Derniers Avis : Mauvaise foi - Page 2

Une comédie sociale pleine d'humour et au scénario plutôt malin .

Très belle réalisation de Roschdy qui nous offre, pour sa première, un film sensible traité avec beaucoup de subtilité.
"je n'ai qu'une religion, c'est l'Amour..." semble être le message véhiculé par cette comédie dramatique qui mérite bien ★★★★.
J'ai aimé et y ai cru.

Un film plein de bonnes intentions mais qui aurait gagné à être plus léger. Du coup il ne surprend guère et n arrive pas a être touchant non plus. Le ton reste trop classique et les situations trop attendus. Ce que j ai apprécié en revanche c est la morale que j en au retiré c est que finalement ce couple est très heureux avant l arrivée de leurs familles, tradition respectives et de la religion. Comme si ses aspects étaient néfaste au développement sincère et réel de l individus, point sur lequel je me trouve en accord .

Bon sujet, mais très mal exploité. Dommage puisque la trame de l'histoire aurait pu etre reellement prenante si le film n'avait pas ete baclé.

Un premier film intelligent,drole et bien ecrit. S'emparant de sujets religieux lourds,le film apporte un regard leger et dans l'air du temps. Roshdy Zem reussit son passage derriere la camera,autant que devant,entoure d'une troupe d'acteurs parfaits. Une bonne suprise,a voir..

"Mauvaise Foi" est un film qu'on aurait envie d'aimer, par le propos défendu par ses deux co-auteurs, le marocain Roschdy Zem et le juif Pascal Elbé, propos qu'on peut résumer à la réplique de Clara à sa mère qui lui demande ce que sera cet enfant, juif ou musulman, et qui répond "français". Malheureusement, ça ne prend pas. La faute sans doute à une invraisemblance du scénario, elle-même causée par la volonté de concentrer tout un débat de société sur deux personnes : Clara et Ismaël ne sont pas pratiquants, ils ont même une approche laïque de leur couple : "On avait dit : pas de religion", dit-il quand il découvre la mezouza à sa porte.

Et voilà que sur la simple pression, réelle ou supposée, de leurs environnements, ils deviennent brutalement -enfin, surtout Ismaël- de plus en plus intolérants. Roschdy Zem raconte qu'il avait prévu un film plus léger, et que cette tension s'est imposée au cours du tournage : dommage. Il aurait sans doute mieux valu continuer sur le ton de la pure comédie, et certaines scènes font mouche et nous laisse entrevoir le film que ça aurait pu donner, comme quand le prétendant arrive avec un bouquet de fleurs et que son futur beau-père (Jean-Pierre Cassel, excellent) le prend pour un livreur, ou le lapsus du même qui appelle Ismaël "Israël".

La crise entre notre Romeo et notre Juliette n'est pas crédible, et du coup elle décrédibilise toute l'histoire, construite sur le canevas classique de la comédie sentimentale : ils s'aiment, se disputent sur un quiproquo, et tout se met en travers de leur réconciliation, jusqu'au happy end. Et comme dans beaucoup de comédies françaises, on a parfois l'impression que le scénario n'est là que pour mettre en valeur certains bons mots. Il y a pourtant autour de cette trame démonstrative des à-côtés qui touchent juste : l'amitié entre Ismaël et Milou, son voisin de palier juif invité avec sa mère chaque année pour l'aïd, ou le personnage de Mounia, la soeur d'Ismaël et vrai garçon manqué, version beur de Jess, l'héroïne de "Joue-là comme Beckham". Mais cela ne suffit pas à donner du rythme à cette comédie somme toute assez poussive.

http://www.critiquesclunysiennes.com/

Ce film réalisé par Roschdy Zem est à la fois subtil et intelligent. La question de savoir si une personne de confession juive et une personne de confession musulmane peuvent cohabiter malgré leurs différences culturelles; la réponse est clairement oui, en témoignent les interprétations impeccables de Cécile de France...et Roschdy Zem ! A voir absolument !

Une petite leçon de tolérance auquelle l'histoire d'amour entre un musulman et une juive donne un bon prétexte, en évitant autant que possible de faire dans le manichéisme ce qui est super, Roschdy Zem est en plus un bon comédien et si Cécile de France est très loin d'être une grande actrice, elle a un petit charme qui passe très bien sur l'écran. Il y a de quoi faire une très bonne comédie romantique parsemée de quelques instants de drôlerie et d'autres de drame avec tous ses ingrédients. Mais pour faire un bon film, c'est obligé il faut un bon scénario. Et là ça coince totalement, le film étant totalement paresseux de ce côté. L'ensemble s'essouffle très vite. Le pire nous est réservé sur une fin qui tente de nous faire croire que tout peut s'arranger d'un coup (au passage ce genre de fin a tendance à trop polluer le cinéma français de ces dernières années !!!). La sincérité ne donne pas forcément lieu à une réussite, ce film en est la preuve.

La mauvaise foi de pas dire la vérité pour ne pas faire de mal, ou par crainte de perdre son aimé. Un couple, elle est juive et lui est arabe, l'un comme l'autre s'aime et ne mélange pas ou très peu leurs religions. Mais ce qui devait arrivait arriva ! C'est à dire de rencontrer les parents des deux cotés, et là il y à de quoi suivre tout cela avec si je puis dire plaisir, car c'est si frais. Roschdy Zem réalise avec sensibilité et crédibilité son film, il est aussi acteur dedans et il est touchant, fort. Le tout est loin d'être agressif, même si quelques dispute sont bien présente, c'est normal, c'est l'amour qui veut ça. Cécile de France est magnifique de fragilité et forte. Mauvaise foi prend une couleur de bonne foi et ne délaisse pas l'humour pour autant non plus. J'ai accroché de bout en bout, j'en redemandais encore un peu plus car il est court.

Une bonne comédie française, efficace, plutôt dans le haut du panier.

Le film n’arrive pas à sortir de ses lieux communs dommage. Romantique et guimauve à souhait, la fraîcheur de Cécile de France n’arrive pas le magnifier. La scène des potes parlant des frères palestiniens est amusante.

Roschdy Zem passe à la réalisation pour parler d’un sujet qui le touche forcément en tant que fils d’immigrés. Il choisit de manière assez banale le mariage entre juifs et arabes qui a été porté plusieurs fois à l’écran notamment dans des comédies s’évertuant à parodier les rites de chacune des confessions. Zem le fait sur un ton doux amer qui lui sied parfaitement. Les différences s’immiscent partout même quand on veut s’en évader. Après avoir fait porter sur les parents les sources du conflit, fidèle à l’idée généralement bien admise que ce sont toujours les anciens qui ont du mal à accepter l’évolution des mœurs, il nous démontre ensuite que l’éducation religieuse laisse des traces bien plus profondes que la simple transmission éducative parentale. Progressivement les choses s’enveniment jusqu’au point de rupture et habilement Zem choisit de ne pas conclure son film par le happy end attendu mais de laisser les deux amants face au vrai choix qui s’impose à eux. Sont-ils vraiment capable d’adopter l’esprit laïque au sein de leur couple qui seul leur permettra de vivre en harmonie leurs fois différentes ? Un abandon de grossesse aura malgré tout marqué le début de leur union et il faudra faire de gros efforts de part et d’autre pour repartir dans une aventure commune. Il faut aussi goûter une des dernières apparitions à l'écran de Jean-Pierre Cassel.

Mouais, c'est le genre de film que j'ai l'impression d'avoir déjà vu cinquante fois mais décliné sous différents aspects. Parfois on a du mal à y croire (et quand je dis parfois je dis très souvent), bon je ne vais pas chercher à savoir si les réactions des familles sont crédibles, elles sont ridicules mais passons, mais les deux principaux personnages on y croit pas à ça, ils passent vraiment d'un extrême à l'autre, les situations s'enchainent de façon peu crédible. Et puis les seconds rôles manquent de pêche et de tonus. Pas mauvais mais pas terrible.

Je connaissais déja Roschy Zem, très bon comédien à la carrière intéressante, entre film comique et film sérieux. Sa première réalisation suit le même chemin, entre comédie romantique et réflexion sur le poids des religions et des traditions sur le choix que nous faisons. Il prend pour point de départ l'histoire d'amour entre un arabe et un juif. Il trouve un peu d'originalité en ne faisant pas un énième Roméo et Juliette, mais en montrant un couple heureux où tout va bien jusqu'à l'arrivée d'un enfant. C'est cet événement qui les remet en question par rapport à leur famille et du coup, leur rapport à la religion. Bien entendu on devine très vite comment ça va évoluer et la fin est bien trop prévisible. Cela dit, on passe un bon moment devant les épreuves traversées par le couple. Il faut saluer l'ensemble du casting. La complicité entre Zem et Cécile de France fonctionne très bien. Les seconds rôles apportent beaucoup, avec en tête un Jean-Pierre Cassel délicieux en père juif dépassé par les événements.
Niveau mise en scène, rien de bien original sinon un bon gout dans les choix musicaux.
On aurait pu éviter quelques parenthèses "politiquement correct" (le conflit palestinien) mais dans l'ensemble, c'est quand même une invitation à l'ouverture et à la tolérance, et ça ne peut pas faire de mal ! Pour un premier film, le résultat est donc assez prometteur. On restera attentif aux prochains...

film sans prétention aucune sinon de faire réfléchir à l’absurdité de certaines situations, quand le Méli mélo des religions crée parfois des situations ubuesque. Faire un premier film, d’autant plus sur la religion, n’est pas chose aisée mais Roschdy Zem parvient à ne tomber ni dans le cliché ni dans le vulgaire. Porté par un casting très intéressant (notamment Leila Bekhti, convaincante dans un de ses premiers rôles), c’est bien le scénario, un peu trop classique peut être, qui déçoit le plus. Reste un bon premier film, nommé au césar dans cette catégorie.