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EricDebarnot
186 abonnés
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3,5
Publiée le 2 février 2011
"Shortbus" est un film qui fait beaucoup de bien : car le vrai culot de James Cameron Mitchell, ce n'est pas de filmer frontalement des scènes de sexe non simulé (solo, hétéro et homo, puis tout mélangé) - sans aucun des complexes qui conduisent généralement au désastre -, mais d'en faire un traité de notre désespoir, qui n'en finit jamais de transpirer derrière chaque plaisanterie, caresse ou geste de tendresse. Le chaos du monde (on est dans le New York qui souffre de l'après 9-11) a fini par pénétrer corps et âme la jeunesse, qui en est réduite à baiser ou à se suicider : mieux vaut faire la fête, que cela soit en dansant sur des musiques sublimes (quelle bande-son, signée Yo La Tengo !) ou en partouzant avec générosité entre travestis, transsexuels et dominatrix. On peut toujours espérer qu'un premier orgasme rallume le monde plongé dans le blackout. On peut en tout cas se délecter de l'énergie de la scène underground New-Yorkaise, magnifiquement chantée ici dans sa résistance "perméable" à l'obscurantisme.
Malgré une volonté de se démarquer par ses scènes crues et une recherche de sensibilité originale, mais malheureusement pas très convaincante, cette oeuvre reste brouillonne, amateur et très peu aboutie. Le seul intérêt est cette liberté de ton et cette approche sans entrave de la sexualité. La réalisation est hyper-classique et les situations très convenues
A quelque chose près on peut parler de pornographie ! Seulement c'est un film en soit donc il n'est pas classifié dans cette catégorie. Tous les acteurs sont amateurs, et finalement c'est pas plus mal, ils sont très bons. On traite d'un des sujets les plus connus de tout les temps...le sexe. On est plongé dans le paradoxe puisqu'une sexologue n'arrive pas à trouver l'orgasme, et l'on suit le périple de plusieurs personnes qui vont se rencontrer et ...je vous laisserai découvir la suite. Il est certain qu'encore une fois le public sera réduit. Bon film !
Rarement film n'aura parlé de sexualité de manière aussi crue, mais de manière aussi vaine également. Loin d'égaler une série comme "Sex and the City", car prenant le sujet trop au sérieux, on s'ennuie très ferme devant cette espèce de chose pseudo-dramatique, qui ravira les bobos adeptes de sous-culture cinématographique. L'avalanche d'éloges de la part de la presse est injustifié et injustifiable. On sort de ce film avec la nausée, espérant qu'il tombera vite dans les oubliettes du 7° art.
Shortbus où une définition de la sexualité . Par son affiche et son synopsis , Shortbus sentait bon le film trash digne d'assouvir les pulsions de quelques personnes à l'esprit limité . Dans une certaine mesure nous pouvons dire que Shortbus est un parent de Fight Club de David Fincher dans sa manière de traiter un sujet qui au premier abord peut paraître provoc . Shortbus n'est ni plus ni moins qu'un traitement quasi chirurgical de la sexualité et en aucun cas une apologie de moeurs . Le message que je retiendrais du film est que s'abandonner aux plaisirs de la chair ne peut se réaliser sans une béattitude absolue sur tous les plans y compris celui des sentiments . Une critique ne suffirait pas à décortiquer les multitudes de points abordés dans ce film tous aussi importants et poignants les uns que les autres . Je n'ai rarement vu un réalisateur viser aussi :" juste" concernant la sexualité et le milieu des clubs libertins . Oubliez les caméras voyeuristes des reportages d'investigation et laissez vous guider par la caméra de John Cameron Mitchell qui nous embarque pour une passionnante plongée dans le monde drôle , parfois osé mais toujours affectueux de Shortbus . Les scènes :" trash" s'inscrivent dans une continuité somme toute assez logique et certaines séquences se révèlent être de purs moment de grâce comme il est devenu bien rare de voir au cinéma de nos jours . John Cameron Mitchell dresse une sublime définition de la sexualité de l'amour et de la beauté trois choses complémentaires qui ne peuvent fonctionner ( ou alors très rarement ) si on les dissocie . La phrase d'accroche du film aurait du mettre la puce à l'oreille :" Pas d'amour sans amour" . Un vrai film , avec de vrais dialogues servis par une mise en scène créative et de vrais acteurs devant la caméra .
Aaaaaahhhh liberté quand tu nous tiens!C'est y pas beau tout ça hein? Non mais franchement,quelle demonstration d'audace,de courage,de jusqu'au boutisme!! Si la connerie avait vocation à convaincre les masses,nul doute que les spectateurs de ce shortbus sortiraient de la salle determinés à bloc! Sincerement,à ce stade on imagine ce que le realisateur nous aurait montré s'il avait fait un film sur la nutrition (une succesion de scenes avec des gens se rentrant des parts de pizzas par tous les orifices?). Alors quoi? On ne s'emeut pas devant les deboirs orgasmico-sentimentaux de tous ces gugus? C'est pas bien tout ça,c'est de la souffrance pourtant! Faut voir ce qu'ils sont pret à accomplir pour trouver la plenitude ces gens là! Comment ça on s'en fout? C'est pas tres gentil voyons! Qui a dit qu'ils ont oublié de mettre des bergers allemands? Inutile comme vous l'aurez compris de tergiverser plus longtemps sur ce film sans queue ni tete (Hou la la je sens le mauvais jeu de mots là!) C'est qu'à force de vouloir demontrer au spectateur à quel point son film est "subversif",on fini par se demander si en ces temps d'accomplissement de soi sur fond de prouesses homo,scato,trio,tantro,zoo,bi,cycletto, la vrai subversion ne se trouverait pas tout simplement du coté de la monogamie hetero basique,avec une personne que l'on aimerait pour sa capacité à nous rendre heureux et à fonder une famille,plutot que pour son aptitude à se faire une auto fellation! En bref,preferez un bon gros film de cul,au moins on sait pourquoi on le regarde,et pour le coup c'est grosso modo la meme chose,la pretention en moins!
Dès le départ, le ton est donné: le sexe, ou du moins son évocation et sa représentation de but en blanc, sera le fil conducteur du film. Bien qu'il aborde toutes les formes de sexualités possibles, et ce de manière 'frontale' et peut-être un peu trop 'flamboyante' (si l'on parle du Shortbus lui-même), à aucun moment le film ne tombe dans la vulgarité car les-dites scènes de sexe sont filmées avec une certaine sobriété et s'intègrent à un ensemble structuré et cohérent; le scénario n'étant pas seulement un prétexte, mais une réflexion générale sur la place du sexe dans le couple (même si certains pourront regretter le fait que chacun des couples présents ait besoin de passer pas un/des tiers pour se retrouver). Ayant vu au préalable Hedwig and the Angry Inch, on pourrait effectivement qualifier Mitchell de cinéaste 'excessif', mais c'est justement en donnant un coup de pied dans la fourmilière, en abordant sans détours ni tabous la question de l'identité sexuelle et la place prépondérante qu'elle occupe dans la vie de tout un chacun qu'il arrive à mettre les choses à plat, faisant finalement de ce(s) film(s) quelque chose de plutôt sain.
Un film de plus a ajouter aux erreurs de "casting" de 2006 au coté de « Isolation, Ils, Toi et moi et autre Borat ». C'est simple je suis parti au bout de 15 minutes plus que suffisant pour une telle oeuvre. Mais il fallait que je signale de quel niveau est ce film : navrant. !! De nombreux spectateurs et couples sont partis comme je les comprends.
Des scènes de sexe crues, mal tournées et filmées, et autres longues scènes de sexe entre homosexuels, passionnant non !! Je ne me considère pas comme puritain, facilement choqué ou étroit desprit ; cest simple même si je navais pas une carte illimitée je serais partis Voir différents cas en mal d'amours ne trouvant pas leurs satisfactions sexuelles absolues et « créatifs aux possibles » s'il en est ?!!!(cf. première scène outrancière au possible pour les hommes), quel scénario. !!!! Un calvaire : éviter le !!!
Une surprise de taille! Comment ne pas aimer le sexe, et tout ce qu'il colporte, quel qu'en soit les protagonistes, après avoir vu Shortbus, après s'être laissé envoûter par l'atmosphère aussi colorée que dramatique de ce film. C'est un crescendo de sensation auxquelles on ne peu qu'avoir envie de goûter. La mise en scène est telle, qu'il ressort de chaque personnage une beauté rare et érotique. Puis cette fin, teintée presque d'irréalisme. Déconcertant, toujours rock'n roll, souvent jouissif, parfois attendrissant, Shortbus apporte une toute autre vision de la sexualité et de ce qui gravite autour d'elle, une toute autre ouverture d'esprit sur la liberté sexuelle, sur les sentiments, sur les limites. Oui, Shortbus est magnifique.
Le nouveau film de John Cameron Mitchell risque d'en choquer plus d'un. Voici effectivement plusieurs années que l'on n'a pas vu un film clairement pornographique au cinéma. Il est même étonnant que le film ne soit interdit qu'aux moins de 16 ans. Le public devrait être averti puisque bon nombre de gens quittent la salle après le générique du début, très très hot. Il faut également avoir une grande ouverture d'esprit puisque le cinéaste montre des accouplements entre hétéros, mais aussi entre homosexuels et quelques petites partouzes entre amis. Rien de finalement bien choquant, d'autant que le sexe est souvent drôle et festif. Le cinéaste décrit des personnages finalement très seuls et perdus dans l'immensité d'une mégalopole impersonnelle. Si il arrive sans problème à poser ses personnages, il a bien du mal à conclure de manière convaincante un film qui reste finalement bancal. Un ensemble très agréable à regarder, totalement décomplexé et "détendu du gland" comme dirait Depardieu dans "les valseuses".
Publicité fallacieuse pour un film Underground. Il eût été plus honnête d'annoncer la catégorie de public, au demeurant légitime, appelé à visionner cet avatar de him & him . D'aucuns ont eu l'idée de faire des comparaisons avec le sublime Kent Park, c'est une offense. Itou... dans notre salle également les "fourvoyés" quittaient la séance.
C'est un bon film du genre,les personnages sont très attachants.Le film possède une vraie âme qui fait qu'aucun n'autre film ne lui ressemble,à noter aussi des acteurs touchants,et un humour unique,surtout dans ce genre de film.
Je ne suis pas certain qu'il était nécessaire d'aller aussi loin dans les scènes explicites pour que le spectateur s'intéresse aux personnages de Shortbus. Je pense même que cela produit l'effet inverse, beaucoup de spectateurs se barrant pendant la première demi-heure, la plus "hard". Ceux qui restent, s'ils ne sont en outre pas trop agacés par le prisme gay hyper-assumé du réalisateur, pourront éventuellement finir par trouver attachants ces personnages. Le film est engagé, courageux, tout comme ses interprètes, mais bougrement baclé. Dommage.
Un film qui m'a ennuyé et absolument pas intéressé. L'histoire ne me convainc pas et la mise en scène me semble absente. Le courage et surtout le talent des acteurs sont les seuls intérèts de ce film.
Bien que décomplexé, le film est aussi vain et futile que le sexe sans amour. Assurément désespérés, les personnages sont surtout éperdument fastidieux ; et Mitchell nombriliste.