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    Falbalas
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    3,6
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    26 critiques spectateurs

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    Alain D.
    Alain D.

    505 abonnés 3 212 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mai 2023
    Une Comédie Romantique en N&B, dirigée et coécrite par Jacques Becker en 1945. Son Scénario très classique et un peu lassant par son coté mièvre très dépassé, nous conte une aventure ayant pour cadre le milieu de la mode. D'une façon générale, le film manque de rythme et d'humour ; heureusement une très belle Micheline Presle s'y révèle avec une excellente prestation de comédienne.
    Le pitch : Philippe Clarence (Raymond Rouleau), don juan et premier couturier de Paris, tente de jouer de son charme auprès de Micheline Lafaury (Micheline Presle), la fiancée de son ami Daniel Rousseau fabriquant de tissus.
    Santu2b
    Santu2b

    219 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 septembre 2018
    Paul Thomas Anderson a-t-il puisé une partie de son inspiration de Phantom Thread dans Falbalas ? On peut le présumer. En effet son histoire est celle d’un couturier à la fois mégalomaniaque, tyrannique et profondément seul, s’amourachant d’une jeune provinciale. Sortie en 1945, l’œuvre tournée durant l’Occupation est signée Jacques Becker. Le film offre ainsi une belle introspection dans l’univers de la mode parisienne en cette fin de première moitié de siècle. Son approche de la séduction est soupesée et toute en retenue. Le film est servi un éblouissant Raymond Rouleau, maniant magistralement à la fois le donjuanisme et la perversion. Malgré des longueurs, ce film méconnu contient les germes d’un très grand cinéaste.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    526 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mai 2012
    Quel contraste ! Un titre aussi frivole pour un drame aussi noir. Deux suicides, ce n'est pas courant. Quel beau film aussi avec une mise en scène brillante et des personnages bien travaillés ce qui est la marque de ce grand cinéaste. Un régal pour les yeux avec une Micheline Presle aussi bien filmée que par Gremillon. Un bémol cependant qui tient plus à ma sensibilité qu'au scénario dont la construction est sans défaut: c'est le personnage central, Philippe Clarence auquel je ne parviens pas à adhérer. Je ne crois pas possible qu'un personnage aussi déplaisant, aussi cynique qui pousse l'égoïsme jusqu'à en faire une règle de vie ( Ne jamais ramer à contre courant mais se contenter de faire la planche) puisse exister. On ne collectionne pas les maîtresses depuis plus de 20 ans (toutes les femmes qui l'appellent par son prénom dont Solange) pour sacrifier à ce point sa vie devant une amourette...D'ailleurs Becker n'a pas du y croire non plus puisqu'il le fait sombrer dans la folie au final ce qui lui donne,en passant, l'occasion de s'approcher du cinéma fantastique. J'ai adoré revoir Jean Chevrier viril et fort, au jeu rude et Gabrielle Dorziat impeccable dans ses silences expressifs. J'ai revu avec plaisir la femme de Landru, un des plus beaux Chabrol, qui était l'épouse de Raymond Rouleau, quel contraste!. Il y a tant d'acteurs a voir jouer dans les films de Becker qui possède la grâce de les rendre tous passionnants. On parle de Paris dans ''Falbala'' mais en vérité, c’est sans importance et les quelques rues filmées sous l'occupation allemandes ne nous apportent strictement rien sur le plan documentaire. Seul détail humoristique et nostalgique pour tous ceux qui sont montés comme moi sur le manége des chevaux de bois du jardin du Luxembourg,actionné par un homme obligé de forcer sur une manivelle...Et bien ;Jacques Becker s’en sert comme symbole sexuel pour les Casanova. Nous étions pourtant bien loin de penser à cela en attendant comme le faisait François Truffaut la scéance des marionettes . François lui, il les attendait même à la sortie comme on attend le père Noêl.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 décembre 2009
    Au premier abord rien de très réjouissant mais la qualité de la réalisation de Jean Becker est éblouissante. A noter aussi l' interprétation doublement remarquable de Raymond Rouleau par son excellence et par un ton de voix étonnamment proche de celui de Michel Piccoli.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    77 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juin 2017
    Superbe film sur l'obsession amoureuse – le personnage principal, magnifique Raymond Rouleau, n'est pas sans évoquer dans sa folie un personnage d'Alfred Hitchcock ou de Brian De Palma – cette tragi-comédie de Jacques Becker se déroule dans le monde de la mode, au milieu des années 40. La personnalité décrite ici vaut à elle seule le détour : cruelle, égocentrique, capricieuse, entière... tant elle nous fait penser à des personnes que l'on peut croiser dans des univers très différents. Mais comme dans la vraie vie, spoiler: ce Strauss-Kahn du passé ne sortira pas par la haut de ses frasques, et la morale de l'histoire sera cruelle pour lui.
    Pascal
    Pascal

    125 abonnés 1 415 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 juillet 2021
    Jacques Becker est un cinéaste que j'ai découvert sur le tard. Je le considère comme un très grand réalisateur, sans doute un des réalisateurs français les plus talentueux du milieu des années 40 aux années 50. Malheureusement parti trop jeune, il a laissé une filmographie tout à fait exceptionnelle. "Falbalas " n'est généralement pas considéré comme un de ses plus grands films. C'est "casque d'or" qui a occupé toute la place. C'est à tort. "Falbalas " est un film excellent, réalisé pendant les derniers mois de l'occupation allemande, il merite largement d'être redécouvert. Le scénario est l'histoire d'un styliste de haute couture qui tombe amoureux de la future femme de son meilleur ami. L'action se déroule dans le milieu de la mode ( la mère de Becker, anglaise, avait une maison de couture ). On ne peut s'empêcher de penser que Paul Thomas Anderson pour son "Phantom thread " a vu ce film, parfois voisin dans certains aspects. Certains commentateurs disent que Raymond Rouleau ( qui faut aussi realisateur) , interprète ici son meilleur rôle. C 'est en tout cas un acteur formidable à défaut d'avoir un physique charismatique ( il fût pourtant qualifié de Cary Grant du cinéma francais) . Un très grand film
    Hubert Guillaud
    Hubert Guillaud

    118 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 janvier 2010
    Haute couture sans passion

    Dans le milieu un peu cynique de la mode, le premier film de Jean Becker ressemble à une plongée ethnographique, matinée d'onirisme... Bien sûr, on y trouve quelques facilités un peu datées. L'ensemble reste tout de même sans grande passion, à l'image des hésitations du couple principal. Ce premier film de Becker est encore par moment assez maniéré. Le son et la copie du DVD proposé par Studio canal sont assez lamentables hélas !
    SB88
    SB88

    14 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 décembre 2023
    Vieux film mais loin d'être naïf ! Les personnages sont bien définis et l'histoire se suit avec plaisir voir un léger suspens. C'est presque moderne !
    3,6/5
    stans007
    stans007

    18 abonnés 1 239 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2021
    Drame expressionniste au charme suranné engendré par l’irresponsabilité d’un patron de mode sous l’Occupation, magnifiquement interprété par Raymond Rouleau. Distribution haut de gamme.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 décembre 2006
    L'univers de la mode est très bien décrit, la réalisation de Jacques Becker est bonne, meme si ce film ne figure pas parmi ses plus grands. L'interprétation de Micheline Presle est très bonne, mais Raymond Rouleau en fait trop. Malgré cela, une certaine émotion se degage de ce film, notamment sur la fin.
    Kincaid
    Kincaid

    133 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 janvier 2024
    Un très grand film à tous points de vue, que ce soit les dialogues, la mise en scène, l’intrigue, les cadrages… L’histoire de ce que l’on appelle de nos jours un pervers narcissique, un état-limite de la personnalité, entre névrose et psychose, dont on voit la « décompensation » sur la fin. Un chef d’œuvre ! Magnifique !
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