Avis : Bienvenue à Suburbicon - Page 8

Une bande annonce, qui sert à nous vendre un film remplit d action malheureusement le rythme est lent, les histoires dans ce film n affecte pas les autres . L esthétique globale est franchement réussie de vrai décor style années 60 tout comme les acteurs qui jouent bien leurs rôles mais on ne peut pas s y attacher car leur comportement sont trop dans l absurde .

Un film que je conseille d aller voir mais qui ne restera pas gravé dans ma mémoire comme tout les films de Clooney

le nouveau film de George Clooney nous laisse perplexe, pas à la hauteur de ce qu'il nous a habitué, : une satire de l'amérique des années 50, denonciation de ses travers, son racisme et ses drames familaux, dont personne ne soupsonne l'existence, son hypocrisie : c'est excessif, coloré, grincant, loufoque, et superficiel à la fois, le ryhtme est lourd et lent, reste une belle interprétation de Matt Damon, et Julianne Moore.

Le plus intéressant de ce film reside en l'arrière plan concernant la communauté noire. Malgré de jolis décors et une trame burlesque absurde amusante, nous nous ennuyons devant un film qui ne nous surprends que par son manque de construction et de cohérence...

Portrait au vitriol d'une banlieue pavillonnaire américaine bourgeoise, où les façades sont clinquantes, les pelouses bien tondues et la population si ouverte et accueillante avec la famille noire venue vivre son rêve américain. Si les retournements de situations sont un peu attendus, il est amusant de voir comment ils sont amenés, avec humour, cynisme et un ton décalé. Dans ce monde de faux-semblants, Matt Damon et Julianne Moore sont formidables et les seconds rôles leur emboitent le pas.

une petite ville bien tranquille, en apparences, dans les années 50 mais où bientôt le chaos va régner. on comprend vite ce qui se cache derrière l'évènement terrible de départ mais les rebondissements s'enchaînent crescendo au delà de ce que l'on pensait si prévisible. un thriller sombre, redoutable de machiavélisme avec ça et là des clins d’œil au maître Hitchcock. les nerfs sont mis à l'épreuve dans cette descente aux enfers (avec une autre toile de fond sur le racisme en parallèle), avec à la manette une réalisation et un casting de choix! 3,5/5

Adapter un scénario abandonné des frères Coen présentait un risque: ne pas savoir gérer la folie des personnages méchamment ridicules tout en menant un histoire à la portée politique évidente.
Georges Clooney a bien du mal à se dépatouiller dans un univers qui est le sien, mais qu'il ne maîtrise guère en terme de mise en scène et d'écriture. Son film est trop grossier: les ficelles sont trop visibles pour ne pas faire passer l'ensemble pour une comédie grinçante à thèse. C'est dommage car on aime les acteurs et le réalisateur.
Bon et il y a aussi les scories des Coen à toujours vouloir ridiculiser leurs personnages dans la comédie, même si elle est noire. Trop facile de se moquer gratuitement. Le film n'est donc pas convaincant.

Ce film n’a rien de révolutionnaire par rapport à son histoire est à sa réalisation mais il n’est pas pour autant inintéressant au contraire. Les différents acteurs sont intéressants mais le film petit Jean certaines inégalités dans son rythme ce qui le rend bien mais sans plus.

que dires de film qui est assez spécial avec une ambiance étrange et très sombre. il y a aussi un côté assez raciste. le scénario est assez bien travaillé, une belle représentation des années 1950 ainsi que de bons acteurs aussi bien les personnages primaire que secondaires avec un petit plus à" matt damon" qui excellent dans son rôle et son fils aussi. certes, pas le film de l'année mais il se regarde mais pour ma part c'est le style à voir en salle pour des cinéphiles car il est assez compliqué et bizarre à visionner.

C'est mou et ennuyeux.En bref:on se lasse vite de l'histoire et ce n'est pas aussi caustique et amusant que je le croyais!

Un film fort réussi qui fait penser aux films des frères Cohen ( fargo, entre autres). Mêlant intrigue policière, étude des mœurs des années 50 et humour noir avec un jeu de massacre assez dingue. Julianne Moore et Matt Damon sont au top. A voir.

Bon d'accord Clooney ce n'est pas les frères Coen même s'il s'en inspire.
Ceci dit le scénario est très bon et la mise en scène ne mérite pas l'indignation de Telerama ...

Un film décévant , car trop politiquement correct. Il veut dénoncer le racisme des années 50, mais la manière est un peu lourde. Le film alterne entre la satire , la farce, la comédie et ne trouve pas vraiment son chemin.Le petit garçon joue vraiment très bien, et sauve un peu le film du désastre.. Un impression de "déjà vu" pour un film qui manque de rythme ....

le film s'en sort essentiellement grâce à son ton décalé et l'atmosphère réussie de ce lotissement des années 50. Pour le reste, les deux intrigues principales se parasitent et ne parviennent pas malgré le lien de ces deux enfants (vivant chacun un drame bien différent et tous deux pris en otage par des adultes effrayants) à faire la différence. Le film avait pourtant une belle affiche tant à l'écriture, la réalisation et dans la distribution. Dommage...

Un script des frères Coen ne finit pas dans les mains d’un prodige, mais on sent énormément de retenus quant à l’approche des valeurs qu’on y véhicule. Là où nous avions l’habitude d’observer des personnages ordinaires sombrer dans la décadence et dans une chute incontrôlable, la dramaturgie de George Clooney repose sur la généralisation de ses propos. Il étend sa vision à un état d’esprit conservateur, nous replongeant dans une époque où les différences généraient bien plus de conflits que de profits dans la société.

Grandement amputé d’un décalage comique régulier, le film prétend bien trop de choses pour qu’on le prenne au sérieux. On se garde cette infime partie pour la famille Meyers. Afro-américain et mal accueillis, le constat se renforce lorsqu’on assiste à des échanges qui laisse une distance certaine entre deux mondes. Les regards de voisins perplexes ne sont que le prélude d’une violence qui font resurgir les cicatrices du passé. Cependant, cette approche ne sert que de trame de fond. Elle permet notamment de rythmer le récit principal, où la famille Lodge est victime de leur insouciance, vis-à-vis de leurs nouveaux voisins, avec qui ils partager le même sentiment de répression, mais qui n’auront pas la même destination au bout du parcours.

L’idéal d’une vie Américaine peut se résumer aux quartiers pavillonnaires de Suburbicon, ville dont la routine finit par ronger les fantasmes les plus démesurés. Gardner Lodge (Matt Damon) mène une vie paisible jusqu’à ce qu’un drame fasse irruption et change complètement son regard sur les décisions qu’il prendra. Julianne Moore, figure maternelle idéale mais controversée, soutien la morale de Gardner avec une distance froide et amusante. Le contraste donne un mélange rationnel de folie et de complexité. A partir de là, ce personnage se rapproche plus de ce que l’on attendait d’un apprenti Coenien. Il ne reste plus qu’un élément pour compléter le portrait et on le retrouve auprès de Nicky (Noah Jupe), l’enfant unique. De son point de vue, la violence est une nourriture indigeste et les effusions d’hémoglobine qui s’ensuivent ne lui font pas toujours justice.

Tout tourne autour des référentiels que l’on présente élégamment. Combine et compagnie serait la ressource principale d’une odyssée mal menée, bien que bien pensée. Le jeune Nicky recherche dont un guide dans la vie, voir plusieurs. Il le retrouve rarement auprès de ses parents et encore moins auprès des inconnus qui l’entourent. Et c’est pourtant là le défi qu’on lui impose. Ses repères son devant lui et non derrière. Il se doit d’affronter la figure paternelle afin de s’en émanciper. La lecture est à sens unique ici et propose également la notion de responsabilité. Le devoir civique est une veine qui ancre l’état d’esprit d’une société. Si les bases sont rejetées et non acquises, il ne reste plus que la vengeance et la solitude comme échappatoire. Le paradoxe est donc à son comble et on parvient à rendre notre univers plus vivable qu’autrefois.

« Bienvenue à Suburbicon » détourne donc le style comique Coenien afin d’évoquer une certaine sensibilité. Les États-Unis sont sujets à de nombreux conflits interraciaux, comme partout dans le monde, mais la culture et l’héritage des habitants font que la rage devienne un fléau, refoulée en chacun. Malheureusement, Clooney trébuche sur une narration à fort point de vue politique. Il est dommage de laisser le divertissement de côté pour laisser le sous-entendu prendre les rênes. On se permet de tout justifier et de ne pas prendre un temps suffisant pour la rétrospective. Le fait de nous laisser immerger dans la vague de haine n’est pas forcément la seule solution afin de résoudre les problèmes sociétaux. Le film aborde al problématique avec énormément de fermeté, mais promet néanmoins un divertissement suffisant, saccadé en plusieurs séquences bouleversantes.

Univers particulier, mise en scène grinçante et macabre, le tout teinté d'humour noir. Le casting est convaincant mais je ne pense pas que ce film soit un incontournable.