
    DaftCold

    12 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 février 2019
    J'ai été subjugué par la qualité de l'histoire et de la réalisation. Le scénario est rudement bien construit, et nous tiens en haleine. Les acteurs sont excellents, on profite des excellentes répliques qui leurs sont donnés. Tout est bon dans ce film ! Le seul point sombre, ce sont les images qui sont globalement... fort sombres. On a là un excellent film, à qui il ne manque pas grand chose pour être un chef d'oeuvre.
    falex
    falex

    7 abonnés 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2012
    Parfait exemple du film noir américain des années 40 - il manque juste Bogart pour le cliché. Scénario béton, dialogues réussis, Wilder derrière la caméra... Un très bon film.
    JCADAM
    JCADAM

    3 abonnés 366 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juin 2020
    Bon film noir avec une intrigue classique mais qui n'en reste pas moins efficace, le rythme de l'histoire fait qu'il y a aucune longueur, les différentes parties du film sont bien équilibrées et le suspens ne fait que accroître au fil de l'intrigue qui elle est très bien amenée. Cependant le scénario est banal avec une nana qui mijote de tuer son mari et trouve un pigeon pour l'aider à toucher l'assurance de celui-ci. Les dialogues eux sont très bien maîtrisés et les personnages sont très efficaces dans leurs rôles. Bref c'est un bon petit polar noir avec un intrigue palpitante mais qui reste banale.
    Stéphane Goasmat
    Stéphane Goasmat

    8 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 février 2023
    On peut être un peu surpris quand on voit les évaluations élogieuses. Est-ce dû au fait qu'il s'agit d'un grand classique du cinéma ?
    "Double indemnity" est un film de genre, le film noir, avec tous les codes que cela induit, et où le spectateur doit se laisser happer et tirer par le bout du nez. Tout est scenarisé à l'extrême, mais il faut un duo d'acteur charismatique.
    Or Fred Mac Murray a le charisme d'une huître dans son rôle de grand couillon, arrogant et sans aucun attrait. Rôle limité à allumer des cigarettes et à détourner le regard. On voit alors qu'il est difficile de jouer un naïf comme savait le faire James Stewart.
    Barbara Stanwyck a été transformée par Billy Wilder en vamp blonde platine a la coiffure improbable, en lui mettant des bonnets de soutien-gorge caricaturaux qui n'ont rien à voir avec son physique et en lui faisant jouer un rôle qui n'a rien de femme fatale. C'était le premier film que je voyais avec elle et je ne savais pas la grande actrice qu'elle était, illuminant des films très osés dans leurs thèmes et leur époque, très féministes, sulfureux, et elle, avec sa sensualité troublante.
    Ici on ne croit pas trop à cette intrigue tant les personnages sont peu incarnés. A part la formidable prestation d'Edward G. Robinson et un grand moment quand il déclame les pourcentages de probabilité de suicide ...
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