Avis : Le Deuxième souffle - Page 10

Je n’ai hélas pas vu l’original. Mais j’ai bien aimé celui-ci, car le réalisateur a réussi à recréer l’atmosphère des films d’antan avec les « Delon, Gabin, Ventura » pour ne citer que ces noms. Un film bien sanglant comme je les aime, et avec une histoire qui tient debout. Et une fin qui ne se termine pas en queue de poisson. Bravo !!!

un démarrage certes lent mais une reconstitution et une interpretation choc avec une mise en abyme au carré par Corneau.
Et Belluci est (pour une fois) parfaite dans le role de Manouche
Un film ambitieux à découvrir.

On croirait voir renaître le film noir des années 50. Et Ventura s'appelle Auteuil, entouré magistralement par Bellucci (blonde!) et, surtout, Michel Blanc, magistral en policier désabusé, qui balance avec la classe des anciens des répliques audiardesques. Cependant le deuxième souffle s'essoufle, et quand Gu veut retrouver son honneur, on se surprend à s'ennuyer car ça s'embrouille un peu. De plus, un film noir en couleur, il y a des moments où ça gène.

Un style année 60 vraiment originale, un polar bien sombre, avec un très bon casting.

il y a des films que l'on aime bien revoir et celui la en est la parfaite illustration. Alors un remake pourrait sembler superflu quand on a, au détour de mises en scènes crétines,été déçu par des films réalisés dans une nouvelle version juste pour montrer que l'on est plus fort,plus doué en l'occurence que le premier. Et là, miracle! on est accroché comme si on le voyait pour la première fois. Oui Mr CORNEAU, vous êtes vraiment aussi, sinon plus fort que votre prédécesseur, JP Melville.

Ouai c'est assez sympa mais c'est pas transcendant. L'action est remarquablement filmé, des images façon années 60 avec des couleurs assez sympa, des fusillades réalistes ou contrairement au film américains, on voit qui est mort et comment il a été tué. L'histoire est assez compréhensible malgré le grand nombre de personnage. La plupart des gueules engagés sont pas toutes dans le coup. Si Auteuil, Duvauchelle, Nahon, Dutronc,Duval sont dans le coup, Cantona déçoit un peu, Melki est trop peureux un role qu'il ne joue pas au top, Blanc est un peu monotone. Le film est trop long, il faut avouer que des fois on s'ennuie et que l'action se fait attendre. La musique et le jeu de certains acteurs mou ne permettent pas de nous mettre dans l'angoisse, dans l'imprévu. Sinon c'est bon mais il ne faut pas non plus attendre un film poignant comme 36 ou aussi intéréssant comme Les rivieres pourpres ou le petit lieutenant

si tu te leve un matin et que tu découvre que tu as un ardent désir de regarder un film français, quel étrange idée de nos jours, non cela est faux il y a encore de bon film français, mais sache que si tu décide d'entrer voir se film tu accepte 2h38 de décors carton, d'expression ringarde(les deux premiere son marrante au bout d'un moment c'est pire que pour respecté le coté cliché rétro),mais aussi de Daniel Auteuil qu'on a jamais vu si bas, de Monica Bellucci en poupée barbie et j'en psse et des meilleurs, en simple même sous la torture ne paye pas pour aller voir se film qui si il avait été mis en vente sur internet comme le derniere album de radiohead n'aurais pas valu d'avoir une carte de crédit.
enfin apres c'est mon avis et je respecte vraiment celui ds autres.
une derniere pr la fin : "je ferais mieu d'aller m'acheter un bilboquet"


En définitive ce film aurait pu être bon mais il est beaucoup trop long

Mr CORNEAU prend le temps d'installer ses personnages... et il en a du temps, 2h36 exactement. Ce film et lent, long et mou... Daniel AUTEUIL ne sera et ne me fera jamais oublié LINO VENTURA dans le même rôle. Il faut absolument arreter de donner des rôles parlant a Monica BELLUCI, pitié!!!

Je n'avais pas vu l'original. J'ai bien accroché au récit grâce aux acteurs (sauf Monica Belucci, belle mais plutôt fadasse en tant qu'actrice). Je ne comprend pas le violence graphique chez Corneau. Depuis "Le Cousin", ce réalisateur aime montrer la cervelle qui vole, le sang qui gicle et s'apesantir sur les blessures sanglantes. Chez Tarantino, ça passe (encore que...), chez Corneau, c'est carrément malsain et non justifié. A part ce petit bémol, le film se suit sans déplaisir et la réalisation, assez esthétisante, se veut moderne et c'est plutôt réussi. Mention spéciale à Jacques Dutonc, toujours aussi génial.

Saisissant. Le film est magnifique, sublimé par une lumière, des tons, des couleurs eblouissantes, une pléiade d'acteurs à leur plus haut niveau (Auteuil parfait, idem pour Dutronc et Bellucci que certains on pourtant descendue à tort), le scénario est parfait, bref, ce polar trés noir, trés sombre et résolument moderne est une véritable réussite dont on sort bouleversé. N'ayant pas vu l'original je me permet de juger objectivement. Certains m'oteront toute crédibilité à cause de cela, mais ce film ne doit pas faire l'objet de comparaison malgré sa nature de remake tant il est profondèment personnel. Une vraie réussite pour notre cinéma.

je dois avouer qu'à la base, je suis très mauvais public en ce qui concerne les polars, il me faut minimum une heure avant de comprendre qui fait quoi, complice avec qui, contre qui, etc. mais une fois passé ce stade, je peux y prendre un certain plaisir... là, non seulement ma compréhenion n'a pas été facilitée par Monica Bellucci qui parle comme si elle mâchait ses dents, mais je m'ennuyais toujours autant après avoir compris ce qui se passait. la faute aux dialogues et aux acteurs qui font aussi faux que les cheveux blonds de la Bellucci, et surtout à cette histoire qui tourne en rond, qui piétine... interminable! Alain Corneau a dû le sentir d'ailleurs puisque, histoire de pimenter un poil la chose, il nous gratifie de gros plans sanglants à chaque fois que quelqu'un se prend une balle. le sang gicle, des lambeaux de chair volent, et on peut admirer à loisir ce que produit une balle lorsqu'elle pénètre, au choix, juse sous l'oeil, dans une épaule, dans un ventre ou dans une gorge. dégueulasse et parfaitement inutile. reste la lumière qui donne parfois des effets intéressants, meme si en général elle accentue encore l'impression que tout, décor, acteurs et costumes, est en toc.

Le deuxième souffle est un beau projet qui hélas ne fonctionne pas. Tout sonne faux dans ce film, des décors suintant le studio à plein nez aux couleurs jaunes/vertes nauséabondes en passant par les dialogues faussement années 60, la sauce ne prend pas. Daniel Auteuil n'est par ailleurs pas très crédible dans son rôle de gangster à la notion démesurée de l'honneur, et ce n'est pas la performance pathétique de Bellucci qui rattrape quoi que ce soit. Bref, une étoile pour l'effort, et pour Michel Blanc.

un peu décevant et franchement "longuet", l'ambiance est là mais elle fini par "étouffer"...

Avant-dernier films réalisé par Alain Corneau, dont la réputation en matière de polar n'est plus à démontrer, "Le deuxième souffle" est remake du film de même titre réalisé dans les années 60 par l'excellent Jean-Pierre Melville avec Lino Ventura et Paul Meurisse.
Le scénario, hormis quelques scènes remises au goût du jour, est donc exactement le même que celui de son modèle, lui même adapté d'un roman de José Giovanni source d'inspiration de nombreux polars français.
Les dialogues collent également, à la réplique près, sur la quasi totalité du film.
En conséquence, pour ce qui est de l'histoire, elle ne peut être que plaisante : le remake est extrêmement fidèle.
Qu'y a-t-il donc de plus dans cette nouvelle mouture ? La griffe ! Après celle de Melville, voici celle de Corneau : esthétisme impeccable, photographie sublime, un savoir-faire indéniable. Les scènes de pétarade où le sang vole en éclat font un peu too-much à mon sens mais de nos jours, un polar sans violence n'a plus sa place dans le paysage cinématographique moderne.
Le casting est également bien choisi : Auteuil, Dutronc, Melki, Duval, Blanc servent tous leurs rôle fort convenablement. Même Cantona est plutôt corrct.
tout est là pour passer une bonne soirée polar.

Alors pourquoi quelque chose me dérange ? Après ce que je viens de dire, on pourrait croire que je mettrai la même note que son prédécesseur et pourtant non. Pourquoi ? Peut être la raison se trouve dans le fait que j'ai vu pour la première fois, deux jours auparavant, la version de Melville.
Ce qui me chiffonne dans ce film est que l'histoire est décalée par rapport à l'image : les truands, leurx codes d'honneur... tous ces éléments appartiennent au cinéma français des années 60-70, pas à celui des années 2000. Le décalage est dur. Ce sang qui gicle est inhabituel pour de tel films : Verneuil, Melville, Lautner, Deray ne mettaient pas autant de sang.
Et puis, si les acteurs du film de Corneau sont excellents, il n'égalent pas leurs aîné : Auteuil n'est pas Ventura et Blanc n'est pas Meurisse...

Le second visionnage, dans quelques mois histoire d'enfouir un peu le visionnage dans le méandre de mon cerveau, me permettra fort probablement de voir ce film de manière plus objective.

En attendant, je conseille donc à ceux qui ne connaisse aucun des deux films, de commencer par celui de Corneau avant de voir celui de Melville. Même film, époques de réalisation différentes.

Dommage parceque les décors et les reconstitutions sont superbes, mais les acteurs pourtant connus ne jouent pas très bien, on a vraiment l'impression qu'ils récitent leur texte... c'est très pénible !