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    Monika
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    Pascal
    Pascal

    117 abonnés 1 395 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2024
    Après " jeux d'été" , " Monika" est sans aucun doute le premier titre majeur de Bergman. On sait aujourd'hui l'influence que ce film eut sur la nouvelle vague française, même si à sa sortie il passa inaperçu.

    Redecouvert lors d'une rétrospective à la cinémathèque française en 1958, " Monika" est sans doute un portrait de l'artiste lui même dont son rejet à l'égard de ses propres enfants n'est pas une légende.

    La seconde partie a souvent été mise en avant par les commentateurs et il est vrai que cette image d'une vie paradisiaque est merveilleuse.

    Certains ont vu dans " Monika" une image de la liberté féminine. C'est surtout ( selon moi) un film sur le rejet de l'enfant de la part de ses parents.

    Pialat traitera le sujet du destin des enfants rejetés ou négligés par leurs parents ( " l'enfance nue", "la maison dans les bois" notamment).
    Romain Z
    Romain Z

    10 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mars 2022
    Je ne suis pas un inconditionnel du cinéma de Bergman qui se perd parfois dans des considérations trop démonstratives a grand renfort de métaphores visuelles appuyées, lourdement symboliques . Mais le Maitre suédois n'est jamais aussi convaincant que lorsqu'il filme la jeunesse.
    Monika , ode à l'amour , à la liberté ,ou la tentative folle et désespérée d'échapper à une routine corsetée , à un destin social .
    Charlotte28
    Charlotte28

    90 abonnés 1 731 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2021
    Une relecture de Mme Bovary qui présente donc les rêves d'une jeune femme bercée d'illusions cinématographiques et bornée par une situation socio-familiale qui l'entraînent dans une fuite de la réalité quitte à se perdre dans une inconscience vaine tout en détruisant elle-même toute possibilité d'un bonheur banal associé à une petite bourgeoisie étriquée. Pour relire Flaubert, Bergman s'appuie dès cette œuvre de jeunesse sur une maîtrise technique en construction, notamment au niveau des lumières et des détails symboliques. Assisté par un duo d'acteurs au diapason, il tisse le portrait de doux rêveurs dont la confrontation aux contingences les mènera sur deux voies incompatibles; le bonheur commun rêvé s'incarne avec maestria dans leur gros plan respectif, lui se souvenant de l'été d'insouciance, sa fille dans les bras, le regard perdu au loin, elle provoquant la caméra avant de laisser poindre son désespoir, telle une âme en peine vouée à la frustration. Un grand crû.
    Hotinhere
    Hotinhere

    419 abonnés 4 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 décembre 2020
    Deux jeunes amoureux décident de tout quitter pour une île sauvage.
    Dans ce film présenté comme érotique à sa sortie, Bergman livre une vision utopiste des premières idylles, soutenue par une mise en scène sublime et une interprétation remarquable.
    GéDéon
    GéDéon

    54 abonnés 444 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 février 2023
    En 1953, Ingmar Bergman livre ce drame sentimental basé sur une histoire d’amour fulgurante qui se termine mal. Bien que le thème soit récurrent au cinéma, c’est le traitement révolutionnaire qu’en fait le réalisateur suédois qui doit être souligné. Premièrement, le scénario renverse les codes moraux de l’époque avec cette jeune femme (Harriet Andersson) qui prend seule et contre tous son destin en main. Deuxièmement, les plans de paysage qui ponctuent le déroulement du film sont totalement innovants. Bref, même si l’ensemble est rempli de justesse, les longueurs finissent par étouffer les émotions.
    Dora M.
    Dora M.

    48 abonnés 479 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juillet 2020
    Monika et Harry sont jeunes, ils tombent rapidement amoureux et décident de fuir leurs familles et leur quotidien. Ils partent en bateau passer l’été sur une île.
    Ce film dépeint bien l’insouciance et la folie de la jeunesse, mais aussi, dans la dernière partie du film qui est pour moi la plus intéressante, spoiler: la dégradation de leur relation avec le retour au quotidien et aux obligations qu’il implique
    .
    Les plans - surtout ceux en extérieur - sont beaux et soignés. Le thème de la relation amoureuse et de son évolution dans le temps est bien traité, c’est un sujet intemporel. L’interprétation des acteurs est très crédible, Monika est agaçante mais cela fait partie de son rôle et Harry est le parfait “aveugle” amoureux.
    J'ai aimé ce film même si j'aurais préféré que l'évolution de la relation avec le retour au quotidien dure un peu plus longtemps.
    NoSerious Man
    NoSerious Man

    163 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mai 2020
    Deux jeunes gens se retrouvent réunis par une liaison sentimentale et décident de partir en vacances, solitaires sur une île éloignées de la capitale suédoise. Or, lorsque la saison estivale s'achève, le temps se refroidit et s'assombrit, les vivres viennent à manquer, et ils sont contraints de rentrer, de retrouver la grande ville d'où ils viennent, de reprendre leur place dans les cycles du travail et de la famille... d'autant que la femme, Monika, apprend qu'elle est enceinte. À la fin de cet "Été avec Monika", sorti en 1953, se ferme sa parenthèse solaire : les deux jeunes protagonistes, Harry (Lars Ekborg) et Monika (Harriet Andersson), ont vécu comme Adam et Eve, c'est-à-dire à l'état de nature. Les voici donc chassés d'un certain paradis. La mer s'agite, et le ciel est terne. On assiste à un constant jeu expressionniste, relevant d'une ambiance romantique, par le biais des éléments naturels, ces derniers s'accordant aux sentiments et à la destinée de ses personnages. De retour à Stockholm, l'aspect planant sur la capitale est maussade, voire menaçant. Un parcours entre deux lieux concrets de vie, l'île déserte et Stockholm, deux environnements se rencontrent, un "monde pour eux" et un autre plus étriqué, amorçant ainsi la naissance de l'enfant du couple. Tout le long du métrage, certains personnages sont maintenus hors-champ: en choisissant de ne pas les personnifier, Ingmar Bergman fait de leur voix, non celle de personnages en chair et en os, mais plutôt celle de la fonction qu'ils occupent, par exemple, le pasteur de la dernière demi-heure. C'est avant tout la voix d'une institution ! Harry est un héros infantile dont la déconnexion avec le monde réel se manifeste à maintes reprises. Il connaît son moment fort dès la séquence du retour, moment clé du récit. "Monika" nous rend ainsi sensible à la coexistence de deux dimensions humaines, au sein d'une même position sociale.
    Patjob
    Patjob

    20 abonnés 548 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2020
    Peut-être le premier grand Bergman, où le cinéaste l’emporte sur l’homme de théâtre. Dès les premières scènes, on est impressionné par le choix des plans, les mouvements de caméra et le montage. Comme ensuite par les images de la nature lumineuse de l’été Suédois. Cette forme soignée est au service d’une histoire simple : deux adolescents tombent amoureux, rompent avec la vie sociale « normale » pour vivre une relation idyllique le temps d’une saison, puis sont ramenés à la réalité des contraintes de la vie, des travers de la personnalité et des difficultés relationnelles. On peut voir sous cette trame le résumé ou le symbole de l’itinéraire affectif de beaucoup d’hommes et de femmes ; Bergman y met la conscience et le souvenir positif, dans une fin magnifique, des moments de félicité absolue d’un idéal éphémère. C’est beau d’avoir pu vivre un rêve.
    Criticman17
    Criticman17

    4 abonnés 199 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 novembre 2018
    Monika est un chef d’œuvre. C'est un film d'une puissance morale incroyable. Le personnage Monika pourrait être caractérisée par une belle rose avec des épines. Belle, mais tellement irresponsable. Ce film en noir et blanc conduit à une plasticité bien singulière on garde en image des plans comme celle où Harry conduit son bateau avec Monika seins nus allongé sur la coque. Cette relation entre Monika et Harry commencent d'amour et d'eau fraiche et se détruit dès la naissance de leur enfant. C'est un film sur l'Amour qui se transforme lorsque le couple vit à 2 et qu'il se modifie lorsqu'il y a la venue d'un enfant. Ce couple montre une certaine réalité de ce que peuvent vivre plusieurs hommes et femmes. Bergman est un réalisateur qui arrive à faire ressentir des émotions profondes chez l'individu par cette histoire d'Amour qui touche qui fait du Bien et du Mal comme la vie peut le faire. Un film puissant moralement à voir et à revoir pour essayer de déceler tout les rouages d'un Amour qui fait Mal.
    Housecoat
    Housecoat

    102 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 octobre 2018
    Une rencontre qui se transforme en symbiose en un seul rendez-vous, une rapidité pour ainsi dire foudroyante qui permet de retranscrire parfaitement l'insouciance et l'impulsivité de l'amour de jeunesse. Une romance courte, deux individus reliées par leur malheur commun pour s'isoler et vivre un bonheur digne d'un conte de fées. Les deux tourtereaux nous communiquent une véritable sensation de liberté durant leur fugue. Par cette insouciance, Ingmar Bergman nous fait brillamment croire à un amour capable de tout triompher entre ces deux jeunes gens inadaptés à la société pour tout démolir lorsque vient le retour obligé à la civilisation. Le retour à la réalité implique des besoins égoïstes et pragmatiques qui ne peuvent que mettre en évidence la hâte de ce qui paraissait être une indestructible relation. Les relents nocifs de la vie urbaine et tout les besoins qu'elle implique sont représentés comme des épreuves à affronter, capables de révéler le mauvais fond de chaque individus. Comme une fable sociale, Monika retranscrit à travers une histoire simple les douloureuses responsabilités de la vie en société. A la fois moderne (le regard face caméra) et d'une puissance que seul de grands classiques transmettent.
    Frédéric P
    Frédéric P

    14 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 octobre 2018
    Le film traite de la difficulté à échapper aux normes sociales de couple.
    Harry et Monika s’enfuient en quittant travail et familles.
    Mais cet amour est trop fragile pour le besoin de liberté de la jeune femme.
    Particulièrement frappante est la scène face caméra de l’actrice principale contre tous les canons de la réalisation.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    80 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 octobre 2018
    Dans Les quatre cents coups de François Truffaut, le jeune Jean-Pierre Léaud arrache une photographie de Monika affichée dans un cinéma. Acte délictueux parmi d’autres du jeune protagoniste, mais celui-ci vaut pour clin d’œil au film d’Ingmar Bergman. Tourné dès 1952, Monika est le creuset d’un filmage très moderne dont les tenants de la Nouvelle Vague du cinéma français à venir sauront s’inspirer. En 1958, Jean-Luc Godard indiquait même que Monika était “au cinéma d’aujourd’hui ce que Naissance d’une nation est au cinéma classique.� Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 008 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2018
    "Un été avec Monika" peut être encore considéré comme une œuvre de jeunesse d'Ingmar Bergman qui n'a que 34 ans au moment du tournage et une petite dizaine de films à son actif. Selon ses dires, il rencontre dans la rue l'écrivain Per Ander Fogelström qui lui raconte le roman éponyme en train de se faire. Les deux hommes décident presque immédiatement d'en faire un film dont ils écrivent à toute hâte le scénario. Bergman vient de rencontrer la jeune Harriet Andersson dont il est amoureux. Il pense immédiatement à elle pour tenir le rôle de Monika, jeune fille tout à la fois rêveuse et aventureuse qui rêve de quitter Stockholm et la vie monotone qu'elle y mène. Elle rencontre Harry (Lars Ekborg) qu'elle séduit immédiatement. Les deux jeunes amants en perte de repères familiaux profitent de l'absence du père d'Harry pour lui emprunter son petit bateau et longer les canaux afin de rejoindre les petites îles de l'archipel qui borde Stockholm. L'insouciance, les rêves d'avenir et la découverte de la sexualité pour Harry vont combler un temps ces Robinson improvisés. L'hiver approche et Monika étant enceinte, il leur faut retourner vers la grande cité et ses servitudes. Leur amour naissant va se fracasser face à celles-ci et les tempéraments radicalement différents de Monika et d'Harry vont mettre à jour la méprise que constituait dès leur union soumise à la durée. Rien de très novateur dans le propos, Bergman en conviendra lui-même qui retiendra du film surtout la plénitude amoureuse du tournage qu'un incident technique (une rayure sur toute la pellicule) heureux viendra prolonger fort à propos. Mais au-delà de la simplicité de l'histoire c'est la modernité avec laquelle Bergman traite le sujet qui séduit encore aujourd'hui. Monika parfaitement interprétée par Harriet Andersson qui deviendra une des actrices fétiches du grand réalisateur, offre un saisissant mélange entre sensualité et candeur additionné à une cruauté sans équivoque dès qu'elle sent sa liberté de mouvement entravée. Il aurait été facile pour le réalisateur de recourir au pathos en développant quelques intrigues secondaires qui auraient servi à tirer les larmes en donnant des excuses à Monika ou à amplifier le désarroi d'Harry. Rien de tout cela, le génial réalisateur ayant considéré que la force de la trajectoire de ce couple d'adolescents trop tôt mis face à des responsabilités d'adultes, se suffisait à elle-même. Une initiative heureuse qui pare le film d'une dimension intemporelle qui lui permet de traverser sans dommage les décennies. On remarquera la superbe photographie de Gunnar Fischer que Bergman connait bien pour l'avoir déjà dirigé dans six de ses précédents films. On retiendra aussi le plan face à la caméra de Monika alors qu'elle s'apprête à briser la trajectoire de l'amour pur que lui offrait Harry. Un plan dont Godard disait de manière un peu pompeuse qu'il était "le plus triste de toute l'histoire du cinéma". Un plan dont on s'attendrait à ce qu'il conclut le film. Une option que n'a pas choisie Bergman, préférant nous en dire un peu plus sur la destinée de chacun des deux amants d'un été. Peut-être a t-il eu tort ?
     Kurosawa
    Kurosawa

    513 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 novembre 2017
    Attention, cette critique dévoile des éléments essentiels du film.
    "Monika" réussit l'exploit d'être à la fois l'un des films les plus lumineux et les plus désespérés d'Ingmar Bergman; ce sentiment tient à la construction même du film où l'élan buissonnier (le couple qui échappe à la pression sociétale) précède une issue dramatique (la chute du couple et la nécessité d'acceptation des normes). On pourrait aisément reprocher au film sa prévisibilité dans l'évolution du personnage de Monika, qui passe de jeune fille charmante et séductrice à figure impitoyable et manipulatrice, mais c'est l'idée que ce changement s'opère pendant la période estivale qui frappe, que dans le bonheur déjà réside la fin d'un amour finalement trop faible. D'un film de vacances où Bergman se met à hauteur des personnages, filmant le corps nu d'Harriet Andersson et les peaux baignées par le soleil, le cinéaste se place ensuite en surplomb pour observer l'intransigeance de Monika et la détresse d' Harry mais conclut paradoxalement par un souvenir heureux. Suite à un regard caméra de Lars Ekborg, qui répond à celui, déchirant, d'Harriett Andersson, est dévoilé un souvenir d'Harry, peut-être l'ultime pensée qu'il a pour Monika : tous deux couchés sur des rochers au bord de l'eau, la jeune femme court vers la mer, contemplée par un homme encore loin d'imaginer l'échec sentimental à venir. Un corps, une douceur, un sourire, ce n'était donc que cela, Monika.
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    46 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juin 2017
    Vu et avis le 20170608

    Film un peu daté qui a le charme du désuet, de la conviction et des débuts d un grand cinéaste.

    Au fond, la seule chose qui me gêne dans Monica est le jeu des acteurs et la mise en scène. Les deux sont liés, on n est pas si loin du temps des films muets et le jeu des acteurs devait être outré pour mieux faire comprendre ce qui se passe. Typiquement la scène de bagarre avec le campeur. Les deux hommes plus qu ils ne se battent montrent qu ils se battent et cela gâche tout. On le voit souvent dans le film, même s il y a des passages très naturalistes, très crédible (la demande d émancipation à la mairie pour pouvoir se marier, le père qui revient plus tôt que prévu et les surprend dans la salle à manger, Monica réveillée par sa mère et ne veut pas se lever pendant que ses frères jouent dans sa chambre, ...). On peut déjà trouver nombre de scène naturelles, bien mises en scène. C est surtout les scènes de dispute où d amour que je ne trouve pas convaincantes.

    Mais il y a déjà des images sublimes, en particulier le premier plan d un nuage peu dense qui donne une impression de relief étonnante. La nature en général est superbe, ainsi que des gros plans sur Monica, sur son visage.

    Le scénario est bien pour un film en général, mais pour un Bergman j aurais espère plus de profondeur, complexité. Le film est au fond un peu linéaire et une fois qu on a vu la fin, on voit bien comme le film nous amène à cette fin un peu lourdement. La où dans Monica quelques scènes semblent inutiles, trop longues
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