Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
🎬 RENGER 📼
6 192 abonnés
7 233 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 4 octobre 2011
Huit ans après le premier volet, on retrouve Mads Mikkelsen (Les Bouchers verts - 2005) dans un second volet, encore plus trash. Finit la vente dhéroïne, il est passé au vol de voitures. On y trouve un nouvel univers, celui du sexe. Un mix entre rail de coke, violence et luxure. Toujours filmé comme un documentaire, un goût de réel pour un polar qui se démarque totalement de ce qui avait pu se faire de nos jours. On y découvre, avec un réel plaisir, les bas-fonds de Copenhague, entre magouilles, meurtres, prostitutions et autres. Un voyage (initiatique ?) dans le monde des truands Scandinaves. A choisir entre Pusher 1 & 2, on optera plutôt pour le deuxième, qui se consacre davantage au personnage principal, un loser pathétique, une petite frappe rejeté par son père, pour lequel on finirait presque par avoir de la peine pour lui. Après ces deux opus, on se demande bien ce que peut encore nous réserver Nicolas Winding Refn avec le dernier volet de sa trilogie !
Pusher est une trilogie bien fichue, on peut voir les films dans l'ordre, ou en vrac... Pusher 2 est particulièrement réussi, l'histoire est connue, mais filmée et jouée de façon originale, quelques passages violents (non-gratuits), et beaucoup d'humour font que ce film vaut vraiment le détour. Ce Mads Mikkelsen (Adam's Apple, les bouchers verts) est vraiment hallucinant, dans des rôles pas vraiment faciles !!!
Alors que le 1 et le 3 doivent se partager les horaires d'une même salle, Pusher 2 a droit à des séances "normales". Un traitement de faveur qui signifierait la supériorité qualitative de cet épisode sur les deux autres ? Finalement, pas vraiment, et la mise en avant de Pusher 2, que ce soit dans sa programmation ou le choix de l'affiche commune à la trilogie, reste un petit mystère pour moi... Le personnage principal est cette fois-ci Tonny, qu'on avait perdu au milieu de l'épisode précédent après sa rencontre brève mais intense avec la batte de base-ball de son collègue de travail. Sorti de prison, il retrouve son truand de père, qui le méprise totalement, et apprend sa probable paternité. Pour se remettre de ses émotions, il va picoler et s'en fourrer plein le pif pendant tout le film, ce qui ne manquera évidemment pas de lui amener son lot de galères. Un épisode avec pour fil rouge la paternité qui, tout en restant dans la veine glauque de la série, se distingue par un message moins désespéré dans la mesure où, pour une fois, un personnage peut éventuellement sortir du cercle vicieux du banditisme, en dépit de l'irréversibilité de ses actes. Des personnages toujours hauts en couleur (à ce titre, on notera une scène entre Milo et Kurt le Con donnant une saveur particulière à leur rencontre dans le 3), plus de cul, moins de dialogues gratuits que dans le 1, Pusher 2 est un film de bonne tenue, qui prépare bien le terrain au choc à venir.