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Un visiteur
2,0
Publiée le 22 juin 2013
Comédie assez lourde sur le sort de l'humanité en 2505, idée prometteuse mais plutot baclée je trouve, beaucoup de longueurs, des situations pas droles et qui devraient l'être ( faute aux acteurs ?) Au final on se dit que c'était un film correct, on débranche son cerveau, on l'oublie ensuite assez vite dans l'ensemble sauf l'idée qui semble vraiment être porteuse de sens !
Il est très dommage que ce film soit abordé sur le ton de la comédie. L'idée est pourtant bonne : l'homme moyen deviendrait de plus en plus idiot au fil des générations et l'espèce humaine se dégrade. L'individu ne s'améliore pas au fil du temps malgré les avancées intellectuelles, car les intellectuels disparaissent et l'homme se complait dans la fainéantise et le je m'en foutisme. J'ai trouvé les premières minutes très intéressantes (bien que caricaturales mais dénonçant des aspects de nos sociétés actuelles qui ne sont que trop vrais), avant de tomber dans un loufoque tel que l'idée du film perd toute sa crédibilité. J'ai trouvé l'humour lourd et le jeu d'acteurs extrêmement mauvais. Il n'y a pas d'évolution ou de message que le thème pouvait pourtant apporter, et même la comédie est mauvaise. Espérons que le sujet sera repris pour une meilleure exploitation.
Un des meilleurs films que j'ai pu visionner... A ne pas mettre entre toutes les mains bien entendu. Comme d'autres l'ont déjà dit énorme potentiel d'anticipation de la part du scénariste. Quoi qu'on en dise on est en plein dedans, il n'y a qu'a regarder attentivement autour de soi pour le constater.
Ceci dit, une bonne nouvelle c'est qu'il n'est pas encore trop tard pour faire bouger les choses... Du moins pour celles et ceux qui ont compris le second degré du film.
Alors je citerais ce qui sera demain un des plus grands philosophes du 21eme (dany boon). "Les gens, il faut lire! évadez vous! harlequin champion de l'amour!!!"
Niais mais criant de vérités, un humour bien lourd sur un fond de déchéance sociale, bienvenue dans le futur et la régression de l' intelligence humaine.
Idiocracy... Une scène m'a particulièrement marqué, celle dans laquelle un de nos congénères du futur se baffre goulûment de pop-corn devant son poste de télé en regardant un programme débile qui le fait rire aux éclats, paraissant ainsi combler ses besoins intellectuels. En relisant certains commentaires ici (en particulier ceux qui mettent en avant plus de degrés d'humour qu'il est même possible d'en rire), je n'ai pas pu m'empêcher de penser au spectacle de les voir eux-mêmes dans leur canapé, se marrant devant cette scène et réalisant par la même la prophétie que le film nous met sous les yeux. Oui, l'idée critique d'une société qui tomberait dans l'extrême bêtise est une bonne idée. Non, Idiocracy ne fait pas un film porteur d'une telle critique, au contraire, il participe lui-même de l'auto-réalisation de sa propre prophétie. Rire de la manière dont quelqu'un rit en regardant un film, cela est du second degré. En invoquer un de plus deviendrait déjà difficile à représenter. Parler de rire au 4ème, 5ème, etc., degré, c'est déjà commencer à ne plus comprendre ce de quoi on parle, et manger béatement ce qu'on nous sert sur un plat, le sourire aux lèvres.
Je suis étonné que les notes et critiques sur ce film soient si négatives. Il est engagé, délirant et furieusement anti-conformiste avec une absence totale de politiquement correct. C'est ça que j'aime, on voit ici une profonde critique de la société actuelle et l'influence délétère de la télévision. C'est un film à voir, en sachant à quoi s'attendre et en acceptant ce deuxième, troisième voire quatrième degré, et vous prendrez alors un grand plaisir.
Un film à deux francs et à l’humour potache américain, et pourtant ça marche. Ça reste bas de gamme et pas toujours recherché mais on aime ça quand même. On arrive à sourire assez souvent, parfois rire, devant certaines scènes abrutisantes mais marrantes. Idiocracy, le titre lui-même annonce la couleur. Alors ne vous attendez pas à un chef d’œuvre fantastique. Néanmoins, par son sujet intéressant, il soulève pas mal de questions pertinentes et de sujet à surveiller, aussi bien sur l’économie (comment faire fonctionner une économie à partir de rien), les lois (entièrement relatives à l’époque) et la justice, le divertissement, l’éducation ou le sujet central l’intelligence remarquant les personnes plus intelligentes ont moins d’enfants. Ce film d’anticipation possède également quelques innovations, spoiler: notamment le code implanté sur la peau remplaçant la carte d’identité . Mis à part les facilités du scénario (500 ans dans le futur, et une société qui ne devrait pas pouvoir fonctionner avec une intelligence pareille (ne serait-ce que pour créer des voitures !)), on est bien divertit devant cette comédie débile, mais pas si débile que ça. A méditer.
Avec une intro incroyablement véridique qui pousse à craindre le futur, Idiocracy propose de nous amener dans un monde où l'intelligence est disparue. Notre héros, un américain moyen en tout, va devenir la personne la plus intelligente des Etats-Unis, et aura pour mission de résoudre tous les problèmes des débiles. Au final, l'histoire n'a rien de très palpitant, et seul la découverte de ce que fait un pays de crétins est amusante. On repassera le jeu d'acteur, la réalisation, et la bande-son. N'en reste pas moins une vision de notre future assez pessimiste, mais pour autant plus que probable. Une sorte de société américaine actuelle poussé à dans un paroxysme futur.