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    Monika
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    Mathias Le Quiliec
    Mathias Le Quiliec

    42 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2014
    Godard a dit à l'époque qu'il s'agissait du film le plus original jamais réalisé par le réalisateur le plus original qui soit. Inutile de préciser que ce dernier l'a quelque peu inspiré pour son A bout de souffle ...
    Etant archi-fan de Bergman et un peu petit peu de Godard, je me suis jeté sur le film. Le film peut avoir pris un léger coup de vieux mais ayant 60 ans et avec ses plans séquences ou fixe sur Harriet Andersson, ses paysages en mouvement et sa dramaturgie, ce film se révéla indispensable pour l'époque et encore plus aujourd'hui pour les admirateurs d'Ingmar Bergman. Il s'agit là d'un des films de Bergman les plus accessibles, avec son côté documentaire Arte filmé à l'ancienne, ce film ravira les fans de ce nouveau langage cinématographique de l'époque, une mise en scène simple où la magie opère rapidement. Bergman nous fait revivre, rajeunir, voyager. Monika est à placer dans un bon Top 5 de son génial réalisateur
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 novembre 2017
    Attention, cette critique dévoile des éléments essentiels du film.
    "Monika" réussit l'exploit d'être à la fois l'un des films les plus lumineux et les plus désespérés d'Ingmar Bergman; ce sentiment tient à la construction même du film où l'élan buissonnier (le couple qui échappe à la pression sociétale) précède une issue dramatique (la chute du couple et la nécessité d'acceptation des normes). On pourrait aisément reprocher au film sa prévisibilité dans l'évolution du personnage de Monika, qui passe de jeune fille charmante et séductrice à figure impitoyable et manipulatrice, mais c'est l'idée que ce changement s'opère pendant la période estivale qui frappe, que dans le bonheur déjà réside la fin d'un amour finalement trop faible. D'un film de vacances où Bergman se met à hauteur des personnages, filmant le corps nu d'Harriet Andersson et les peaux baignées par le soleil, le cinéaste se place ensuite en surplomb pour observer l'intransigeance de Monika et la détresse d' Harry mais conclut paradoxalement par un souvenir heureux. Suite à un regard caméra de Lars Ekborg, qui répond à celui, déchirant, d'Harriett Andersson, est dévoilé un souvenir d'Harry, peut-être l'ultime pensée qu'il a pour Monika : tous deux couchés sur des rochers au bord de l'eau, la jeune femme court vers la mer, contemplée par un homme encore loin d'imaginer l'échec sentimental à venir. Un corps, une douceur, un sourire, ce n'était donc que cela, Monika.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 804 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 mai 2011
    C'est un film à la mise en scène parfaite, la photographie est juste sublime, le film possède également des raccords somptueux, je pense à celui où le reflet du soleil se fond dans les nuages. Seulement l'histoire m'énerve. Je déteste cette fille je ne peux pas la supporter, elle m'énerve, le problème c'est qu'elle est sur tous les plans ou presque. Je déteste son personnage, sa vulgarité… ça tranche totalement avec la beauté des décors. Et ce mec est une petite mauviette. Il est impossible alors pour moi de m'attacher à ces gens. La mise en scène austère tente par moment de créer de l'émotion en filmant un visage. ça aurait réussi si ces personnages n'avaient pas été aussi détestables. Du coup je suis assez déçu. ça aurait pu être mieux si justement il y avait eu cette émotion qui manquait et peut-être des personnages plus attachant. Mais je suis un peu allergique aux Bergman en noir et blanc, à part Persona que j'aime assez.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 958 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2012
    Considèrè à juste titre comme l'un des meilleurs cinèastes du monde, le regrettè Ingmar Bergman n'avait cessè de chercher des formes nouvelles et attractives pour explorer ses grandes prèoccupations: le sens de la vie et les problèmes du couple! Exaltation èrotique de la beautè de son actrice principale, "Un ètè avec Monika" s'attarde sur l'idylle de jeunes amoureux sur une île pour mieux montrer ensuite leurs dèsillusions! Ce très beau film contribua grandement à faire connaître Bergman à l'ètranger, grâce à la remarquable interprètation d'Harriet Andersson dans le rôle d'une jeune fille particulièrement touchante! Ce qui reste dans la mèmoire du spectateur, ce sont moins les dures images de la rèalitè quotidienne que les sèquences ensoleillèes où l'on voit Harriet Andersson exhiber sa voluptueuse nuditè! La vie du jeune couple dans l'île dèserte, vèritable paradis, contribua à donner le ton à l'èrotisme suèdois, au dèbut des annèes 50! Un essentiel de Bergman...
    Plume231
    Plume231

    3 472 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mai 2012
    Ingmar Bergman était réputé (d'ailleurs de manière un peu exagérée !!!) comme un cinéaste compliqué, "Monika" prouve que ça n'a pas été toujours le cas. Un jeune homme un peu faible et une belle chieuse tombent amoureux, croient pouvoir vivre d'amour et d'eau fraîche, la dure réalité revient au galop, elle est enceinte, ils se marient, elle accouche, elle le trompe et le quitte en le laissant seul avec l'enfant. L'histoire ne tient pas sur grand-chose mais c'est suffisant car c'est cruel et vrai, c'est la vie quoi. C'est très bien photographié, c'est très bien interprété, il y a quelques bonnes idées de mise en scène comme ce regard face caméra qui a crée à l'époque une érection cinéphilique sur Jean-Luc Godard, Harriet Andersson est hyper-sensuelle. Du grand Bergman cuvée jeune réalisateur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 janvier 2009
    ce film a plus de 50 ans et n'a pas pris une ride,
    c'est un film sur la liberté.
    je le reverrai certainement un jour.merci mr bergman
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 août 2011
    Du très bon Bergman, très construit et très inspiré.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 août 2013
    Le cinéma moderne vient de naître avec le néoréalisme italien qui s’éteint dès 1952 avec «Umberto D.». La modernité procède à son développement en ne devenant plus l’affaire de quelques mouvements nationaux épars mais en infiltrant les œuvres mêmes de quelques grands réalisateurs. «Sommaren med Monika» (Suède, 1953) d’Ingmar Bergman prend la relève du néoréalisme en projetant au sein de l’œuvre l’intimité de son auteur qui conjoint, dans le même temps, l’intimité du spectateur. Cette insertion puissante et douce du «moi» dans l’œuvre -qu’Hitchcock appliquera l’année suivante avec «Rear Window»- emploie quelques outils du classicisme (comme la sureté d’un plan verrouillé par un cadrage net) pour mieux en briser la pruine dorée. En faisant de l’idylle de deux jeunes le moteur de son récit, Bergman se positionne au cœur d’une génération qui, au sortir de la seconde guerre mondiale, porte sur le monde un regard sceptique. Les pulsions que contient le personnage d’Harry (que la postérité à occulté derrière l’érotisme de Monika), la rixe qu’il livre contre un badaud sauvage, la nudité que Bergman laisse entrevoir des deux amants, chacun de ces fait, qui en 53 ont laissé croire à un film pervers, violent et sexuel, exhume les affres d’une génération étouffées par les sentiments nationalistes des conflits mondiaux. L’image la plus frappante et à juste titre la plus remarquable est celle, célèbre s’il en est, du regard caméra adressé par Harriet Andersson au spectateur. Qu’elle mette au défi le spectateur de la juger moralement ou qu’elle prenne à partie les membres de sa génération, présents face à l’écran, Monika éclate le quatrième mur de l’écran qui distancie le spectateur du film. La modernité consiste en ce basculement de l’intime dans les maillages de l’image. Le regard caméra est aussi vieux que l’invention du cinéma (voyez les ouvriers de Lumière sortant de l’usine qui jette un œil à l’objectif) mais jamais il ne touche aussi profondément le confort du spectateur.
    Bruno François-Boucher
    Bruno François-Boucher

    94 abonnés 161 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2015
    "Monika" est un grand Bergman, l'un de mes favoris, avec ce fameux plan, incroyablement insolent, où Harriett Andersson regarde le spectateur face caméra comme un défi aux règles du cinéma. Bouleversant.
    C'est vraiment un film de tandem, pour ne pas dire de couple. Je crois que Bergman est l'un de ceux qui a approché de plus près les femmes au cinéma. Il leur a donné une ouverture pour sortir d'elles-mêmes, et en ce sens il a eu une vraie intuition, contribuant à donner une liberté de ton à leur jeu, à l'expression de leurs émotions. Il a carrément révolutionné le septième art. On doit également à toutes ses actrices d'avoir fait évoluer le domaine de la perception féminine, ainsi que la condition de leurs semblables, au théâtre et au cinéma. Ils ont ouverts ensemble une vraie brèche dans la conception de l'art dramatique tel qu'il était usité jusque là. Le cinéma moderne doit tout à Bergman, et "Monika" est la première "radiographie" d'un personnage féminin qui se refuse à accepter l'ordre établi, le film utilisant dans la fiction au plus près le temps réel, comme si on était dans un documentaire...
    Benjamin A
    Benjamin A

    647 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 mai 2014
    Douzième film de Ingmar Bergman, « Monika » nous fait suivre le destin d’un couple qui part vivre sur une île pour fuir leurs vies malheureuses à Stockholm.

    Le film s’ouvre sur la magnifique vision en noir et blanc d’un port vide de mondes de Stockholm, puis Bergman prend son temps pour nous présenter ses personnages et ce couple qui se former si rapidement. D’abord lui, Harry, malheureux dans son travail de garçon livreur qui va très vite rencontrer et tomber amoureux d’elle Monika qui travaille dans un magasin d’alimentation et vit dans un taudis entre ses turbulents frères et un père alcoolique. Eprise de liberté, elle s’enfuira chez Harry puis le couple ne se fixera aucune limite et partirons sur une île. Bergman montre bien l’évolution du couple et des deux protagonistes, la découverte de la vie, de la femme, de la chair mais aussi des problèmes d’argents et surtout du couple avec une Monika de plus en en plus énervante !

    Bergman est toujours dans le vrai et nous passionne de bout en bout malgré un scénario plutôt mince (mais c’est la vie !). Il nous raconte cette escapade avec tendresse, réalisme et intelligence et il rend les personnages intéressant et attachant malgré quelques cotés détestables. Sa mise en scène est superbe et à l’image de quelques plans, il fait preuve d’ingéniosités. Quelques scènes sont marquantes (à l’image de celle du cinéma en début de film où la réalité de l’écran n’est pas forcément celle de la vie) et la photographie en noir et blanc est superbe.

    Les interprétations sont excellentes, les acteurs sont très naturels et Harriet Andersson est sensuelle et à croquer dans le rôle de Monika.

    Un excellent film, l’un des tous meilleurs Bergman que j’ai vu (certes uniquement cinq à ce jour dont le très grand « Le Septième sceau ») mais c’est aussi l’un de ses plus accessibles. Surement pas le dernier que je verrais n’ayant jamais été déçu par le suédois à ce jour et notamment avec ce « Monika », beau et cruel à la fois…
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    46 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juin 2017
    Vu et avis le 20170608

    Film un peu daté qui a le charme du désuet, de la conviction et des débuts d un grand cinéaste.

    Au fond, la seule chose qui me gêne dans Monica est le jeu des acteurs et la mise en scène. Les deux sont liés, on n est pas si loin du temps des films muets et le jeu des acteurs devait être outré pour mieux faire comprendre ce qui se passe. Typiquement la scène de bagarre avec le campeur. Les deux hommes plus qu ils ne se battent montrent qu ils se battent et cela gâche tout. On le voit souvent dans le film, même s il y a des passages très naturalistes, très crédible (la demande d émancipation à la mairie pour pouvoir se marier, le père qui revient plus tôt que prévu et les surprend dans la salle à manger, Monica réveillée par sa mère et ne veut pas se lever pendant que ses frères jouent dans sa chambre, ...). On peut déjà trouver nombre de scène naturelles, bien mises en scène. C est surtout les scènes de dispute où d amour que je ne trouve pas convaincantes.

    Mais il y a déjà des images sublimes, en particulier le premier plan d un nuage peu dense qui donne une impression de relief étonnante. La nature en général est superbe, ainsi que des gros plans sur Monica, sur son visage.

    Le scénario est bien pour un film en général, mais pour un Bergman j aurais espère plus de profondeur, complexité. Le film est au fond un peu linéaire et une fois qu on a vu la fin, on voit bien comme le film nous amène à cette fin un peu lourdement. La où dans Monica quelques scènes semblent inutiles, trop longues
    JeffPage
    JeffPage

    33 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 décembre 2012
    Premier grand film de Bergman et début de sa période hédoniste, Monika nous raconte la création et la destruction d'un couple. Rejeté à sa sortie a cause du caractère très sexuel du film, il fut défendu et admiré par les réalisateurs de la nouvelle vague (surtout Godard), qui érigeront ce film au rang de culte. Concernant l'aspect technique, on sent déjà la maîtrise de l'éclairage, magnifique dans le cas présent, qui font le charme des films de Bergman. Les acteurs sont fabuleux et on retiendra surtout Harriet Anderson, magnifique, qui choqua par son côté sulfureux. Au final, on a affaire à un film magnifique, une des pièces maîtresses de la filmographie d'Ingmar Bergman.
    Housecoat
    Housecoat

    102 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 octobre 2018
    Une rencontre qui se transforme en symbiose en un seul rendez-vous, une rapidité pour ainsi dire foudroyante qui permet de retranscrire parfaitement l'insouciance et l'impulsivité de l'amour de jeunesse. Une romance courte, deux individus reliées par leur malheur commun pour s'isoler et vivre un bonheur digne d'un conte de fées. Les deux tourtereaux nous communiquent une véritable sensation de liberté durant leur fugue. Par cette insouciance, Ingmar Bergman nous fait brillamment croire à un amour capable de tout triompher entre ces deux jeunes gens inadaptés à la société pour tout démolir lorsque vient le retour obligé à la civilisation. Le retour à la réalité implique des besoins égoïstes et pragmatiques qui ne peuvent que mettre en évidence la hâte de ce qui paraissait être une indestructible relation. Les relents nocifs de la vie urbaine et tout les besoins qu'elle implique sont représentés comme des épreuves à affronter, capables de révéler le mauvais fond de chaque individus. Comme une fable sociale, Monika retranscrit à travers une histoire simple les douloureuses responsabilités de la vie en société. A la fois moderne (le regard face caméra) et d'une puissance que seul de grands classiques transmettent.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    80 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 octobre 2018
    Dans Les quatre cents coups de François Truffaut, le jeune Jean-Pierre Léaud arrache une photographie de Monika affichée dans un cinéma. Acte délictueux parmi d’autres du jeune protagoniste, mais celui-ci vaut pour clin d’œil au film d’Ingmar Bergman. Tourné dès 1952, Monika est le creuset d’un filmage très moderne dont les tenants de la Nouvelle Vague du cinéma français à venir sauront s’inspirer. En 1958, Jean-Luc Godard indiquait même que Monika était “au cinéma d’aujourd’hui ce que Naissance d’une nation est au cinéma classique.� Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    foch1800
    foch1800

    28 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 août 2009
    tout simplement le 1er film moderne de l'histoire, le premier film où on croit à l'histoire, où on est imprégné des personnages qui ne jouent plus un rôle théatral mais jouent la vie.
    En plus de cela c'est un flm émouvant et très dur.

    C'est pour moi le meilleur film de Bergman, je trouve que ses films d'après sont certes soignés mais pas aussi émouvant et frais que celui ci
    Les meilleurs films de tous les temps
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