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    Un crime
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Un crime" et de son tournage !

    Sélection officielle du 32ème festival du cinéma américain de Deauville

    Un crime faisait partie des films présentés en avant-première au festival de Deauville 2006.

    Une musique originale composée par un Maestro...

    Ennio Morricone a bel et bien composé la musique du film de Manuel Pradal: Un crime. Peu de personnes le savent car les procédures juridiques sont longues, les crédits n'ont donc pas encore été accordés. De plus, l'italien signe ici une musique rare, discrète, présente mais non encombrante, très différente de ces oeuvres précédentes. "Je sais m'entourer de plus grand que moi" affirme Manuel Pradal.

    Un tournage c'est aussi physique...

    Pour Harvey Keitel, c'est un régime et des heures de musculation qu'il a dû subir pour rentrer dans la peau de Roger. Manuel Pradal le voulait "le visage émacié (...) cheveux longs, col relevé". Le réalisateur explique: "Harvey se déssape devant moi, c'est Bad lieutenant ! Je suis fou de joie. Il s'enthousiasme de ce nouveau corps, mais la joie ouvre son appétit, il mange au restau gâteau sur gâteau. J'ai peur de l'avoir félicité trop tôt." Quant à Emmanuelle Béart, l'équipe a passé pour elle une nuit aux urgences. En effet, l'actrice a eu un accident de tournage, on croit le bras cassé, elle sort finalement avec une bonne dose d'anti-douleur. Le réalisateur précise qu'elle a insisté pour ne pas être soignée dans une clinique privée "l'hôpital public nous reçoit au milieu des latinos, black, réchappés de gangs (...) elle plaisante encore"

    Des lieux étranges...

    Manuel Pradal et Tonino Benacquista sont partis à New York pour y tourner leur film, non pas comme "un voyage cinéphilique" mais comme des "immigré(s)", ils ont obtenu un permis de travail d'un an et le tournage a duré environ 3 mois. L'équipe technique a donc pu prendre le temps de fouiller dans les bas-fonds de Brooklyn, de frapper aux portes pour trouver des lieux originaux. Ainsi, ils se sont retrouvés dans l'appartement d'un homme nommé "Flambeau", cracheur de feu écossais qui leur a montré son show : mêlant la danse, le feu et l'acrobatie. Manuel Pradal qui avait trouvé un lieu idéal à Chinatown: le Happyness Bar a immédiatement embauché l'artiste pour qu'il anime ce bar propre à Roger. Le bar existe donc bien mais l'attraction a été ajoutée pour le film.L'appartement de Roger, quant à lui n'est autre qu'un squat tenu par des vendeurs de crack, ce lieu a été choisi pour son vis-à-vis face au métro aérien de New-York.Enfin, l'équipe a passé beaucoup de temps à trouver les appartements d'Alice et de Vincent et est assez fière de ces trouvailles : "Vieil hôtel de New York, Midtown, avec un vis-à-vis sur un hôtel de charité publique pour les sortants de prison et les schizophrènes. On a pu non sans mal aménager le petit intérieur coquet d'Alice dans cet immeuble. J'aime cette petite coquille de noix." confie Manuel Pradal.

    Une scène d'amour particulière...

    Dans le film de Manuel Pradal, a lieu une scène d'amour entre Emmanuelle Béart et Harvey Keitel. Celle-ci se déroule dans l'appartement de Roger, une sorte de loft très glauque. Ce qui a influencé le choix de l'équipe pour ce lieu est son exceptionnelle vue, donnant sur le métro aérien. Très vite, la scène d'amour tourne au comique.Emmanuelle Béart explique que le fait de tourner des scènes ne la gène pas "quand elles ne sont pas inutiles", cet espace, nez à nez avec le métro aurait pu être un "endroit déstabilisant"...Seulement voilà, la scène a été tournée entre 5 heures du soir et 6 heures du matin, les acteurs se sont donc retrouvés nus face aux travailleurs new-yorkais, plus le temps passait et plus il y avait de gens dans le métro qui les observaient. "On se demandait si les gens ne s'étaient pas appelés pour dire : arrête-toi à cette station, tu vas voir il y a un truc hard. C'était plus grave pour Keitel car il est beaucoup plus connu que moi". Cet aspect comique du tournage a rendu les choses plus facile "On est obligé de s'en sortir avec un peu d'humour dans ces scènes !" avoue l'actrice française.Quand au réalisateur, qui souhaitait un ralenti de quelques secondes pour "voir les amants jouir" mais n'a pas pu le faire pour des raisons techniques, il imagine un travailleur qui aurait vu les acteurs dans "le même plaisir et position" toute la journée et "aimerai[t] lui dire que c'est du cinéma pour ne pas le miner !"

    Une équipe internationale

    "Métissage", c'est le terme employé par le réalisateur français Manuel Pradal. Pour le casting: une actrice principale française (et pas des moindres!): Emmanuelle Béart aux côtés de l'Actor's Studio américain Harvey Keitel et de Norman Reedus. Côté technique: le costumier irlandais vivant à New York de James Gray et Daisy Von Scherler Mayer, la déco américaine de Ang Lee dans The Ice Storm par Stephanie Carroll, le son japonais de Ken Ishii, collaborateur de Jane Campion sur In the Cut en 2003 ou encore ingénieur du son pour Requiem for a Dream. Enfin il fait appel au célèbre grec Yorgos Arvanitis pour la photo. le réalisateur a le "goût des mélanges, comme Alice", personnage interprété par Emmanuelle Béart.

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