Derniers Avis : Les Hauts murs - Page 3

Bon film même s'il a manqué un petit quelque chose, je ne sais quoi... L'ambiance des maisons de correction est bien retranscite (même si je ne l'ai pas vécu), les acteurs jouent relativment bien... Peut-être un peu plus de profondeur dans certains personnages. A voir tout de même !

Un peu trop mélo à mon goût.
Le jeu des acteurs m'a particulièrement perturbé : les jeunes acteurs sont pourtant bons. En revanche, les stars offrent une prestation très médiocre : C Jacob et C Bouquet surjouent et perdent en crédibilité (j'ai personnellement trouvé C Bouquet assez exaspérante, sa prestation est très technique et aucune émotion n'en ressort). Quand aux hommes, leur jeu est caricatural.
En bref, un mélo franchouillard de qualité moyenne.

Un film français énorme, puissant, extraordinaire ! Mais pourquoi ne l'avez-vous pas médiatisé un peu plus chers journalistes !!! Dur, poignant, prenant, tendu, passionnant, sans longueurs, avec relativement peu de clichés, c'est le film français discret qui mérite les ovations ! Les plus difficiles regretteront une fin un peu trop rapide... moi je dis : beau boulot ! Excellent film ! Et un grand bravo aux jeunes comédiens et au protagoniste principal virtuoses !

un des films les plus poignants que j'ai jamais vu. L'histoire est très prenante et les acteurs jouent très bien (surtout ceux qui incarnent yves treguier et blondeau). une histoire très touchante malheureusement oubliée. bref, film a voir!!

Les Hauts Murs ressemble à plein de choses entre les choristes et Oliver twist certes c'est assez bien foutu c'est touchant et prenant mais inutile.

Un trés beau film francais ,dur et emouvant sur les maisons de correction des années trentes.
L'univers et l'ambiance carcérale, la betise et la haine y sont bien retranscrits.
Le scénario est sans grande surprise mais l'interprétation trés juste des enfants, ou encore de C. Bouquet en mere meurtrie, en font un film trés poignant avec beaucoup d'émotion.
A montrer, peut etre, a certains ados...

L'époque et le contexte est très bien reproduit, tout comme l'émotion et la tension qui se dégage tous au long du film.

Pour son premier passage au cinéma, le téléaste Christian Faure nous ramène presque 80 ans ans en arrière, à l'époque de la crise et du chômage, dans une maison d'éducation surveillée où est accueilli le jeune Yves Tréguier. Là, il va découvrir un nouveau monde, un monde violent, sans pitié, où les faibles sont mangés par les plus forts et où l'institution fait finalement main basse sur les agissements qui règnent dans sa bâtisse. Désemparé mais téméraire, Yves va garder espoir quant à sa future évasion de cet enfer. Vu comme ça, on dirait un banal téléfilm... Pourtant, Christian Faure réussit à outrepasser ce stade grâce à une mise en scène des plus soignées, allant des incroyables décors naturels (le film a été tourné dans l'ancien Hôpital de la Marine de Rochefort) à une musique bouleversante en passant par une photographie exemplaire, le réalisateur n'omettant pas d'instaurer à son premier long-métrage une atmosphère pesante, presque effrayante. Pour l'histoire, le film relate la jeunesse romancée de l'écrivain Auguste Le Breton et plus particulièrement son passage dans un Centre d'Éducation Surveillée suite à ses nombreuses fugues de l'orphelinat où il vivait. Le film reprend fidèlement le roman autobiographique de Le Breton et nous fait suivre ce douloureux passage vers l'âge adulte. Matons violents, viols passés sous silence, jeux d'argent et bagarres incessantes sont donc le quotidien des Arches dirigés par un directeur (Michel Jonasz) fermant les yeux sur les méthodes de bourreaux qui y gisent et mené à la baguette par un surveillant chef dégénéré (François Damiens). Ce qui y vit, c'est des adolescents révoltés par le système français, par ces parents délaissant leurs enfants pour les mettre dans cette prison pour mineurs, des jeunes qui se battent tous les jours en ayant oublier leurs rêves. Notre jeune héros (campé par le candide Émile Berling) va ainsi se lier d'amitié avec des p'tits gars comme lui qui vont le prendre sous leur aile sans l'empêcher de continuer à rêver. Des gars comme le protecteur Blondeau (l'excellent Guillaume Gouix), le révolutionnaire mélomane Fil de Fer (Julien Bouanich, bluffant) ou encore le rigolo Le Rat (Jonathan Reyes). Ainsi, peuplé de personnages attachants et d'une histoire touchante imprégné d'un réalisme saisissant, Les Hauts Murs est un film dramatique poignant, interprété avec conviction par de jeunes acteurs talentueux et réalisé avec suffisamment de dynamisme et de professionnalisme pour valoir le coup d'œil.

Un film de plus traitant de ces lieux hors d'âge mais tant mieux car celui-çi se situe en haut du panier !

Ce film poignant nous montre une facette inconnue de l'histoire de beaucoup de jeunes dont Auguste Le Breton, des personnes à la jeunesse bouleversées par un système totalement ignoble qui brutalise des jeunes qui ont pour seul et unique défaut le fait d'être orphelin. Une superbe mise en scène et d'excellents acteurs, un magnifique film à voir et à revoir.

Un film touchant et bouleversant sur l'histoire de jeunes maltraités dans un établissement surveillé des années 40. Christian Faure exploite pas mal de grosses ficelles du genre mais il parvient toujours à nous émouvoir. C'est vraiment dommage et surtout incompréhensible que ce film ne soit pas plus distribué. Surtout quand on sait à quel point le public français aime ce genre d'histoire...

Le scénario, trop lisse et sans grande surprise, accumule clichés et situations attendues, frôlant parfois le manichéisme ou encore, à de rares occasions, le ridicule... Cependant, ce récit d’enfances volées gagne a être suivi jusqu’au bout : en effet, le dénouement, qui tend vers une éloge de la vengeance, ouvre en plus la voie à un final à suspense. Et puis là où LES HAUTS MURS se distingue le plus c’est de par son interprétation générale, celle de Emile Berling en particulier, nouvel enfant star chouchou du cinéma français, qui brille d’une prestation d’une incroyable justesse ; ou encore Catherine Jacob, à laquelle est offert un superbe rôle ; mais également celle de Carole Bouquet qui, du peu de temps qu’elle reste après s’être fait longtemps attendre, laisse une forte impression dans un rôle de mère meurtrie et déboussolée.

Emouvant, utile pour ne pas recommencer cela, très bien joué par les enfants, bien filmé, mais il manque le "souffle" qui marque le coeur... Trop de scènes de sadisme, il vaut mieux parfois suggérer que de se complaire dans leur exposition. La répétition des coups, le sang finissent par lasser. C'est un film à voir, mais il aurait pu être bien plus fort, avec un peu plus de lyrisme.

Très beau film, très fort emotionellement, très dur aussi, un chef d'oeuvre du cinéma francais à voir absolument, je pense seulement qu'il aurait gagné à durer un peu plus longtemps

Film émouvant quand on pense que des enfants ont vécu cela. On ne pleure pas mais toute cette violence fait froid dans le dos.