Derniers Avis : Pusher 2 - Du sang sur les mains - Page 7

Plus dur , plus noir , j'ai plus apprécié ce second opus qui donne la part belle à Mads Mikkelsen qui crève l'écran . Je le trouve beaucoup plus rythmé que le 1 , et encore une fois magnifique réalisation de NWR .

Beaucoup plus noire que le premier opus. On se situe dans un drame pur et dur nettoyé des rebondissements qui rythmaient le premier. Bien que cela peut un peu décevoir, la performance de Mads Mikkelsen est superbe et mérite d'être applaudie.

Tout simplement exceptionnel, tant par sa force que par sa puissance émotionnelle, sa maîtrise parfaite, son équilibre saisissant. Nicolas Winding Refn réalise ici un vrai chef-d’œuvre, presque à contre-pied du premier Pusher, en reprenant le rôle interprété par Mads Mikkelsen et en lui conférant une stature dramatique qui tient du génie. Rarement la dualité du bien et du mal, le franchissement des deux rives, la symbolique de la vie et de la condition humaine n'aura aussi bien été traduit par un film. Nicolas Winding Refn réussit là un coup de maître, et par ce film, entre directement au panthéon des grands réalisateurs. Bien avant "Drive", qui le consacrera à Hollywood, le metteur en scène danois s'empare de l'innocence de l'enfance face au crime et au mal : le résultat est saisissant. Dans le rôle de Tony, Mads Mikkelsen, exceptionnel de bout en bout, montre qu'il est un des plus grands acteurs de sa génération. Un film d'une force inouïe. Attention... chef-d’œuvre !

Un bon film sans plus, dommage que l histoire est made in cocaine qui parait un peu anachronique.

Beaucoup plus réussi techniquement, dans sa réalisation que le premier opus de la trilogie, ce Pusher 2 est sublime, envoutant, porté par un Mads Mikkelsen toujours saisissant à l'écran.L'intrigue avance bien sans temps mort et le film livre de sacrées belles scènes.Un très bon NWR

Le un était une claque monumental, la suite l'est tout autant.

Le meilleur épisode de la saga "Pusher" de Nicolas Winding Refn, il souffre un peu du même manque de rythme que le premier, et que tous les films de la saga finalement, mais n'hésite pas a se montrer beaucoup plus cru et violent, au final il est d'une noirceur beaucoup plus saisissante, l'évolution du personnage principal (qui était dans l'épisode précédent un personnage plus secondaire) et finalement de la saga est tres intéressante, et on a droit a une fin sublime.

Une suite moyenne pour une trilogie surestimé pour ma part !

Pour moi, "Pusher 2" est légèrement moins bon que son prédécesseur. Certes Mads Mikkelsen est intéressant et nous plonge dans un milieu que peu de personnes connaissent mais il persiste quelques petites choses qui me dérangent. Tout d'abord, j'ai trouvé que le côté documentaire du premier volet avait un peu disparu, laissant place à un style plus commun. D'autre part, ces ambiances tamisées sont trop présentes et on ne voit pas grand chose ... ce qui est assez dérangeant pour un film ! J'ai également constaté que tout se ressemblait avec son aîné et j'aurai préféré un peu plus de nouvelles choses. Mais, évidement, il n'y a pas que des mauvais côtés sinon ça ne serait pas drôle. Les plans séquences sont ultras efficaces et le cinéma mondial y gagnerait beaucoup à en intégrer plus. Les scènes d'agressions ou similaires sont réalistes et parfois, on s'y croirait, notamment celle avec les péripatéticiennes (vous comprendrez par vous même). La venue d'un bébé apporte un petit plus et j'espère qu'il en sera encore question dans le dernier épisode de la trilogie, que bien entendu, j'ai hâte de visionner ! 12/20.

Pusher 2 (suite non-direct de Pusher bien que l'on retrouve des personnages du précédent) est pour le moment mon préféré en attendant de visionner le 3ème épisode. Nicolas Winding Refn met cette fois-ci le personnage de Tonny en scène (interprété avec brio par Mads Mikkelsen) et offre à celui-ci un côté plus humain dont manquait Frank. Gaffeur, médiocre dans tout ce qu'il entreprend et rejeté par sa famille, Refn crée une véritable empathie pour son personnage qu'il fait de nouveau évoluer dans le milieu du crime Danois avec la même intensité et le même réalisme que le premier épisode. Sans faire de concessions il n'hésite pas à nous livrer des scènes chocs de violence, drogue ou encore sexe pour baigner encore plus le spectateur dans cette brutalité quotidienne dont Tonny semble incapable de sortir puisque tous ceux qui l'entourent se trouvent dedans. La scène finale est en totale contradiction avec l'ambiance glauque et oppressante du film mais est tellement magnifique. Un petit bijou réalisé avec trois fois rien mais qui possède une âme et ne peut que plaire (enfin ceci est mon avis).

Forcé de remboursé rapidement des très grosses dettes, le jeune réal N.W. Refn revient là où tout a commencé pour lui en donnant une suite à son succès "Pusher". Il reprend un des persos secondaires, Tonny, et nous décrit une nouvelle fois la petite criminalité de Copenhague. Enfin, comme le précise sa note d'intention, l'histoire d'un homme qui baigne dans cette petit criminalité. Et encore une fois, on sent bien sa répulsion pour cet univers. Noir, parcouru de persos déglingués, presque sans espoir, on est pris par cette histoire de paternité (Refn était alors, au cours de l'écriture du film, un jeune papa) et de filiation qui vire au drame sordide et poignant. Acteurs au top du top, scénario profond, mise en scène appliquée bref, c'est du grand cinéma, avec toujours cette BO mortelle et cette présentation des personnages hyper efficace et euphorisante. D'autres critiques sur

Un cran en dessous du premier épisode, les longueurs font ici leurs apparitions. L'histoire est centrée sur un autre personnage que le 1, ainsi je ne trouve pas que la série soit "décousue", elle doit juste se regarder en complet pour en apprécier tous les détails (bien sûr les recouppements sont nombreux).
Bref: à voir éventuellement après le 1 (qui reste lui un choc)

J'ai préféré ce deuxième opus au premier, mieux réalisé, plus maîtrisé, avec des thèmes intéressants, et une bonne base scénaristique. Au début j'aimais bien même, j'ai été agréablement surpris. Contrairement au premier il y a une histoire et des personnages plus interessants, la réalisation fait moins documentaire bien que toujurs très réaliste, mais hélàs il y a des moments ou l'on s'ennuie, ou l'on attend que ça avance, ou qu'il se passe quelque chose de plus interessant. De plus voir des types qui sniffent et qui fument toutes les trentes secondes, c'est chiant à la longue, j'exagère à peine quand je dis qu'il y a plus d'une scène sur deux ou ils se shootent, il ne font que ça pendant 1h30. Cepandant la fin elle est vraiment excellente.

Pusher 2, intitulé Du sang sur les mains, se concentre cette fois ci sur le personnage de Tonny interprété par l'excellent Mads Mikkelsen. Moins violent que le premier, Pusher 2 nous montre comment Tonny va changer et ouvrir les yeux sur sa vie qui, jusqu'à présent, n'était faite que de prison et de deals minables. Ce deuxième opus de la trilogie est sans aucun doute mon préféré. Il a une dimension plus humaine que les autres je trouve. Nicolas Winding Refn nous livre, une nouvelle fois, un chef d'oeuvre du genre accompagné d'une superbe bande son. Refn a fait encore plus fort que le un. Grandiose.

Si le style crue avec lequel Refn filme la violence urbaine ne surprend plus autant que dans son premier Pusher huit ans plus tôt, c’est grâce à travail une écriture plus creusée que le réalisateur va faire du second volet de sa trilogie une œuvre bien plus acerbe que la précédente. En suivant cette fois non plus Frank (mystérieusement disparu) mais son acolyte Tommy, interprété par le glaçant mais non moins talentueux Mads Mikkelsen, cette retranscription sans concession du trafic de drogue danois se penche sur la place des rapports filiaux au cœur des milieux mafieux, un thème rappelant la trilogie du Parrain. Mais ici, pas de villas luxuriantes et de bourgeois cultivés en costards trois pièces, mais une description détaillée des déboires d’une petite frappe dans un contexte poisseux où le crime organisée apparait comme seule rempart à la misère sociale. Les jeux de lumières dont fait preuve le réalisateur prouvent son amélioration technique notable tandis que la profondeur psychologique du personnage central renforce la noirceur du film par rapport au précédent.