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    Pusher 2 - Du sang sur les mains
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    213 critiques spectateurs

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     Kurosawa
    Kurosawa

    513 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juillet 2015
    Après un premier volet décevant, Nicolas Winding Refn frappe fort avec « Pusher 2 ». Avec le très imposant Mads Mikkelsen (Tonny) dans le rôle principal et surtout une écriture de haute volée (le point faible de « Pusher »), le film gagne en épaisseur et en intensité. Refn a eu la bonne idée de moins «faire scénario » à tout prix pour avant tout créer des situations, d’abord très drôles avant de basculer dans un registre plus sombre, tout en gardant un fort intérêt et en faisant croître l’empathie du spectateur pour son personnage principal, pas très malin en apparence mais qui finit par révéler une sensibilité assez émouvante. « Pusher 2 » impressionne enfin par l’assurance de sa mise en scène, précise et nerveuse, comme en atteste une caméra qui colle à la nuque de Tonny et au très provocateur « RESPECT » tatoué sur son crâne. En bref, un film-choc qui attise ma curiosité en vue du dernier volet de la trilogie.
    198O
    198O

    2 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juillet 2015
    Très bon film et c'est notamment dû à la prestation parfaite de Mads Mikkelsen.
    Atmosphère très sombre et très sobre - ceux qui recherchent du tape-à-l'oeil à la sauce holywoodienne passez votre chemin ;) ceux en revanche qui souhaitent voir un film fortement réaliste sur la paternité et les ravages de la drogue en Europe, je ne peux que recommander ce film! 4 sur 5
    Armand N.
    Armand N.

    17 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juin 2015
    Nicolas Winding Refn continue sa fresque sur la pègre danoise avec le deuxième volet de la saga Pusher. On y retrouve Tony (alias Madds Mikkelsen très bon en petit malfrat trivial) qui à peine sorti de prison apprend qu'il à un fils ce qui va l'amener à changer d'attitude et surtout à faire tout pour offrir une vie décente à sa progéniture. Ainsi NWR offre un film similaire au premier et démontre une nouvelle fois son talent pour la mise en scène avec ses plans serrés, caméra à l'épaule et sa photographie crade renforçant l'aspect trash du film. On y retrouve aussi tous les éléments qui font le style de NWR (violence exacerbée, longs plans, atmosphère travaillée) qui feront son succès 7 ans plus tard avec son chef d'œuvre "DRIVE". Néanmoins, on note la forte présence de la relation père-fils qui est un thème central dans le film et qui apporte un aspect dramatique contrastant avec l'ambiance générale . En conclusion, ce deuxième volet est un film trash réservé à un public averti qui renferme néanmoins d'excellentes idées de mise en scène notamment grâce à son talentueux réalisateur.
    Dawasta
    Dawasta

    45 abonnés 635 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 février 2015
    On s'attarde cette fois sur la vie misérable de Tonny (Mads Mikkelsen). Même ambiance sordide et crasseuse que le précédent, des dialogues toujours aussi percutants, on commence à retrouver des éléments récurrents de la filmographie du réalisateur (drogue, garage, magouilles). Le scénario semble plus approfondi, plus mature. Il y a un thème central défini et le personnage principal connait une vraie transformation. (Pas mal)
    Wolverine1992
    Wolverine1992

    96 abonnés 405 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 novembre 2015
    Il s'écoulera huit ans avant que Nicolas Winding Refn ne propose une suite à son premier film "Pusher" sorti en 1996 au Danemark. Il faut dire qu'en 2004, le réalisateur sort d'un gros échec : "Inside Job", qui l'a gravement endetté. Pour la première fois de carrière, le cinéaste est dans un obligation de résultats financiers envers des créanciers. Il décide donc de revenir à son plus gros succès du moment, et de lui offrir une suite tourné dans l'urgence et avec très peu d'argent.

    Reprenant le principe de la caméra à l'épaule qui avait fait le succès du premier "Pusher", il fait de nouveau appel à Mads Mikkelsen, déjà présent dans le premier opus et qui reprend donc son personnage de Tonny, qui devient, cette fois, le personnage centrale. Dans "Pusher II : Du sang sur les mains", on retrouve donc l'ancien ami de Frank, le dealer du premier opus, alors que celui ci sort de prison. Tonny se dirige immédiatement vers le garage de son père, un mafieux puissant et redouté baptisé "Le Duc" qui tient un garage lui servant de couverture à la contrebande de voitures volées. Autant dire que l’accueil qu'il reçoit n'est guère chaleureux, le père et le fils entretenant des relations pour le moins difficile. Cette fois, Tonny est bien décidé à montrer à son paternel qu'il a changé et qu'il peut lui faire confiance, lui ôtant ainsi cette image de looser qui lui colle à la peau. Malheureusement, les choses s'annoncent mal. lorsque Tonny rapplique au garage avec une bagnole volé dans la rue, il se fait sévèrement engueuler par "Le Duc". pour ne rien arranger, voila qu'une prostituée avec qui il a couché prétend qu'il est le père de son enfant et le force à assumer ses responsabilités. Et ce n'est que le début de ses ennuis.

    Ce second opus de la trilogie "Pusher" est dominé par la relation complexe père/fils instauré entre "Le Duc" et son rejeton, à savoir, évidemment, Tonny. L'un voit son fils comme un raté et le méprise, l'autre voulant à tout prix gagner le respect de son paternel, mais, ne parvient qu'à multiplier les conneries. D'ailleurs, le personnage de Tonny nous ait montré comme un looser dés le début du film ou son collègue de cellule lui avoue tout net que, si ce n'était pas le fils du Duc, il lui aurait déjà éclaté la tronche, avant de lui faire une leçon sur la façon de se comporter pour un vrai dur.

    Dans la même optique, Nicolas Winding Refn n'hésite pas à insister sur le fait que son personnage soit condamné à n’être rien lors d'un passage ou, honte absolue pour beaucoup d'hommes, celui ci n'arrive même pas à bander face à deux prostituées qui finissent par se lasser de lui.

    Un grand film à voir absolument ! Une vérité comme on en croise rarement: autant grâce aux dialogues, qu'aux comédiens (particulièrement Mads Mikkelsen) et à la façon de filmer.
    twingolot
    twingolot

    17 abonnés 188 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 février 2015
    Qu’on se le dise, Pusher 2 & 3 sont davantage les suites « alimentaires » du premier film de NWR que les épisodes d’une trilogie pensée dès le départ. Pusher 2 est surtout là pour asseoir à NWR une nouvelle reconnaissance critique, son court séjour aux USA ayant été injustement boudé. Et le succès critique sera non seulement là mais amplement mérité, car NWR va continuer à se réinventer (comme il le fait à chaque film). A partir de son premier grand film, NWR se prend donc à en développer certains de ses personnages secondaires, à commencer par le bien brave Tony aka Mads Mikkelsen. Alors que le premier Pusher baignait dans le film noir, aux accents mafieux et avec un côté polar assumé, Pusher II semble vouloir s’orienter davantage dans le drame familial. Et que voilà une famille de truand tous plus infects les uns que les autres (bien que quelques « bons » gars s’en dégagent). Mads Mikkelsen, déjà impressionnant dans le premier opus, devient donc le premier rôle, et à l’instar de Kim Bodnia, porte le film sur ses épaules. Sa volonté de s’impliquer dans le commerce de son père sera systématiquement mise en échec. Tony en cela est un abruti total, défoncé à la coke et l’alcool, mais son entourage n’est guère mieux. Les êtres plus « rationnels » de NWR sont autant de monstres symboles de cette ville écrasante. C’est en cela qu’il parvient à arracher son humanité à Tony, qui finit, complètement tiraillé à se créer un chemin de rédemption, en rompant littéralement sa filiation. Très fort émotionnellement, et bien sûr indispensable.
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    70 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 octobre 2014
    Huit ans après le premier volet, Nicolas Winding Refn nous fait replonger dans l'ambiance glauque des bas-fonds danois. Pusher II s'avère très différent de l'opus précédent. L'univers criminel n'est ici qu'un prétexte pour mettre en exergue la détresse existentielle d'un paumé en quête de rédemption (Mad Mikkelsen totalement bluffant). Moins classique dans sa narration que son modèle, ce nouveau long métrage aborde des thèmes forts comme la paternité. Néanmoins, Pusher II s'avère également moins brutal et prenant que son prédécesseur ce qui ne l'empêche pas de rester en mémoire. En deux films si différents dans leurs propos et pourtant si semblables dans leur forme, Nicolas Winding Refn pause les bases d'une saga originale et marquante. Respect!
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 148 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 septembre 2014
    Bon, pour moi, ça n'a clairement pas la même force que le flux tendu qu'avait fourni le premier opus. J'avoue d'ailleurs avoir eu du mal à comprendre ce tournant presque "social" que l'ami Refn a cherché à donner dans cette suite. Malgré tout, le film parvient à tenir la route grâce notamment à sa deuxième partie qui sait fournir son lot de péripéties, ce qui fait que je ne me suis pas trop ennuyé. Par contre, je ne vous le cache pas non plus, sitôt vu, sitôt oublié.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    362 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 juillet 2014
    Deuxième volet de la trilogie "Pusher" (8 ans plus tard), Refn cette fois frappe fort et montre une véritable évolution par rapport au premier opus, il allie univers visuel et scénario percutant et touchant. Le personnage central est ici Tonny, sortant de prison qui vie de petites combines pour le Duc, son propre père, et qui doit faire face à une paternité difficile avec une mère qui rejète son enfant, souvent humilié et traité d'arriéré il tente de rester à flots dans un environnement qui le pousse à bout. On constate tout d'abord que c'est pas tout à fait une suite linéaire et qu'on peut d'ores et déjà oublier Frank qu'on a laissé pensif au milieu de la route, apparemment il a fuit, plutôt logique vu au point il en était, cette fois c'est donc Tonny qui prend le relai du looser et Mads Mikkelsen se montre tout simplement fantastique, une interprétation remarquable, sans doute une des meilleurs que j'ai vu de lui avec son rôle dans "La Chasse" de Vinterberg. Son personnage est bien supérieur au précédent "Pusher" et on constate de vraies nuances, puissantes et fragiles, une composition parfaite en tout point. L'introduction du film nous scotche directement avec le monologue du codétenu de Tonny nous replongeant dans cette atmosphère violente et sans pitié, l'ambiance y est souvent sombre et oppressante, comment espérer entrevoir une lueur d'espoir dans tant de glauquitude, les femmes avec leur gosse sous le bras qui fument des joints et se snifent des rails de coke, des employeurs qui vous traite comme de la merde, des combines foireuses, on en voit pas le bout ... Et c'est ça qui rend si attachant le personnage de Tonny, on a une réelle empathie pour ce anti-héros, on le sent de plus en plus au bord de la rupture, la scène du mariage où il craque face à la mère de son enfant est limite jouissive bien qu'assez dure et difficile. On sent ensuite qu'il perd ses repères, sentiment mis en valeur par cette photographie rougeâtre et son regard perdu, la dernière mission que lui donne son père ne se passera pas comme prévu, il refuse de faire partie de cette machination, plutôt que d'être aspiré par ce tunnel décadent il choisi de sacrifier son procréateur pour choisir sa propre création, son fils, pour un final extrêmement beau et émouvant. "Pusher II" est un deuxième volet très réussi qui prouve que Refn est bien un réalisateur et metteur en scène de talent qui sait maîtriser la violence de son univers avec une grande virtuosité stylistique, sans doute le meilleur film que j'ai vu du réalisateur, juste devant "Bronson". Pour ce qui est de la continuité par rapport au troisième opus je ne me fait aucun doute cette fois ci qu'il n'y en aura aucune, et c'est tant mieux.
    Georges Kaplan
    Georges Kaplan

    10 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 août 2018
    Oh peuchére que tu me fais plaisir !! ( oui le jeux de mot est pourri mais suis fatigué ce soir )
    J'avais lu dans une interview que NWR avait fait ce film sans y être vraiment, occupé par d'autres projets qu'il était. C'est fou de se dire qu'un quasi chef d'oeuvre peut débouler comme ça presque par hasard. Ça interroge pas mal sur la part de mystère et de hasard qui fait qu'un film devient ce qu'il devient entre l’écriture, l'intention et la projection sur la toile du résultat final.
    C'est fort, c'est brut et sensible à la fois, à l'image de ce héros pommé dans un milieu trop dur pour lui (bien qu'il ne soit pas un ange non plus), immensément seul et que personne ne respecte (ce qui renvoie au tatouage sur son crane), surtout pas son père.
    La scène terrible de mariage fait froid dans le dos tellement elle s'étire en longueur dans le glauque, le louche, l'alcool mauvais et l'isolement pour son héros. Quel tableau.
    Après l'irréparable commis, le long travelling final est superbe et fait office de libération, on respire. Et on se demande qui du héros ou du bébé porte l'autre vers un avenir qui s'inscrit en pointillé quand même.
    Cette fuite reste vraiment désespérée et rien ne nous ai dit sur un éventuel happy-end . Hors de propos ici. On se prend ces images en plein visage et c'est tout. Seul compte le présent, comme pour le héros qui n'a jamais rien construit ( et surtout pas avec ce père détestable ) l'avenir n'est pas de mise. Au moins, pour la première fois, ces actes vont le forcer à se battre ( avec soi même en changeant ? ) pour en envisager peut être un.
    Djo D
    Djo D

    58 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juillet 2014
    Si le premier est une mise en bouche de la petite délinquance, et de la précarité danoise, ici on plonge au cœur de la vie de Tonny, qui à peine sortie de prison rempile pour sa vie de misère.
    Toujours aussi bien réalisé, très immersif. Tout donne l'impression d'être réaliste, pas de faux semblant, que ce soit dans les dialogues ou les situations.
    Poignant une fois de plus.
    Hastur64
    Hastur64

    191 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 juillet 2014
    Le réalisateur lui-même l'avoue c'est par simple intérêt financier qu'il s'est lancé dans une suite au premier voler de la saga "Pusher", il n'est donc pas vraiment étonnant qu'il ne soit pas aussi intéressant que le premier. On y retrouve la même ambiance de petits délinquants aussi drogués que les clients à qui ils vendent leur came, mais dans le premier l'intrigue avait plus de vigueur que dans ce deuxième volet ; il y avait une urgence dans les aventures de l'anti-héros Franck qui ne se retrouve pas dans les mésaventures de Tonny. On suit donc ce dernier à sa sortie de prison et on le voit essayer de se racheter maladroitement aux yeux de son père tout en essayant d'intégrer une paternité non-désirée. L'action tourne un peu en rond et bien que pas ennuyeuse ne fournit pas grand-chose de vraiment consistant à se mettre sous la dent. Même le passage de Milo, trafiquant de drogue yougoslave qui faisait le sel du premier épisode, est trop court et trop insignifiant dans son apport pour nous réjouir, d'autant plus que le grand méchant de cet opus, en la personne du père de Tonny, n'apporte pas la même saveur. On perçoit cependant les prémisses de la patte Winding Refn dans la mise en scène avec ces séquences muettes et musicales et les nombreuses scènes monochromes. On retrouve aussi, comme dans le premier opus, son amour des histoires qui ne se finissent pas sur une conclusion, mais reste sur une fin ouverte. Le film n'est en soi pas désagréable, mais reste un petit film sur un délinquant stupide quoiqu'attachant, mais dont le visionnage n'est nécessaire que pour ceux qui veulent voir dans sa totalité la trilogie Pusher ; les autres pourront l'ignorer sans perte.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 juillet 2014
    Avant de parler du deuxième volet de cette trilogie, un petit briefing sur la trilogie elle même:
    "Encore un film sur un dealer, une brute tatouée de la tête au pied, inspirant la peur et par conséquence le respect d'autres mafieux qui contribuent à constituer un empire."
    FAUX! Mads Mikkelsen, alors en début de carrière rencontre le grand cinéaste Winding Ref'n (drive), qui en fait son acteur fétiche (aujourd'hui remplacé par Ryan Gosling). Le réalisateur suédois commence sa carrière par des films d'auteur, sur le crime organisé, à une époque où les longs métrages sur la mafia font légion.
    Vous ne verez pas de méchant charismatique, seulement un looser enchaînant les petits coups, les galères, la prison, la drogue et les prostituées. Un cadre peu reluisant mais qui laisse prosperer un réalisme saisissant. Les personnages brillamment interprétés, tous avec une personnalité propre, procurent au film une crédibilité remarquable. Ref'n nous montre la vie d'un malfrat, à travers les yeux d'un malfrat. Poignant, génial, unique. A voir absolument.

    Pusher 2 reste dans la continuité du premier opus. L'histoire est chronologiquement antérieure à pusher1, ce qui nous permet de connaitre la fin. Ce qui est intéressant ce n'est donc pas d'attendre une fin renversante, mais bien de comprendre le cheminement, les embrouilles et les galères qui attirent fatalement Tonny vers ce qu'on sait déjà.
    On ne regarde pas ce film, on le suit, on le comprend, on anticipe.
    Tout cela fait de lui un chef d'oeuvre et ouvre une fenêtre sur le cinéma nord européen, trop méconnu.
    MC4815162342
    MC4815162342

    367 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2014
    8 ans après le premier Pusher, Nicolas Winding Refn se lance en 2004 sur une suite, enfin pas vraiment une suite à proprement parlé, certes les événements se passent bien après le premier volet mais ne suivent plus Frank mais son ami déjà vu dans le précédent Tonny, qui est superbement incarné par un Mads Mikkelsen survolté.
    Encore une histoire d'argent, de drogue, de problème et de vol, comme le un me direz vous mais qui pourtant ne passe pas pour un copié collé du premier, Refn nous offre la réinsertion de Tonny dans la société après son séjour en cabane, et comme vous pouvez le penser, un ex malfrat vendeur de cocaïne ne se réinsère pas facilement dans la vie, il décide donc de travailler pour son père qui n'est pas non plus blanc bleu, à coté de ça il apprend qu'il a eu un fils avec une prostitué, il se remet à vendre de la drogue avec un ancien pote mais ça tourne mal et il est obligé de rembourser quelqu'un, et ce quelqu'un n'est autre que son père.
    En bref une histoire de taré emmené par une bande son nerveuse et une réalisation comme le précèdent camera à l'épaule, Mikkelsen comme tout le casting est franchement top et le scénario est prenant et ne nous lâche jamais.
    l'homme qui murmurait à l'oreille des chameaux
    l'homme qui murmurait à l'oreille des chameaux

    19 abonnés 166 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 mai 2014
    Moins accrocheur que le premier, ce second volet garde un style dans le même esprit. Malheureusement le scénario est assez pauvre. On suit le quotidien ordinaire d'un paumé, avec ses déboires habituels sans grands intérêts. En lisant le résumé on connait absolument tout du film, hormis les 15 dernières minutes.
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