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    Angel
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    193 critiques spectateurs

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    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 avril 2009
    Dernier film de François Ozon, «Angel» (Grande Bretagne-France, 2007) illustre l'histoire d'une jeune fille, Angel (Romola Garai), pédante, imbue d'elle-même, qui vit dans l'épicerie d'un petit village anglais. Au lieu de se rendre à l'école, elle feint la maladie pour se consacrer à sa passion : l'écriture. Elle finira par se faire publier, rencontrera le succès, l'amour peut-être, et finira dans la déchéance. «Angel» parle donc d'une vie consumée par la passion de soi, car le plus frappant dans le film c'est l'égoïsme sans fin dont fait preuve Angel. Est évincé toute peine lorsqu'on admire le talent d'Angel. Mais pas l'ombre du cynisme clamé par la presse. En effet, on finit par juger Angel, possédant parfois un point de vue omniscient. Mais François Ozon reste trop attaché à son ange, si bien qu'on est en décalage avec l'histoire. On tente alors d'adopter l'optique d'un film de conte de fée, c'est alors là que ça déplaît. Pour peu qu'on aime les contes de fée pour filles, de ces contes où les princesses vivent heureuse et rencontrent l'amour, on pourra aimer «Angel», encore que la «princesse» Angel ne vit pas heureuse et ne rencontre pas véritablement l'amour. Ainsi «Angel» et l'emmêlement de ses pistes, tantôt conte de fée, tantôt cynisme léger, tantôt peinture sur-colorée, tout cela fait qu'«Angel» échappe et échappera à nombre de gens, non pas par l'auteurisme de sa forme ou de son propos mais par l'insondabilité de son essence. In fine, on sort de la projection en ayant vu un film maîtrisé, respectant les codes des films hollywoodiens romantiques des années 20-30 et pour cela, «Angel» mérite le coup d'être vu, pour la splendeur de ses décors et la beauté de ses costumes. Enfin, le film plaira à un public naïf, puisqu'il utilise la magie des contes de fée pour transmettre les affres de la réalité. «Angel» (Grande Bretagne-France, 2007) de François Ozon est donc une mi-déception.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 7 mai 2007
    François Ozon nous dépeint la vie de cette jeune Angel avec second degré et cynisme. Cependant, ce film est long et le personnage en lui même n'est pas attachant. Entre sa fertile imagination et la dureté de la réalité, Angel crée un fossé trop grand pour nous y entraîner.
    perle de rosée
    perle de rosée

    36 abonnés 311 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mars 2021
    Film bonbon sucré très agréable. Le charme opère, séduisant film historique avec une très jolie photo. La musique est également jolie. On dirait un hommage aux films en costumes des années 50-60. Le seul bémol : c'est un peu trop long, ça peut lasser.
    Vladimir.Potsch
    Vladimir.Potsch

    19 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2007
    Où est donc l'Ozon qui disait "osons !" dans ce mélodrame qui renoue avec les grands mélodrames américains des années 30 à 50 ? Pas de sujet scabreux, guère de provocation, juste l'histoire d'une arriviste qui arrive au top mais dont la vie fait flop, faute d'avoir su lire le monde contemporain et les personnes qui l'entouraient. Elle vivait dans ses rêves, cette jeune femme, au point de ne jamais douter de la justeese de ses sentiments et, plus grave, de ses jugements. Elle avait une imagination débordante, qui lui permit d'écrire des romans à succés, et sut la propulser dans la bonne société londonienne, qui l'acueillit avec une certaine sympathie condescendante (excellent Sam Neil, je ne l'avais jamais vu aussi bon). Elle voulut épouser un artiste bohème, lui offrir un grand atelier de peintre. Elle voulut offrir à sa mère un château et des domestiques. Elle se trompa sur toute la ligne. Le délire d'une rêveuse dans un monde bien terre à terre (ah ses habitants mesquins de la bourgade où elle a grandi, ah cette guerre absurde où s'est engagé son mari...). Ozon réussit là où tant d'autre échouent : il insuffle de la vie au mélodrame, aidé en cela par la jeune actrice qui joue Angel, et par d'excellents segonds rôles. L'histoire a une morale, elle peut être lue comme une analyse sur l'ascencion sociale trop rapide, sur l'inadaptation de certains artistes à la réalité sociale, faute de sortir du rêve dans lequel ils entendent mener leur vie. Tout cela finira mal, on s'en doutait. Ozon prouve qu'il a plus d'une corde à son arc, et, s'il n'évite pas certains raccourcis trop voyants dans son récit(la mort de la mère, de l'héroine), il filme avec grâce, sans académisme. A saluer.
    Gagor
    Gagor

    26 abonnés 273 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 août 2010
    Quand François Ozon débarque sur les écrans, c'est en général - et une fois de plus - une bonne nouvelle. IL signe ici un très beau film mélo sur l'Angleterre de la guerre, et sur l'ascension d'une auteur, Angel, campé avec brio par Romola GaraÏ. Les rôles sont beaux, et on reste scotchés malgré quelques longueurs. très beau, le drame de François Ozon fait apparaître une actrice de talent, totalement perdue dans un rêve. Comme nous...
    pierrepp
    pierrepp

    13 abonnés 301 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 novembre 2010
    revu à la télé , flamboyant, kitch, romanesque, et surtout une mise en scéne digne des plus grand. Echec commerçial, ce film sera un jour réhabilité
    pandani
    pandani

    29 abonnés 379 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 mars 2007
    J'avoue que n'ai pas compris ce que F. Ozon a essayé de faire avec ce film qui oscille entre hommage et caricature. Et je ne vais pas non plus au cinéma pour m'interroger, a posteriori, sur le second degré supposé de ce que j'ai vu.
    Si la reconstitution historique est plutôt réussie, la mise en scène est trop inégale : quelques trop rares moments de tension ou d'émotion, mais aussi malheureusement quelques scènes baclées et ridicules (le fameux second degré ?), viennent ponctuer ce mélo accumulant les clichés du genre et manquant singulièrement de caractère. Charlotte Rampling, comme d'habitude, tire son épingle du jeu. Elle semble même nous dire, à l'instar de ce que dit son personnage dans le film des romans de l'héroine : "Il est nul ce film, c'est pas du cinéma". Romola Garai, qui a comme on dit une vraie nature, s'en tire plutôt bien et finit même par nous faire aimer cette garce insupportable d'Angel. Néanmoins, de la part d'Ozon, on attendait quand même autre chose au niveau de la direction d'acteurs.
    Le comptoir du cinéphage
    Le comptoir du cinéphage

    22 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 décembre 2009
    grand film de françois Ozon. Pour moi son meilleur à ce jour.
    adraya
    adraya

    15 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 juin 2007
    Le livre était déjà une petite merveille, mais alors la, l'adaptation est éblouissante. Est-ce l'histoire, le scenario, ou tout simplement l'époustouflante interprétation de Romola Garai (Mary Bryant, Dirty Dancing 2) ?

    Une chose est sûr, elle a su donner vie à ce personnage hors du commun, excentrique. D'ordinaire le héro est bien sous tout rapport, mais pas dans ce film de François Ozon. Bien au contraire, Angel Deverell est antipathique, agressive, elle ne donne pas envie de plonger plus profond. Mais la présence, la prestance, le regard, le jeu, bref l'interprétation toute entière de l'actrice font que le film vie à travers elle. Elle le porte à bout de bras.

    Une merveilleuse tragédie, car il n'y a pas d'autre mot pour décrire la vie de cette romancière romantique qui confond sa vie avec ses rêves.

    On retrouve à ses côtés Sam Neill (Jurassic Park) dans le rôle de l'éditeur, le seul à avoir fait confiance à cette 'enfant' et à la publier. N'oublions pas Charlotte Rampling, qui avait déjà joué sous la direction de François Ozon, notamment dans Swimming Pool, dans le rôle de Hermione, la femme de l'éditeur.

    Une petite anecdote sur ce film. A savoir qu'à l'origine, Romola est blonde. Lorsqu'elle est arrivée au casting, devant François Ozon, tout le monde a été frappé par sa ressemblance avec Ludivine Sagnier (l'autre égérie du réalisateur). A la suite de quoi, la séance suivante, Romola est arrivée brune, telle qu'elle apparaît dans le film...


    LA VIE EST ELLE UN REVE OU EST CE LA REALITE ?
    cristal
    cristal

    165 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 août 2011
    L'auteur Français touche-à-tout detesté de Godard revient enfin,au bout d'un an et des poussières,après "Le temps qui reste".Son nouveau film tant attendu s'intitule "Angel",et conte l'ascension,la gloire et la chute d'une excentrique romancière amoureuse et à côté de ses pompes,née de l'imagination d'Elizabeth Taylor dans son roman éponyme dont le film est,vous l'aurez compris,tiré.Un film tourné en Anglais (la première fois pour Ozon),et dont la construction archi-classique ne l'empèche pas pour autant d'avoir des choses à dire,et de bien les dire même.Parce qu'au-delà du portrait d'une artiste 'imaginaire',Ozon s'attache à magnifier une femme,humaine,ambitieuse,croulant sous le poids de ses mots voilés et roses.Malgré une exposition trop rapide,tout est saisi dans ce personnage haut en couleurs,plus complexe qu'il n'y paraît;c'est aussi l'occasion de pointer du doigt le snobisme insupportable,les caprices incohérents et les envies titanesques d'une jeune femme en proie à la gloire (et à l'amour):une star,pour tout dire.Le film d'Ozon est donc à double tranchant,visant les pepoles sous ses décors exagérés aux couleurs criardes,ou encore l'irresponsabilité masculine,la peur de tomber dans l'oubli,sous une musique à la démesure tout à fait jouissive,tout comme son personnage.Ozon en fait beaucoup trop,des costumes aux maquillages,des décors aux arrières-plans en carton,et tant mieux:autant d'énormes clichés aux film d'"époque" et aux romances à l'eau de rose qu'il s'amuse à pulvériser,chose que l'on comprend à condition de faire l'effort d'aller voir un peu plus loin,pour trouver la facette cachée du film,une facette qui se fait terrifiant reflet de notre société,où la réussite fait plonger d'un moment à l'autre,où l'excentricité est le fruit avarié d'un étonnant transfert de responsabilité,et où les petites pièces d'or qui scintillent même à l'ombre prévalent avant tout.Une métaphore,donc.La mise en scène ample et réjouissante de beauté traduit à merveille un messa
    Starwealther
    Starwealther

    48 abonnés 1 161 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2007
    Je ne connais pas grand chose de François Ozon, à part « 8 femmes » que j’avais vu au cinéma il y a pas mal de temps et qui était pas mal du tout. Pour ce qui est de ce « Angel » où je croyais m’ennuyer, voyant de nombreuses critiques le disant soporifique, je comprends pas pourquoi les critiques des spectateurs sont si négatives. Personnellement, je l’ai trouvé très intéressant. Je ne me suis pas ennuyé une seconde. Cette histoire évoque ce qui se passe dans beaucoup de couples, c’est l’amour non partagé qui tourne souvent très mal. De nombreux sujets sont évoqués dans le film. Déjà, la guerre qui est représentée comme elle est réellement c’est à dire dévastatrice, cauchemardesque. Esmé n’a plus aucun goût de vivre et il est encore plus malheureux quand il voit sa femme vivre dans le rêve et qui ne se rend pas compte à quel point la guerre change un homme. Angel est l’exemple parfait du succès éphémère tel que peut l’être celui d’une star momentanée des émissions comme la Star Ac. Angel produisait des livres de mauvaise qualité mais qui plaisaient et répondaient aux attentes des lecteurs de l’époque. Seulement, Angel est le type d’écrivain produisant une littérature sans profondeur, elle ne marquera pas l’histoire, elle aura juste fait un carton pendant un moment comme peut l’être un single à la mode. Ozon montre comment certaines personnes peuvent vivre, espérant un rêve qui devient réalité mais qui n’est pas en fait la vie qui leur convient. Ce n’est que lorsque l’on retombe de haut que l’on se rend compte que notre vie était plus un cauchemar qu’autre chose. Angel ne deviendra lucide que dans le malheur où elle verra que sa vie était irréellement joyeuse, elle n’a pas choisie celle qu’il lui fallait. Pour ce qui est des personnages, j’ai retenue surtout celui de Angel. L’actrice Romola Garai joue vraiment bien surtout dans les scènes de tristesse où elle semble vraiment réaliste.En plus de ça, elle est jolie.Très bon film français signé Ozon
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 janvier 2008
    Merveilleux film. Bravo François Ozon qui prouve son savoir-faire, aussi dans ce genre. Romola Garaï qui incarne son héroïne, est sublime.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 mars 2007
    Généralement, les ingrédients essentiels des films desquels on s'évertue à dire qu'"angel" est une parodie sont : un scénario simple et efficace, des personnages caricaturaux, des musiques grandioses pleines de violons, et surtout des acteurs charismatiques pour palier la naïveté du tout.
    "Angel" totalise clairement les 3 premiers critères mais à complètement raté son casting. Cette jeune fille au visage emprunt de mépris à de quoi mettre les nerfs en pelotes, et sa façon de constamment garder les lèvres entre-ouvertes légèrement avancées, agitées de petits spasmes de jeune fille effarouchée... Franchement j'ai eu des envies de meurtre.
    Je le dis clairement : avec une bonne actrice, capable de jouer de manière émouvante ET sarcastique, j'aurais adoré ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 avril 2009
    J'ai bien aimé ce film bien que la fin est triste et que je ne connaissais pas cet écrivain Angel Deverell qui aurait été une grande rêveuse d'après le film je connaissais romola garai avec ditry dancing 2 c'est sûrement son premier grand rôle dans sa carrière d'actrice.
    angela B
    angela B

    23 abonnés 158 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2013
    C'est un très beau film. J'ai aimé voir les costumes d'époque, ça passe d'un conte au rêve, spoiler: d'abord les couleurs sont sobres et celles d'un univers pauvre et intemporel puis tout se réveille et Angel plonge dans un monde différent, rayonnant de couleurs et de rebondissements.....
    spoiler:
    C'est l'histoire d'une jeune écrivain Angel, sa destinée et son ] La partie des commentaires m'aide toujours beaucoup à avoir de la critique, à ajouter des éléments que je ne voyais pas en regardant une première fois.... plus de finesse et de précisions. j'ai ensuite lu le roman centré sur ce personnage. Romola est très jolie et vit dans son monde, rêveuse et ingénue, généreuse. D'un coup, spoiler: elle va vers une ascension et un accomplissement d'abord......
    puis vient la passion par son succès, par l'histoire d'amour qui lui arrive spoiler: et ensuite ce sont désillusions et du recul. Comme la vie est triste. de très beaux cadres, Romola est divine; elle doit se montrer vaillante et aussi pleine de petites manies d'enfant. Pour ça, elle est attachante quand même sauf si on peut la trouver horripilante, l'essentiel est de sentir qu'elle y met tout son cœur mais le feeling ne suffit pas, ce qui m'a plu est aussi la voix off doublage de Ludivine Sagnier qui donne la voix française d'Angel, au moment des temps d'extase ou de désillusions, quand elle ne reconnaît pas son chien et c'en est un autre, quand elle perçoit qu'il (son artiste) lui a caché sa double vie et qu'elle voit un enfant d'une autre, ce que ça doit déchirer en soi. C'est finement joué et les décors sont pas mal, le château de Belgique pour Paradise, les effets....un long métrage que j'ai apprécié.
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